Ce matin, une de mes patientes m’a confié sa lutte contre son addiction au sucre, un combat qui résonne profondément avec ses dépendances affectives dévorantes et totalement invalidantes. Cette discussion m’a inspirée à explorer les parallèles entre l’attrait du sucre et celui des relations toxiques. Les mécanismes en jeu, qu’ils soient physiques ou psychologiques, révèlent des similitudes frappantes, notamment dans la manière dont le cerveau cherche la récompense. G.Schmit
L'addiction au sucre et à l'emprise perverse : même piège, même combat
Temps de lecture: 9 minutes
Résumé de l’article: L’article « Sucre et prise perverse : même combat, même libération » explore les parallèles entre l’addiction au sucre et l’prise perverse narcissique. Il montre comment les deux actifs des circuits de récompense similaires dans le cerveau, créant des dépendances psychologiques et physiques difficiles à surmonter. L’article met l’accent sur la prise de conscience de ces mécanismes pour se libérer de ces pièges, qu’il s’agisse de relations toxiques ou de comportements alimentaires.
Le sucre est souvent comparé à une drogue pour son pouvoir addictif. Une expérience menée sur des rats a révélé que ceux-ci préféraient l’eau sucrée à une dose de cocaïne, même après exposition à la drogue.
Cette préférence met en évidence la capacité du sucre à activer les circuits de récompense du cerveau, générant une recherche de plaisir immédiat, tout comme les relations toxiques avec un pervers narcissique (PN).
Chez les victimes de pervers narcissiques, hommes ou femmes, le mécanisme de la prise repose sur une alternance de moments de valorisation et de dévalorisation. Ces cycles de récompenses émotionnelles piègent la victime dans une quête incessante de validation, un peu comme la recherche de satisfaction immédiate que l’on retrouve avec le sucre.
Pour la victime, ce besoin devient un ancrage émotionnel, rendant le détachement d’autant plus difficile.
"La dépendance affective envers un pervers narcissique est une addiction : elle active les mêmes mécanismes de récompense et de manque. Pour s'en libérer, il faut la traiter comme telle, avec la même détermination et le même courage."
Cette similitude entre le sucre, la cocaïne et l’emprise montre combien la nature humaine peut se retrouver piégée dans des cycles de dépendance, qu’ils soient alimentaires, chimiques ou émotionnels.
La clé de la libération réside dans la prise de conscience de ces mécanismes : en identifiant la nature de la récompense recherchée, il devient possible de trouver des alternatives plus saines, qu’il s’agisse de réorganiser son alimentation, de se sevrer d’une drogue dure ou de reconstruire sa confiance en soi loin des relations destructrices.
"Se libérer, c'est choisir de ne plus être prisonnier de ce qui nous retient, et avancer avec courage vers une vie plus légère et plus vraie."
Pour vaincre une addiction ou une entreprise, il est essentiel de :
- Prendre conscience : Identifier le problème, qu’il s’agisse d’une dépendance au sucre, à une substance chimique ou d’une relation toxique.
- Comprendre le mécanisme : Reconnaître les dynamiques qui maintiennent cette dépendance.
- Décider de changer : Se fixer fermement comme objectif de s’en libérer.
- Rassembler les ressources : S’entourer de soutien et rechercher des outils, les médecins, les thérapeutes les mieux adaptés.
- Passer à l’action : Agir avec courage, force, détermination et persévérance pour se reconstruire.
- Accepter la vulnérabilité : Accueillir avec humilité les moments de doute et de fragilité.
- Construire de nouvelles habitudes : Remplacer les comportements automatiques par des pratiques positives.
- Pratiquer l’autocompassion : Faire preuve de bienveillance envers soi-même, même lors des chutes.
- Mesurer les progrès : Évaluer régulièrement son évolution pour maintenir la motivation et ajuster les stratégies. (Méthode SMART, Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste & Temporel)
Ces étapes permettent de restaurer une véritable autonomie et de retrouver la liberté intérieure.
Conclusion :
Se libérer des dépendances, qu’elles soient physiques, chimiques ou psychologiques, c’est reprendre son pouvoir sur sa vie. Cela exige de comprendre la force de l’attraction qui nous retient pour mieux briser ses chaînes.
Que ce soit réduire la consommation de sucre, se sevrer d’une drogue ou échapper à l’emprise d’une ou d’un pervers narcissique, le chemin vers la liberté commence par rassembler son courage pour prendre une décision ferme et poser une action déterminée.
Choisissez de vous libérer, car chaque pas que vous faites vous rapproche d’une vie où vous êtes enfin aux commandes, libres et épanoui !
Références scientifiques : L’expérience sur l’addiction au sucre face à la cocaïne a été évoquée par Serge Ahmed, chercheur au CNRS de Bordeaux. Ses études ont montré que les rats préfèrent une solution sucrée à une dose de cocaïne, soulignant la puissance du sucre sur le circuit de la récompense. Des articles de vulgarisation sur ces mécanismes sont disponibles dans des revues comme Cerveau & Psycho et La Recherche . Pour des études plus détaillées, des bases de données comme PubMed et Cairn.info peuvent être consultées.
Geneviève Schmit – Octobre 2024
Je suis une addict du Pepsi sucré ce qui fait que je comprends mieux mon addiction donc oui l'article est très intéressant.
Petite info sympa: Ma psychiatre m'as dit que ceux de ses patients qui sont addicts aux sucres boivent tous du Pepsi et non du Coka. D'après mes recherches, le Pepsi est plus sucré que le Coka....
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