Souffrance de la victime face à la justice

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Ces terribles pièges dans lesquelles tombent les victimes de violence conjugales et familiales

Vous rendre compte que la vie avec quelqu’un de violent ou avec des pervers narcissiques est souvent le début d’une épreuve très difficile à surmonter. Bagage de voiture porteur, l’étape suivante est loin d’être une sinécure.

Interview pour la rédaction d'Altantico

Dans votre article:  » La plainte et la justice face aux pervers narcissiques » , vous expliquez que « la plainte n’indique pas la fin d’un problème, mais bien le début d’un autre: celui d’être pris au sérieux ». En matière de divorce, quelles sont les principales difficultés rencontrées par celles qui font la demande?

Effectivement, la prise sincère de décision de se séparer, ou de divorcer d’un pervers narcissique est un choix étourdissant, affolant même. Ce choix signe un point de non-retour, et cela même s’il y a déjà eu des « menaces » ou des tentatives avortées dans le passé. Dans tous les cas, il y a une nouvelle dynamique relationnelle dangereuse qui se met en place.

En demandant, et parfois même en acceptant le divorce, la victime, homme ou femme, commet un crime de lèse-majesté; elle brise le pacte, elle brise l’image et devient la personne à abattre.

Ce moment ne doit pas être pris à la légère. L’idéal étant de prendre le temps de bien préparer son « coup », son dossier, et de mettre immédiatement à l’abri tout ce qui peut encore l’être. Il est essentiel que la victime se prépare à l’annonce de sa séparation ou du divorce. Il est impératif qu’elle sache se taire, garder le secret de son choix le plus longtemps possible tout en contre manipulant et en se préparant avec détermination.

Le temps joue contre la victime, le temps joue pour le pervers narcissique.

Le temps joue contre la victime car elle s’épuise, cherchant vainement à se faire entendre, à être crue, à être comprise et aidée. Elle s’épuise aussi dans la panique et l’inquiétude toute légitime qui la ronge. Elle s’épuise à lutter contre elle-même, contre cette partie d’elle qui souhaite rétablir le lien comme si … comme si elle pouvait sortir du cauchemar.

Le temps joue pour le pervers narcissique car son flair de prédateur aura su l’informer de ce qui se trame dans son dos et il saura mettre tout cela à profit pour créer des situations critiques pour sa proie. Il saura rassembler une foultitude de témoignages, plus ou moins sérieux, en sa faveur et bien sûr à charge de celle qui est maintenant l’adversaire à abattre.

Bref, le manipulateur pervers saura mettre à son profit tout ce qu’il a emmagasiné comme informations concernant sa proie, et ce depuis le début de la relation, ne reculant pas devant des révélations de confidences qui auront pour unique but la destruction de sa proie.

Les principales difficultés rencontrées par la victime sont: l’inconscience de l’enjeu réel, la difficulté d’être entendue en tant que victime, d’être crue et prise au sérieux, la difficulté de rassembler les preuves surtout pour ce qui concerne la souffrance psychologique. En effet, même si une loi place la violence psychologique au rang de délit, c’est la preuve qu’il sera bien difficile d’apporter pour que la justice puisse poser une condamnation. N’oublions jamais que la justice se base sur des faits prouvables…

Perdue dans ses émotions, souvent contradictoires, dans la panique et l’angoisse, la victime aura tendance à attendre de la justice ce qu’elle ne peut donner: la validation du statut de victime. C’est un deuil supplémentaire à faire, le deuil de la reconnaissance par la justice de la souffrance psychologique vécue, souvent durant des années.

La plus grande difficulté sera alors d’apporter la preuve du non prouvable… C’est là que des stratégies peuvent parfois se montrer efficaces.

Quelles sont les attitudes, comportements et procédures des personnes manipulatrices face à la justice? Jusqu’où peuvent-elles aller pour ne pas perdre?

Un pervers narcissique peut aller jusqu’à l’abject pour ne pas « perdre ». Perdre, perdre la face, est inconcevable pour lui et justifie tous les coups.

J’ai pris l’habitude d’expliquer aux personnes que j’accompagne de penser au pire qu’il ou elle puisse faire, et de se dire que cela ira surement au-delà de cela. La pensée du pire n’est pas là pour démoraliser, mais bien pour se préparer, pour tenter d’anticiper et ainsi vivre moins de surprises dans la procédure et, pourquoi pas, contre manipuler soi-même.

