Hommes victimes de manipulations - Femmes perverses.
Pourquoi les hommes ont-ils du mal à identifier le problème...
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les hommes ont du mal à identifier le problème de violences conjugales qu’ils subissent.
Il y a plusieurs types de violences conjugales auxquelles un homme peut être exposé, telles que la violence physique, la violence psychologique, la violence financière, etc.
Il est important de souligner que les violences conjugales ne sont pas seulement subies par les femmes, mais aussi par les hommes.
Il est important de sensibiliser les gens à cette réalité et de mettre en place des dispositifs de soutien et de protection pour toutes les personnes victimes de violences conjugales, quel que soit leur genre.
14 raisons qui empêchent les hommes de se libérer de l'emprise perverse
- Amour : les hommes victimes d’emprise perverse peuvent être « attachés » à leur conjoint, comme un pantin à ses fils, et avoir du mal à imaginer une vie sans lui ou elle. Ils peuvent également avoir l’espoir chimérique que la situation s’améliorera avec le temps. Tout cela n’est pas de l’amour, mais plutôt de la dépendance affective.
- Dépendance financière: Les hommes victimes de violence conjugale peuvent avoir du mal à quitter leur conjoint s’ils dépendent financièrement de lui ou d’elle. Ils peuvent craindre de ne pas pouvoir subvenir à leurs besoins ou à ceux de leur famille s’ils quittent la relation.
- Difficulté à déterminer la violence conjugale: La violence conjugale n’est pas toujours facile à reconnaître, surtout si elle est psychologique ou si elle est exercée de manière progressive et insidieuse. Les hommes victimes de violence conjugale peuvent avoir du mal à reconnaître les signes de violence et à comprendre que leur conjoint est violent envers eux.
- Ego: l’ego peut en effet être un frein pour les hommes victimes de violences conjugales qui ont du mal à admettre qu’ils sont victimes de violences et à demander de l’aide. Ils peuvent avoir du mal à accepter l’idée qu’ils sont faibles ou incapables de se défendre et peuvent avoir du mal à admettre qu’ils ont besoin de l’aide d’autres personnes. L’ego peut également jouer un rôle dans la difficulté des hommes victimes de violences conjugales à admettre qu’ils sont victimes de violence de la part de leur conjoint, qui est généralement perçu comme étant plus faible physiquement. Ils peuvent avoir du mal à admettre qu’ils sont battus par quelqu’un de plus petit ou de moins fort qu’eux et peuvent avoir du mal à accepter l’idée qu’ils sont vulnérables ou impuissants face à la violence conjugale.
- Enfants : les hommes victimes de violence conjugale peuvent avoir du mal à quitter leur conjoint s’ils ont des enfants ensemble, par crainte de ne pas voir leurs enfants ou de les perdre.
- Honte et peur: La honte et la peur peuvent empêcher les hommes de parler de leur situation et de reconnaître qu’ils sont victimes de violence conjugale. Ils peuvent craindre de ne pas être pris au sérieux ou de ne pas recevoir l’aide dont ils ont besoin, ou encore de perdre la garde de leurs enfants ou de se faire rejeter par leur entourage. Tout cela peut les empêcher de parler de leur situation et de chercher de l’aide.
- Manque de connaissances de leurs droits : les hommes victimes de violence conjugale peuvent ne pas être au courant de leurs droits et de l’aide disponible, ce qui peut les empêcher de quitter la relation.
- Manque de soutien : les hommes victimes de violence conjugale peuvent avoir du mal à trouver du soutien de la part de leur entourage, ce qui peut les empêcher de quitter la relation. Ils peuvent se sentir seuls et désemparés, sans savoir vers qui se tourner.
- Peur de la solitude : les hommes victimes de violence conjugale peuvent avoir peur de la solitude et de ne pas savoir comment vivre seuls après avoir passé de nombreuses années en couple.
