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ToggleViolence conjugale en France - Statistiques officielles
Féminicides - masculinicides
Les violences conjugales sont en hausse significative en France… 21 % par rapport à l’année précédente est constatée.
Les violences physiques sont majoritaires.
Meurtres conjugaux
87% des victimes de violence conjugales dont des femmes
Même s’il est vrai que des hommes sont également victimes de violence conjugales, 87 % sont des femmes.
- Les tortures, mutilations ou actes de barbaries par conjoint sont une exclusivité masculine.
- Les violences sexuelles, viols, ou tentatives de viol sont à 99% masculine.
- Par contre, les injures et diffamations semble un exercice plutôt féminin, à 61%.
Pour rappel, ces chiffres sont basés sur les très officiels signalements aux services de sécurité de la part des victimes. Une enquête de victimation Genese a révélé que moins d’une victime de violences conjugales sur quatre avait porté plainte en 2020.
Pourquoi une telle disparité entre les hommes et les femmes victimes?
- 42 femmes assassinées par leurs conjoints
- 3 hommes assassinés par leurs conjoints
Quoi qu’on en dise, la violence intrafamiliale est depuis la nuit des temps un « privilège » masculin. Nous le constatons encore aujourd’hui dans certaines civilisations ou coutumes.
L’évolution des consciences peut-être nous fait prendre en horreur cet atavisme-là.
Il n’en reste pas moins que de plus en plus d’hommes revendiquent, à juste titre bien souvent, le « statut » de victime de violence conjugale.
Pourquoi n’en parle-t-on pas ?
Peut-être que cette nouvelle réalité dérange… et dérange les hommes eux-mêmes. Il y a aussi le fait que la honte, le manque de connaissances, les préjugés, l’incrédulité freine ces victimes qui pourraient déposer plainte. Ils n’entrent donc pas dans les statistiques gouvernementales.
Malgré tout, et même si on tient compte de ceux qui n’osent pas s’affirmer, les % sont trop différents que pour changer le regard sur ce diabolique phénomène.
Nombre de victimes en 2021
Des chiffres inquiétants: En 2021, 208.000 victimes de violences conjugales ont été recensées en France, témoignant d’une hausse de 21 % par rapport à 2020, et de quasiment 50 % par rapport à 2016. Ces chiffres, révélés dans un rapport publié par le ministère de l’Intérieur ce vendredi 15 décembre, s’expliquent également par une libération de la parole de plus en plus importante.
Violences conjugales enregistrées en 2021
Conclusion:
La journée internationale des droits des femmes ponctue les avancées, aussi bien sur le sujet de la violence faite aux femmes, la violence domestique, la violence sexuelle, et toute forme de lutte contre les violences conjugales. Même si, malheureusement, la majorité des victimes des violences subies sont des femmes, il n’en reste pas moins que des hommes également peuvent vivre des violences au sein du couple.
La violence sournoise, vicieuse, exercée par les manipulateurs pervers narcissiques reste un problème bien plus complexe encore. Le harcèlement sexuel, pour les femmes, mais aussi pour les hommes, les mariages forcés, les violences psychologiques, ne se résolvent pas parce qu’on est allé porter plainte ou déposé un signalement! Les femmes victimes de violences psychologiques vivent également des discriminations face à celles qui ont subi des violences physiques visibles. Les femmes battues, ou les hommes battus, ceux et celles qui plient sous les coups, peuvent plus aisément apporter la preuve de la violence vécue et désigner leurs agresseurs.
Pour déposer des plaintes au commissariat contre la violence domestique, pour espérer protéger les victimes des risques de violences intrafamiliales, il faut apporte la preuve des faits énoncés. Et c’est là une double peine, car il est bien difficile d’apporter la preuve de ces formes de violences invisibles. Les femmes et les hommes victimes sont confrontés aux mêmes difficultés lors du dépôt de plainte.
J’ai pu observer que la cause des violences intrafamiliales est souvent lié à la consommation de l’alcool, les médicaments et la drogue.
Pour lutter contre les violences envers les femmes, pour éviter qu’elles ne soient, avec leurs enfants, en grave danger, il faut bien plus qu’une prise de conscience ou une décision politique. Il me semble que la justice elle-même doit être adaptée et formée à ces formes de violence, et non pas seulement leurs parler de leurs droits si en fait la justice leur fait vivre une autre forme cruauté: la violence judiciaire elle-même.
L’élimination des violences contre les femmes et contre les hommes n’est malheureusement pas encore d’actualité. Ce fléau verra encore des jeunes femmes tuées et des hommes broyés.
J’accompagne depuis plus de 10 ans des hommes et des femmes victimes de violences sexuelles et sexistes, de manipulations perverses et de violences intrafamiliales. Je suis persuadée aujourd’hui que nous obtiendrons un bien meilleurs résultat en « éduquant » les proies potentielles qui sont reconnaissables, et en formant bien mieux qu’actuellement, les magistrats et Forces de l’Ordre aux ravages de la manipulation perverse et de la violence contre les femmes et les hommes au sein du couple.
Parlons en !
Pour toutes consultations à distance, laissez-moi un texto au 06.43.43.15.79
Geneviève Schmit.
Facebook pour les victimes de violence psychologique et de manipulation perverse. Soutien.Psy
Malheureusement, la violence est partout aujourd’hui. Mais quand elle s’installe dans le cocon du couple, ou de la famille, elle peut s’infiltrer petit à petit et on se retrouve enfermée dans un piège.
Les violences psychologiques laissent bien plus de traces à long terme.
On oublie les bleus sur le corps avec le temps, le cerveau et la mémoire mettent beaucoup plus de temps à se remettre.
Je pense qu’il est encore difficile pour les gens de porter plainte, parce qu’ils ont peur de ne pas être convenablement protégés.
Pourtant, si les précédentes victimes qui m’ont précédées avaient porté plainte, je ne l’aurais probablement jamais rencontré, et surtout, sa peine aurait été plus grande, , et il ne serait pas sorti de prison aussi rapidement pour recommencer.
Bonjour,
Le problème est que malgré les dénonciations via films et autre documentaire, le sujet reste tabou.
Pas assez de pub pour inciter a dénoncer ce problème, en revanche sur le covid y’a lavage de cerveau.
Malheureusement on réagit quand il est trop tard, c’est un sujet qui mérite d’être mis dans les écoles pour inciter des le plus jeune âge que la violence n’est pas une chose normale.
Merci pour votre article.
Marie.