Il y a pourtant des constantes: Pour exemple, la partie adverse qui donne ses pièces la veille au soir de l’audience, si ce n’est dans le couloir juste avant que les portes du tribunal ne s’ouvrent. Que cela ne soit pas autorisé ne dérange nullement un pervers narcissique puisque, comme j’ai déjà pu le dire, tous les coups lui sont permis. Agissant avec une assurance déconcertante, cela passe bien souvent comme une lettre à la Poste!

C’est avec autant d’aplomb que le pervers narcissique, au travers de son avocat qui lui ressemble bien souvent, assène des mensonges qu’il faudra écouter en silence sous peine d’être mal vu par le juge. L’objectif est de détruire toute crédibilité de la victime et surtout, de la déstabiliser au plus haut point. J’appelle cela du terrorisme.

Il n’est pas rare que le pervers narcissique crée son insolvabilité. Il se met ainsi à l’abri de l’obligation de « donner » quelque chose à celle où celui qui lui fait affront. De la même manière, la motivation pour une garde partagée est bien souvent économique puisqu’ainsi il n’y a pas de pension alimentaire à payer. Donner un centime d’euro à son « adversaire » est probablement la pire souffrance pour un pervers narcissique.

Face à la justice, comme face à la Police ou les éventuels « témoins », le pervers narcissique saura convaincre de sa « bonne foi ». Il saura feindre à la perfection le mari (ou la femme) dévoué, voir bafoué devant les conciliateurs. Il saura montrer un calme Olympien et un esprit vif et ouvert devant les experts psychologiques qui n’y verront que du feu, alors que la victime, souvent dans un grand état de détresse psychologique pourra passer pour hystérique. Tous ces moments sont, pour le pervers narcissique, autant de scènes où il pourra exhiber ses talents d’orateur et de mime.

On peut également s’attendre à ce que le manipulateur pervers noie la justice avec des dossiers qui n’en finissent plus. Même avec la meilleure volonté du monde, le juge ne pourra trouver le temps de les décortiquer. Il en est de même pour la victime qui va tenter d’apporter la preuve de la perversion par la multitude d’échanges mails ou textos qui ne seront probablement pas lus ou en tout cas pas compris.

Comment se préparer à affronter le système judiciaire et réagir face à ces stratégies de déstabilisation ?

Se préparer à affronter un pervers narcissique dans un système judiciaire qui n’a pas les moyens de le déceler en tant que tel est extrêmement difficile, mais pas impossible.

Un bon accompagnement est indispensable et, comme me l’avait dit une de mes patientes, il faut « monter sa petite armée ». Elle va se composer d’amis fidèles, de la famille si elle est encore là. Il y aura également la présence d’un avocat qui, si possible, connait le comportement du pervers narcissique et saura anticiper les coups. Elle suivra les conseils d’une personne qui saura la préparer psychologiquement et l’aidera à réfléchir aux différentes stratégies et contres manipulations envisageables, et, si possible, bénéficiera d’un accompagnement dans la gestion du stress et des angoisses.

Une bonne gestion émotionnelle est vitale dans cette situation. Le climat de terreur dans lequel le pervers narcissique tente de noyer sa proie peut avoir raison d’elle. Cette gestion passe aussi bien par un bilan que fera le médecin, que par la prise d’Oméga 3, de vitamines, de magnésium marin, que par l’apprentissage de techniques simples pour gérer, ou mieux, anticiper les crises paniques. Pour cela il y a la cohérence cardiaque, la respiration pleine conscience, l’autohypnose, etc…

Il me semble essentiel que la victime ne se trompe pas d’objectif. La stratégie choisie, et la possibilité de réussite ne sera pas la même si la proie exige de faire reconnaître son statut de « victime » par la justice, et lui demande de désigner l’autre comme manipulateur pervers afin d’obtenir réparation, ou si elle se concentre sur la volonté farouche de survivre à ce drame en sauvant sa peau et celle parfois de ses enfants.

Les juges ne connaissent pas forcément ce fonctionnement, comment démontrer que ces personnes savent manier les principes juridiques, mentir et reconstruire toute l’histoire?

Non seulement les juges connaissent rarement le fonctionnement manipulateur pervers, mais il en est de même pour les avocats, la Police, les services sociaux, les experts psychologiques … Pour réellement comprendre ce mécanisme il faut l’avoir vécu soi-même.

Ce sera le rôle de personnes comme moi et d’autres, ainsi que d’avocats sensibles à ces comportements pervers qu’il revient de démontrer la manipulation, et, pourquoi pas, d’attaquer le pervers sur son terrain.