- Peur de l’inconnu : les hommes victimes de violence conjugale peuvent avoir peur de l’inconnu et de ce qui les attend s’ils quittent la relation. Ils peuvent craindre de ne pas pouvoir subvenir à leurs besoins ou de ne pas trouver un nouveau logement, par exemple.
- Peur de perdre la garde de leurs enfants : les hommes victimes de violence conjugale peuvent avoir peur de perdre la garde de leurs enfants s’ils quittent la relation. Ils peuvent craindre que leur conjoint les utilise comme moyen de pression ou de contrôle.
- Pression sociale : les hommes victimes de violence conjugale peuvent se sentir soumis à une pression sociale qui les empêche de quitter leur conjoint. Ils peuvent craindre d’être jugés ou rejetés par leur entourage s’ils avouent être victimes de violence conjugale.
- Représailles: Les hommes victimes de violence conjugale peuvent avoir peur des représailles de leur conjoint s’ils quittent la relation. Ils peuvent craindre pour leur sécurité ou pour celle de leur famille.
- Stéréotypes de genre: Ils peuvent jouer un rôle dans la difficulté des hommes à identifier la violence conjugale. Les hommes sont souvent perçus comme étant forts et capables, non seulement de se défendre, mais de protéger la famille. Ceci peut rendre difficile pour eux de reconnaître qu’ils sont en fait victimes de violences intrafamiliales par leur conjoint, qui est généralement perçu comme plus faible physiquement.
Et un dernier point, et non des moindres…
- Forces de l’Ordre: Il est fréquent que les hommes victimes de violence conjugale aient des difficultés à obtenir une écoute et une prise en charge respectueuse de la part des Forces de l’Ordre. Les raisons premières sont certainement les préjugés persistants selon lesquels la violence conjugale ne concerne que les femmes. Ces stéréotypes peuvent conduire les Forces de l’Ordre à ne pas prendre au sérieux les plaintes des hommes victimes de violence conjugale et donc à ne pas leur offrir une écoute et une protection adéquate.
Préparez votre déposition, n’y allez pas, si possible, dans l’émotion:
- Faites une déclaration de plainte : expliquez clairement aux forces de l’ordre ce qui s’est passé et fournissez autant de détails que possible sur les événements qui ont mené à la violence conjugale.
- Gardez les double de toutes les dépositions: Soyez organisé dans le rangement et la préservation de vos actes officiels. Gardez un
- Gardez une trace des événements : si vous le pouvez, prenez des notes sur ce qui s’est passé, y compris les dates, les heures et les lieux où les événements ont eu lieu. Cela pourra être utile pour étayer votre déclaration de plainte.
- Conservez des preuves : si vous avez des photos ou des vidéos de l’agression, gardez-les en sécurité et apportez-les avec vous lorsque vous faites votre déclaration de plainte.
Voici quelques autres conseils qui pourraient vous être utiles pour gérer votre comportement lorsque vous êtes en contact avec les Forces de l’Ordre :
- Restez calme et essayez de parler sans précipitation, de manière posée et cohérente : la situation peut être émotionnellement chargée, mais il est important de rester calme et de parler de manière posée et cohérente pour expliquer ce qui s’est passé. Pratiquez quelques séances de Cohérence Cardiaque avant de vous y rendre …
- Écoutez attentivement ce que l’OPJ vous dit, même si vous avez envie de réagir… et suivez les instructions qu’on vous donne : les Forces de l’Ordre sont là pour vous aider et pour protéger votre sécurité.
- Soyez respectueux : traitez les Forces de l’Ordre avec respect et courtoisie, même si vous êtes en désaccord avec elles. Le cas échéant, vous pourrez éventuellement envoyer votre plainte directement au Procureur. Dans ce cas, faites-vous aider pour la rédiger.
- Demandez de l’aide: si vous avez besoin de soutien ou de conseils, n’hésitez pas à demander de l’aide à un centre d’aide aux victimes de violence conjugale. Vous pouvez contacter de ma part, SOS Hommes Battus France – Association: Revivre après l’emprise, qui offre un accueil mixte.
