Aliénation parentale : quand la justice contribue à la rupture du lien parental

L’aliénation parentale est une mécanique redoutable, une forme de manipulation insidieuse qui transforme un enfant en instrument d’un parent contre l’autre, brisant des liens pourtant essentiels à son équilibre.
Ce phénomène, trop longtemps banalisé ou minimisé par les institutions, commence enfin à être reconnu comme une véritable violence psychologique, dont les conséquences peuvent être irréversibles.
L’affaire LD c. Pologne, jugée le 13 février 2025 par la Cour européenne des droits de l’homme, en est une illustration frappante, mettant en lumière les ravages de cette dynamique destructrice lorsqu’elle est amplifiée par l’inaction judiciaire.
Une mère évincée, une justice complice par sa lenteur
Dans ce dossier, deux parents polonais se sont affrontés dans une longue bataille judiciaire autour de la garde de leur enfant. La mère, pourtant initialement désignée par la justice comme parent gardien légitime, a vu son fils lui être arraché par un père manipulateur, violent, peu attentif aux besoins de l’enfant et totalement réfractaire aux décisions judiciaires. Celui-ci a mis en place des stratégies perverses pour éloigner l’enfant de sa mère et briser définitivement leur lien.
Malgré des décisions judiciaires en sa faveur, la lenteur de la justice polonaise a non seulement empêché toute restauration du lien maternel, mais a aussi, par son inertie, favorisé et entériné la stratégie du père visant à aliéner l’enfant, devenant ainsi complice involontaire d’une rupture irrémédiable et totale.
L’enfant, âgé de moins de cinq ans au moment où son père l’a soustrait à sa mère, avait atteint l’adolescence à 13 ans lorsque la justice, L’enfant, âgé de moins de cinq ans au moment où son père l’a soustrait à sa mère, avait atteint l’adolescence à 13 ans lorsque la justice, malgré ses décisions en faveur de la mère et la condamnation du père, a non seulement échoué à restaurer leur lien, mais a fini par lui retirer définitivement son autorité parentale, laissant l’enfant sous la garde exclusive de son père. Ainsi, bien que reconnu coupable d’entrave à l’autorité parentale, le père a conservé à la fois la garde et l’autorité parentale, consacrant la victoire totale du parent aliénant et laissant place à une aliénation parentale irréversible. Loin de protéger l’enfant, l’inaction judiciaire a entériné la victoire du parent aliénant, laissant place à une aliénation parentale irréversible.
Une reconnaissance judiciaire tardive mais essentielle
Ce jugement marque cependant une avancée importante : pour la première fois, une instance internationale a non seulement reconnu l’aliénation parentale, mais a également souligné l’implication négative de la justice dans ce processus.
En tardant à faire exécuter ses propres décisions, elle a, malgré elle, favorisé le rejet d’un parent aimant et protecteur au profit d’un père violent et manipulateur.
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L’urgence d’un changement de paradigme
Ce constat met en lumière l’urgence d’un réel changement dans la prise en charge des conflits parentaux. Désormais, la reconnaissance de l’aliénation parentale comme un facteur destructeur de l’équilibre de l’enfant doit s’accompagner de mesures concrètes :
- Des procédures accélérées pour éviter que le temps joue en faveur du parent aliénant.
- Des sanctions efficaces contre ceux qui entravent le droit de visite.
- Un accompagnement psychologique renforcé pour préserver la relation entre l’enfant et le parent victime.
Si cette affaire met en évidence une tragédie individuelle, elle marque également un tournant : la justice internationale commence à reconnaître l’impact de son inaction dans les ruptures parentales orchestrées, offrant un nouvel espoir pour les parents injustement évincés de la vie de leur enfant.
Le jugement dans l’affaire L.D. c. Pologne a été rendu par la Cour européenne des droits de l’homme le 13 février 2025.
Réf. : https://hudoc.echr.coe.int/hudoc/#{%22itemid%22:[%22001-241741%22]}
Geneviève Schmit – février 2025
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