En alliance avec son avocat, la proie du pervers narcissique, va trouver ses points faibles pour les exploiter avec justesse. L’une des personnes que j’accompagne a pu voir ainsi son bourreau partir en vrille devant le juge offrant ainsi la preuve par l’image. Mais ce genre de situation reste rare et demande une grande préparation.

Le choix de l’avocat est essentiel dans ce cas de figure. Quels sont les risques de faire un mauvais choix, ou tout simplement avoir recours à l’aide juridictionnelle faute de moyens ?

Il est vrai que le choix de l’avocat va être extrêmement important pour la réussite de l’affaire et qu’il n’est pas simple de choisir cette personne qui va détenir entre ses mains les cartes pour jouer l’avenir. Je parle volontairement de « jeu » car il y a tellement de paramètres qui vont s’engager, que la réussite va plus tenir du hasard que du contrôle.

Il est indéniable que la préparation psychologique de la victime va être l’un des paramètres déterminant pour cette lutte. Son comportement avec l’avocat choisi va également être important. Il ne faut pas confondre « avocat » avec « thérapeute ». Chacun son métier, et, même si les avocats peuvent tout à fait se montrer compatissants et empathiques, ils ne sont pas là pour gérer les crises paniques et les actes inconsidérés qui pourront alors être posés. Ils ne peuvent matériellement pas lire et analyser les masses de mails que les victimes envoient. Ils n’ont pas qu’un seul client, et c’est parfois très difficile à gérer par les victimes qui prennent cela pour une mauvaise considération portée à leur souffrance.

Je pense même que c’est à la victime de « monter » son dossier, pour offrir à son conseil la meilleure situation pour l’analyser correctement et apporter une défense efficace. Mais pour cela, encore faut-il que la victime soit sortie de la panique et du piège du désir de revanche.

Un avocat désigné par l’aide juridictionnelle (AJ) ne sera pas mauvais en soi, mais il ne sera payé que pour une poignée d’heures par procédure, alors même que l’étude et le plaidoyer d’un tel dossier en nécessite très grande quantité. Pour exemple, un divorce contentieux est payé 900€ que l’avocat ne touchera qu’une fois celui-ci prononcé, donc, après plusieurs années. Pour une procédure devant le juge des affaires familiales (JAF), hors divorce, il touchera à peu près 300€ en 2018.On ne peut donc lui tenir rigueur s’il ne peut offrir tout le temps nécessaire.

Alors oui, les victimes ne sont pas toutes égales devant la justice mais, si elles arrivent à apaiser la colère qui gronde en elles, si elles arrivent à recentrer le débat sur l’essentiel, et si elles ont un peu de chance aussi, elles peuvent, comme beaucoup, sortir grandies de cette terrifiante expérience de vie.

Geneviève SCHMIT, experte dans l’accompagnement des victimes de manipulation perverse narcissique et auteure.

18 juin 2018 pour la rédaction Atlantico – Véronique Smee
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Geneviève Schmit.
J'aurais grand plaisir à lire vos interventions sur le Facebook qui vous est dédié :
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Genevieve Schmit

Spécialiste de l'accompagnement des victimes de manipulation perverse narcissique, j'ai élaboré un protocole thérapeutique adapté et accessible à distance. Les séances sont possibles par téléphone ou visioconsultation, garantissant une flexibilité et une confidentialité optimales. Pour convenir d'un rendez-vous, je vous invite à me joindre au 06 43 43 15 79 et à me laisser un bref texto. Je m'efforcerai de vous recontacter dans les plus brefs délais

10 commentaires :

  1. Une fois de plus, je lis ici mon vécu depuis plus de un an … Départ durant ma nuit de travail puis interdiction d approché ma puce et pendant que j essayé de comprendre, Mme déposée des plaintes qui ont mis le doute sur ma personne, j ai toujours étais très propre mais les dires d une ex ont une valeur supérieure à la présomption d’innocence.
    Me voilà sans ma puce et donc sans âme depuis son enlèvement par sa mère, mère qui joue a merveille le rôle de victime et moi papa costaud et flic de surcroît donc violent c est bien connu
    Mais il est vrai que vos écrits refletent parfaitement notre vécu, les services sociaux, protection à l’enfance, juges tombent tous dans son panneau. Même ma puce écrit que je suis méchant avec elle alors que je ne l ai plus tenue dans les bras depuis plus d’un an…. Elle qui écrivait vouloir resté avec moi lorsque cette p.n l a enlevé de notre cocoon familial
    Aujourd’hui j ai une filles de 23ans qui vit avec elles et qui est anorexique
    Une deuxième qui vit moins et se porte mieux
    Toutes sont sous la coupe de leur maman
    Il est incroyable que de tels agissements continu en France.