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Témoignage de violence conjugale : l'escalade en présence de notre enfant
Je me souviens, ce jour-là, nous revenions de la plage. Elle m’a demandé de rester avec notre nourrisson pendant qu’elle s’occupait de quelque chose. J’étais à ce moment-là sur la terrasse, en train de fumer une cigarette. Je lui ai répondu que je ne pouvais pas toujours faire ce qu’elle voulait, exactement au moment où elle me le demandait. C’est là qu’elle a claqué la baie vitrée et m’a enfermé dehors. Au bout de quinze minutes, n’en pouvant plus d’attendre, j’ai frappé à la porte pour qu’elle me laisse entrer.
Quand elle a ouvert, tout a basculé. Sans un mot, elle a commencé à me gifler. Sept, huit fois, des coups violents, précis, avec une froideur que je ne lui connaissais pas. Je n’ai pas compris tout de suite ce qui se passait, je pensais qu’elle allait s’arrêter. Mais non, elle a continué, me frappant toujours plus fort, jusqu’à ce que mon œil commence à gonfler.
Je voyais dans ses yeux quelque chose de terrifiant, un mélange de rage et de haine que je n’avais jamais vu avant. J’étais sous le choc, incapable de réagir au début, me demandant ce qui pouvait justifier une telle violence. Et puis, tout a explosé. Notre bébé, qui était à proximité, a commencé à pleurer, perturbé par l’agitation.
C’est là que j’ai craqué. Je l’ai attrapée par le cou et l’ai plaquée contre la baie vitrée, dans un geste désespéré pour la faire arrêter. Mais elle n’a pas cessé pour autant. Elle m’arrachait le t-shirt, essayait de me griffer, complètement hors de contrôle. Notre bébé pleurait de plus belle. Alors, je l’ai relâchée, et elle est tombée à genoux sur le carrelage. Je ne l’ai pas frappé, je n’ai fait que tenter de me protéger en essayant de la maîtriser. Elle s’est fait des bleus en tombant, mais je n’avais d’autre intention que de me protéger, de protéger notre petit et de mettre fin à cette scène.
J’ai pris mon fils dans mes bras et je suis sorti de la maison. Je n’en pouvais plus. Je l’ai laissé derrière moi, pleurant, hurlant, et je suis parti avec notre enfant, sans regarder en arrière. Deux jours plus tard, je l’ai retrouvée complètement alcoolisée, toujours dans une sorte de délire. Un instant, elle disait qu’elle voulait fonder une nouvelle famille avec moi, et le lendemain, elle me hurlait de partir, qu’elle avait peur de moi.
Depuis cet épisode, je n’ai jamais réussi à comprendre comment nous en étions arrivés là. Tout ce que je sais, c’est que la violence, même verbale ou psychologique, finit toujours par exploser. Je suis parti pour protéger mon fils, et c’est la seule chose qui me rassure dans tout ça.
Il y a des personnes, hommes ou femmes, qui vont s’apercevoir que leur triste position de victimes de violences au sein du couple apporte quelques « avantages« : Ils deviennent momentanément le centre d’attentions affectueuses dans les réseaux sociaux ou d’autres contextes. Ils peuvent parfois se positionner en « spécialistes« , donneurs de leçons, des violences subies, violences psychologiques, violences sexuelles parfois même de viols.
C’est comme si leur statut de victime, leur offrait la connaissance globale de toutes les violences au sein du couple.
C’est peut-être aussi une manière de prendre leurs revanches contre la vie et de se renarcissiser.
Ils n’en restent pas moins victimes.
Votre position par rapport à un homme sous l’emprise perverse victime de violence domestique va déterminer la manière dont vous pourrez intervenir.
Quoi qu’il en soit, la première chose à faire est d’être dans l’écoute empathique. Ne pas chercher tout de suite à trouver les solutions à ses problèmes, mais l’écouter… N’y aurait-il que l’écoute, ce serait déjà une grande aide aux victimes de harcèlement et de violence sexuelle ou familiale.
