Drame des enfants piégés auprès d'un parent pervers narcissique.
L’enfant est une proie facile. L’enfant est totalement innocent.
Il n’y a rien de plus triste que de voir se débattre les enfants de pervers narcissiques. La plus grande peur étant souvent qu’ils le deviennent également.
Mais un autre danger, et non des moindre, les guette : le désespoir.
Incapable de faire face au père ou à la mère perverse, l’enfant peut soit se replier sur lui-même et ne plus exister, soit se débattre frénétiquement, comme un oiseau enfermé dans une pièce en verre.
Entre ces deux extrêmes et suivant la personnalité de l’enfant, tout un éventail de troubles de comportements peuvent se révéler.
Ensemble, veillons sur eux.
Ensemble, apprenons leur à nager en eaux troubles.
Le rôle des parents protecteurs:
Sans pour autant se substituer au psychiatre, au psychanalyste ou au thérapeute, le parent protecteur doit les aider à comprendre ce dans quoi ils sont plongés. Dire la vérité est essentiel, mais encore faut-il le faire avec des mots adaptés à leur âge et à la situation . En renforçant leur lien sécure vous les aiderez à se défaire de l’emprise, à reconnaître les mensonges, à construire une bonne confiance en eux ainsi qu’une belle image d’eux même et à gérer leurs émotions. Pour peu que le parent protecteur fasse également un travail similaire, et avec ces outils-là, l’enfant aux prises avec un parent pervers manipulateur aura les ressources nécessaires pour y faire face.
N’oublions jamais que l’enfant a deux parents, et que l’exemple du parent protecteur qui a su se libérer de l’emprise perverse, participe activement à l’évolution de celui-ci. Rappelons aussi que l’enfant apprend bien plus de ce qu’il voit, que de ce qu’on lui dit! Ceux et celles qui ont un enfant dans le piège toxique d’un comportement pervers, doivent cesser de culpabiliser et peuvent s’appuyer sur leur instinct maternel ou paternel pour agir. Le plus tôt est toujours le mieux ! Vous pourrez lire et relire dans ce site qui vous est dédié, les articles que j’ai écrit pour vous afin de vous aider au mieux en attendant, peut être, d’avoir une consultation individuelle dans laquelle nous pourrons aborder, sans culpabilité, plus précisément votre propre situation dans la relation toxique. Courage !
Méthode « Voix de l’Enfant Face au Juge« © : un accompagnement respectueux et ponctuel en quelques séances, conçu pour aider les enfants à formuler clairement leur demande devant la justice, sans être pris dans le conflit parental.
Que risque l'enfant d'une ou d'un manipulateur pervers narcissique?
Qu’on le veuille ou non, l’enfant se trouve au milieu du champ de bataille des parents. Il es devient généralement l’enjeu principal. Quel que soit son âge, il est illusoire de croire qu’on puisse lui épargner les ondes de choc puissantes que génère la lutte acharnée et la perversion de ses parents.
L’enfant sera alors le témoin involontaire de la perversion narcissique, des jeux de séductions et de pouvoirs, des souffrances immense du parent sous l’emprise que le bourreau fait passer pour folle.
Sans le moindre scrupule, l’être manipulateur et pervers sacrifiera son enfant sur l’autel de son ego surdimensionné.
Pour un grand manipulateur pervers, l’enfant n’existe pas en tant qu’être humain. Il n’est là que pour servir ses intérêts personnels les plus sombres, son objectif ultime étant de détruire l’autre conjoint.
Bien trop souvent dans les relations toxiques, le parent qui passe pour victime aussi bien que la ou le manipulateur narcissique, utilisent leur enfant comme confident des souffrances vécues. C’est en soi un comportement pervers et extrêmement toxique.
Ce n’est pas la place de l’enfant que celle d' »oreille bienveillante« , et pourtant, il semble vraiment difficile de ne pas se laisser aller à ces confidences.