    • Merci Fabian pour ce témoignage poignant.
      Oui, cela existe en France… et nous sommes pourtant « privilégiés »
      Cela existe aussi bien pour les hommes, et vous en témoignez, que pour les femmes…
      Que faire ?
      Ce n’est pas faute de tenter de sensibiliser la justice…
      Bon courage! Geneviève SCHMIT

  2. bonsoir ,

    Comme vous l’ ecrivez si bien, c’est la doubel voire triple peine , on ajoute de la souffrance à la souffrance. Comme beaucoup de victimes que ce soit de maltraitance ( mère PN ) on est pietinnée et fracassée et eux vivent tres tres bien et ne sont jamais inquiétés malgré des actes tres graves …si vous ajoutez à cela una ccident de la route, une pathologie que els médecins français n’ont jamais vu, vous tombez dans un cauchemar, vous perdez tout et la mère PN s’y engoufre de nouveau …allant jusqu’ à me nuire aupres d ea compagnie dl’ assurance pur laquelle elle travaille apre avoir servi al justice…elle est allée jusqu’ a m’infliger des coups sur mes blessures pour que j » ai mal pour quelquechose » car à l’ evidence mes problemes de santé c’est de la comédie puisqu’ elle m’a toujorus traitée comme une moins que rien , un chien reçoit plus de considération..lapudeur m’ empêche de donner des exemples tellement on sent souillée…je m’ effondre …et maintenant apres m’ avoir promis un appartement en donation qui m’a fait perdre un an, elle entame une procédure d’evictionnpar l’ intermediaire d’una avocat …ça vaut pas cher une vie en France, c’est un pays dont le systeme maltraite els victimes que ce soit les enfants, les femmes ou els victiemes d’ accident …et moi ej cumule tout …comme mon pere qu’ elle a suicidé puis récupéré le pactol elle va m’ achever et tout cela sans jamais être insquiétée ..comme vous dites la justice juge en droit et même en droit vous recevez parfois des courriers arbitraires qui vous informent la veille de l’ audoance qu’ils ne tiendront pas comte de çi ou cela …dire que je suis en colere et detruire est un euphémisme …il faut le vivre et passer par tout cela pour se rendre compte de la cruauté d’un tel ssysteme , des gens qui bousillent des vies s’ entirent et les victimes elles prenneent perpetuité et sont bancales à vie quand les bourreaux vivent tres confortablement …pour ma part je la compare a ces nazis assis sur le sbanc des accusés et vieux drappés dans leur fausse dignité et apparente respectabilité toisent les jurés et ont l’ air de se demander ce qu’ils font là ….je suis une merde , qu’on a eu droit de pietinner au sens propre comme au figuré, mon temps ma vie ne valent rien …il faut lui mettre sans arret le nez dans son caca et ses ambivalences ..c’est ahurissant ce qu’ elle est capable de vous sortir et le pire c’est que vous obersevez ses « pattern behaviour » et elle n’ en a même pas conscience …mais surtout préservez son « image » et pour se faire elle n’ hesite pas à vous dénigrer , sa propre fille ce qui lui a valu des tours car certains de ses conjoints se sont sentis libres de tenter la chose aupres de moi et d’ avoir des gestes, des trucs inavouabels et inappropriés et ensuite c’et ma faute alors on tente de m’ etrangler , l’un me tient pendant qu l’ autre m’ étrangle puis on appelle la police car je suis chez elle et on tente de me faire interner ..je me vois ligotée , malmenée blessée par 6 gendrames , injectée etc..passer uen nuit sur une urgence osychiatrique pour voir un psy, vous demander un verre d’ eau on vous répond méchament que vous n’ êters pas à l’ hotel …je pourrais écrire un livre …on tolère tout cela en France, l’ inceste ce n’ est pas nouveau et tellement répandu , la maltraitance etc…si ce n’ etait pas toléré il n’ y aurait pas tant de vies fracassées …la responsabilité est à tous el sniveaux …que ce soit pour mon accident ou par ma naissance je n’ ai pas choisi de subir cela , le sentiment d’injustice …et le suicide apparait comme la solution tellement one st fatiguée et écoeurée mais ils gagnent …à tous les coups ..on vous répond « vous n’ avez qu’ à plus els frequenter » …ben voyons