Le libérer le la culpabilité me semble aussi très important, car il est très traumatique d’affronter cette réalité.
Il n’y a pas de numéros réellement dédiés aux hommes ayant subi des violences physiques, d’agressions sexuelles de la part d’un conjoint violent. En principe, les lignes d’écoute des centres contre les violences conjugales accueillent les hommes comme les femmes. Mais je sais aussi que c’est loin d’être aussi simple.
J’aurais tendance à vous suggérer de vous rapprocher d’une excellente association: « SOS Hommes battus France« .
Les violences faites aux femmes, comme celles faites aux hommes ou aux enfants, dans le cadre familial et conjugal, peuvent avoir de graves conséquences durables. Elles détruisent tous ceux que cela touche aussi bien que sous les coups violents des agresseurs.
Tout comme pour la violence envers les femmes, les hommes qui victimes de violences conjugales peuvent souffrir de troubles psychologiques tels que l’anxiété, la dépression, le stress post-traumatique et d’autres problèmes de santé mentale. Ils peuvent également être confrontés à des problèmes physiques, tels que des blessures et des maladies réactionnelles à la situation angoissante sur la durée, ainsi qu’à des problèmes financiers et professionnels.
La mémoire traumatique du cycle de la violence des victimes modifiera le comportement de ces victimes. Même porter plainte, ne suffira pas à extirper l’homme piégé qui lutte contre les violences de son agresseur… qui est parfois la mère de ses enfants.
Les violences conjugales peuvent toucher tous les hommes, quel que soit leur âge, leur race, leur religion, leur orientation sexuelle ou leur statut socio-économique. Bien que les femmes soient souvent les principales victimes de violences conjugales, les hommes peuvent également être victimes de telles violences de la part de leur conjoint(e) ou de leur partenaire intime.
Il est vrai que certaines caractéristiques personnelles peuvent rendre une personne plus vulnérable aux situations de violence conjugale. Par exemple, une personne qui manque de confiance en elle-même ou qui a peur de l’abandon peut être plus encline à tolérer des comportements abusifs de la part de son partenaire. De même, une personne qui idéalise le couple ou qui est très dépendante de son conjoint peut être moins susceptible de quitter une relation de domination ou abusive ou même à demander de l’aide.
Il est impossible de déterminer une unique cause des violences conjugales, car celle-ci peut avoir de nombreuses origines complexes et interdépendantes. Toutefois, certaines des causes courantes de la violence conjugale comprennent :
- Les stéréotypes de genre et les normes sociales qui valorisent la domination masculine et la soumission féminine pour les femmes victimes de violences.
- L’histoire personnelle de l’agresseur, notamment toute expérience de violence commises et subies dans l’enfance ou l’adolescence.
- L’abus de substances, alcool, drogues, qui peut altérer les comportements et les perceptions de la réalité.
- Les troubles de la personnalité, tels que le trouble de la personnalité narcissique, le trouble de la personnalité borderline ou la bipolarité.
- Les problèmes de communication et de gestion du stress et des conflits dans le couple.
- Les problèmes de santé mentale, tels que la dépression ou les troubles de l’humeur.
La violence au sein du couple peut prendre de nombreuses formes et se manifester de différentes manières. Certaines des manifestations courantes de la violence conjugale comprennent :
- Les violences physiques : coups, gifles, poussées, empoignades, strangulation, etc.
- Les violences psychologiques : menaces, intimidation, harcèlement, isolation sociale, manipulation, etc.
- Les violences sexuelles : agression sexuelle, viol, contrainte à des actes sexuels non désirés, etc.
- Les violences économiques : contrôle des finances et de l’accès à l’argent, sabotage de la carrière professionnelle, etc.
Il est important de souligner que la violence conjugale peut être sous-jacente à toutes les formes de violence et de contrôle de l’agresseur.
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Geneviève Schmit.
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Bonjour Myriam, Je tiens tout d'abord à vous remercier chaleureusement pour votre partage et pour la confiance que vous m'accordez…