La solitude de la victime est peut être en grande partie responsable de ce mécanisme pervers…
Malheureusement, l’enfant n’échappera pas à l’emprise du parent toxique…
Piégé dans un jeu pervers, l’enfant ne peut qu’être influencé par l’emprise psychologique et les mécanismes pervers qui sont l’expression du mode de communication principal de la famille.
Il ne peut fuir au plus vite, donc, l’enfant va s’adapter. S’adapter pour moins souffrir, s’adapter pour ne pas mourir.
Ce comportement n’est pas pathologique, il est même « sain » dans ce contexte, et, cela même s’il use du même système pervers que le parent toxique. Il y a de fortes chances qu’une fois libéré de l’emprise, et pour peu qu’il y soit aidé, il abandonne les comportements pervers et puisse retrouver l’empathie qui aurait dû être sienne.
Suivant la personnalité de l’enfant et la situation stratégique de la guerre que se livre le couple, celui-ci sera ignoré, broyé, ou choyé comme un trophée.
Lorsque l’enfant correspond à ce que le narcissisme sans mesure du pervers narcissique, homme ou femme, souhaite, il deviendra son trophée, son « mini moi » comme j’ai pu l’entendre plusieurs fois.
Pour satisfaire au besoin de la personne manipulatrice, l’enfant se coupera de lui-même afin de se fondre dans l’autre.
Incapable de communiquer, le parent manipulateur comme le parent protecteur risque d’utiliser l’enfant comme messager. C’est pour lui une situation effroyablement destructrice qui risque de faire se développer en son côté pervers, surtout aux abords de l’adolescence.
Piégé entre deux « vérités » diamétralement différentes, l’enfant piégé dans la perversion narcissique de ses parents, ne sais plus où donner de la tête, ne sais plus qui croire. Il va se trouver écartelé en voulant faire plaisir aux deux parents qui pourtant ont des attentes que tout opposes.
Le conflit de loyauté est un sentiment ressenti par l’enfant lorsqu’il a l’impression qu’il est contraint de prendre parti pour l’un de ses parents à l’occasion d’un conflit parental ou lorsqu’il est contraint de faire un choix ou qu’on lui demande de cautionner ou non un comportement.
Il est évident que dans le cas d’une relation perverse chez ses parents, le grand écart est total. Son cœur ne peut qu’être déchiré ce qui amène inéluctablement une immense souffrance intérieure et parfois des troubles de comportement.
Il arrive que l’enfant ne soit d’aucune « utilité » pour l’esprit pervers. Cela peut provenir du manque d’intérêt profond que l’esprit pervers a pour sa progéniture…
C’est peut-être une « chance » pour lui d’échapper à la relation toxique…
L’enfant, surtout dès la préadolescence, risque fort d’exercer son emprise sur le parent protecteur. C’est l’une des conséquences perverses qui séduira peut-être l’adolescent qui jouira de cette sensation de puissance. L’enfant essayera de combler sa faille narcissique en tentant d’écraser l’autre.
C’est extrêmement douloureux pour le parent protecteur qui verra s’éloigner son enfant manipulé par le parent toxique.
Comment aider l'enfant d'une, ou d'un, manipulateur pervers?
Nous pouvons, et nous devons, aider les enfants qui sont contraints de vivre auprès d’un parent manipulateur pervers narcissique ! Notre rôle de parent protecteur est de leur apprendre à « nager en eaux troubles » dès leur plus jeune age…Aider un enfant vivant dans un contexte de manipulation.
Règles de base pour aider l'enfant d'une, ou d'un, pervers manipulateur:
- La parole vraie!
Il est important de dire aux enfants la réalité de la situation, des faits, sans tomber dans l’interprétation tout en s’adaptant bien sûr à l’âge de l’enfant. - Poser des limites!
Les enfants ont besoin des limites pour grandir en sécurité.