  3. Bonsoir Madame Schmit,

    Ma mère et moi sommes très inquiètes pour mon frère et sa petite fille de trois ans. En effet, il y a eu un gros clash entre mon frère et sa compagne, 1 semaine et demi environ. Ma mère et moi avons été témoin de faits significatifs et édifiants depuis plusieurs années concernant la personnalité de sa compagne. Mais là, elle a montré son vrai visage de psychopathe et va trop loin dans sa haine. Elle est PN. Mon frère est toujours dans le déni et il idolâtre cette horrible femme. Et le comble est qu’elle est psychologue clinicienne. Nous ne savons pas quoi faire et essayons de faire prendre conscience à mon frère de la vraie personnalité de la femme avec qui il a partagé sa vie depuis 9 ans. C’est difficile.

    Pouvez-vous nous apporter un conseil concernant cette histoire ? Faut-il que l’on vous appelle ?
    Merci pour votre soutien
    Cordialement

    • Bonjour,
      Je pourrais surement vous apporter quelques suggestions d’attitudes ou de comportements avec lui pour l’aider à ouvrir les yeux.
      Vous l’avez compris, rien ne peut se faire sans sa volonté…
      Etre psychologue n’est pas le gage d’un esprit sain 😉
      Appelez-moi si vous souhaitez un rendez-vous, peut être avec votre mère en même temps.
      Bon courage, Geneviève SCHMIT 06 43 43 15 79

  4. Après m’etre Battue contre le diable face à un tribunal et que la procédure touchait à sa fin le diable s’est suicide …. il m’a laissé noyer dans des dettes impossibles à gérer des malversations qu’il a faite de façon à être insolvable ….. un dernier clin d’oei De sa part «  même mort je t’emmerderai encore «  …. son travail de sape a bien fonctionné car plus de famille peu d’amis pas de collègues il a réussi à faire le vide autour de moi …… un autre combat s’annonce pour ne pas le retrouver à la rue avec les enfants car n’etant Pas divorcée je suis héritière de sa merde ….!!!! C’est un cercle vicieux où je ne vois aucune issue c’est horrible ! Je dois avancer pour mes enfants mais bon dieu que c’est dur de garder la tête hors de l’eau !

  5. C’est moi où vous avez retravaillé votre article ? En tout cas, la nouvelle lumière que j’y perçois est fort agréable

    Il y a un point que vous avez souligné et qui m’a valu mon salut en quelque sorte : monter son propre dossier en plus de celui de l’avocat.

    Tracez tout, retranscrivez, par écrit mail ou LRAR, même les échanges oraux. Vous verrez les erreurs de jugement, de communication des uns et des autres fuser. Vous verrez les gens se défiler, changer d’orientation dès lors où ils se rendent compte de leurs erreurs (école, assistance sociale, avocat, police…). Il ne s’agit pas de les insulter mais de leur rafraîchir la mémoire, leur rappeler la juste chronologie des faits et leurs responsabilités.

    Circonscrivez donc cette chronologie, vous verrez, c’est plus qu’utile. Votre mémoire en prendra un coup, et après des mois et des années de tiraillements où votre PN change d’angle et méthode d’attaque, vous serez bien content d’avoir votre fil d’Ariane.

  6. Bonjour et merci pour votre travail précieux !
    Cet article est édifiant et tellement vrai.
    Je viens de passer en procédure d’urgence face à un mari PN qui a détourné à son profit tout notre patrimoine, qui a organisé une pseudo insolvabilité et m’a laissé dans un dénuement total : procédure d’expulsion, aucun revenu, … vol de mon passeport, classique donc !
    La JAF du TGI a condamné fermement et avec exécution immédiate le personnage malgré les mensonges et autres allégations.
    Celui ci refuse l’exécution du jugement et attend tranquillement huissier et autres procédures de recouvrement.
    Il se délecte pendant ce temps de ma situation.
    Nous passons mardi 20 novembre devant la JAF pour l’ONC cette fois-ci.
    Y aurait il une ressource judiciaire « efficace » et qui pourrait ébranler la stratégie du PN ?
    Y a t il déjà eu une jurisprudence dans ce sens ?
    La justice y gagnerait grandement, car cela désengorgerait les tribunaux et permettrait aux victimes d’être enfin respectées.
    Merci par avance pour votre éclairage.

    • Merci pour ce témoignage qui, malheureusement, est semblable à tellement d’autres…
      L’organisation de l’insolvabilité semble être une grande habitude de ces individus.
      La seule personne qui puisse réellement vous guider à ce stade serait un bon avocat.
      Bon courage, Geneviève

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