Ils apprendront aussi que les limites peuvent être différentes chez l’un ou chez l’autre. - Bien/mal:
Aider vote enfant à bien comprendre la différence entre le bien et le mal. - Apprendre à s’intégrer dans ses valeurs:
Avec lui, travailler sur les « valeurs familiales« . - Apprendre à faire confiance dans la voix de leur coeur:
Cette technique que je vous apprendrai, l’aidera à accorder plus d’importance à ce qu’il « ressent » qu’à ce qu’il « pense ». Cela contribuera à cour circuiter le lavage de cerveau et l’aidera à sortir de l’emprise. - Aider à prendre conscience de son propre pouvoir:
L’enfant, de par sa position, n’a pas le droit de se rebeller, surtout chez le parent toxique. Pourtant, il a un certain pouvoir. Le savoir, et en user à bon escient le sortira d’une double contrainte terriblement douloureuse.
Quand l'enfant d'un parent PN est devenu adulte...
Témoignage de Marie, (55 ans),
Bonjour Geneviève, un petit SMS pour vous dire merci …pour ce que vous m’avez dit concernant ma maman. Je l’ai vue hier, et j’y suis allée en repensant à tout ce que vous m’avez expliqué …et je l’ai écoutée avec un autre angle de vue (ce n’est peut-être pas la bonne expression, je n’en trouve pas d’autres. ) . En-tout-cas ,j’ai essayé de la voir en mettant de côté mes émotions, mais avec bienveillance ( là encore ce n est pas le bon mot, mais je n’arrive pas à exprimer mon sentiment avec un autre mot ).
Grâce à vous, et à moi, je suis aujourd’hui certaine que quand elle partira, je serai « sereine » et dans mes valeurs …j accepte qu’il ne faut pas attendre ce qui n’est jamais venu et ne viendra jamais …et je me rends compte à quel point elle a fait ce qu’elle a pu …et c’est très bien comme ça.
Vous pouvez mettre mon témoignage ds votre livre d’or dans lequel vous avez toute la reconnaissance de toutes celles et ceux que vous aidez. Je continue mon chemin vers la résilience vers laquelle vous me guidez.
C’est ensemble, vous avec votre amour, et moi avec mon expertise que nous allons pouvoir aider votre enfant !
Vidéos
Cette vidéo apporte plus de précisions sur différents aspects de la perversions faites aux enfants tout en apportant quelques témoignages d’abus et de manipulation.
Parlons en !
Pour toutes consultations à distance, laissez-moi un texto au 06.43.43.15.79
Geneviève Schmit.
Facebook pour les victimes de violence psychologique et de manipulation perverse. Soutien.Psy
« Ces personnes totalement sous emprise sont paralysées » : le jour où la croyant moins dangereuse que mon père, j’ai fini par demander à ma mère de me protèger, elle m’a énergiquement répondu « si tu me demande de choisir entre ton père et toi, sois assurée que je serai toujours du côté de ton père » Etait-elle paralysée ? Ma mère n’était pas du tout sous emprise elle menait en douce parce que mon père était rarement là, une vie qui la satisfaisait totalement. Bien loin de déprimer, elle a toujours été très joyeuse et dynamique à mes dépens de dépressive
Le problme c’est que tous les psy se passionnent pour les malheurs des conjoints de PN et se désintèressent totalement de ceux de leurs enfants
« totalement sous toutes les mères ne trouvent pas nécessairement de démasquer et faire face pour protèger leurs enfants » Elle leur trouve des excuses au lieu de s’indigner des 9 mères sur 10 qui laissent faire sans rien dire : l’un de mes principes de survie est de bien se renseigner pour se défendre et survivre. Manifestement, le travail de reconstruction du parent complice l’intèresse beaucoup plus que secourir les enfants avant qu’ils ne soient totalement brisés
Et que diable vous n’avez jamais entendu parler de l’abominable parent complice sans qui le PN serait peu de chose !
En pleine puberté mon père PN me compare à une prostituée de ses connaissance qu’il exècre en présence de ma mère qui ne moufte pas.
Ma mère me disait souvent que mon père m’adorait. Je nageais dans la confusion.
Je crains que vous ne soyez pas apte à me comprendre et à remédier à mes infinies blessures.
Mes 2 filles adorent ma mère et m’en veulent à mort d’avoir raconté mon histoire