Comment survivre à un père ou une mère pervers narcissique ?
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Côtoyer un manipulateur, un pervers narcissique, est très souvent néfaste et destructeur.
Mais quand cette personne se retrouve dans la sphère familiale et que l’on doit vivre avec, comment gérer cette relation si complexe ?
« Quand mes parents ont divorcé, mon père m’a très vite fait comprendre que je devais être là pour lui » confie Fanny, jeune avocate de 31 ans. « Pendant des années j’ai essuyé ses larmes, mais je n’avais rien en retour si ce n’est du mépris. Mon père était un père idéal aux yeux de tout le monde, mais à la maison il montrait un tout autre visage, j’en ai beaucoup souffert ».
Le pervers narcissique se caractérise par deux traits de personnalité très distincts : « La personnalité narcissique est extrêmement égocentrique d’une part, et d’autre part il a une grande immaturité émotionnelle. Son âge émotionnel s‘est figé à 5-6 ans et il adopte au fil du temps un comportement de celui d’un pré-adolescent. Il est attiré par tous les extrêmes, « je t’aime très fort », « je te déteste », il a une incapacité à gérer les frustrations, une image de soi primordiale, un caractère boudeur, il punit, il râle… » explique Geneviève Schmit, thérapeute spécialisée dans l’accompagnement des victimes de manipulateurs.
Enfant, il est assez difficile – voire impossible – de se rendre compte qu’un de ses parents se comporte ainsi. Une prise de conscience souvent très longue, comme nous explique notre thérapeute : « De lui même l’enfant va pouvoir réaliser qu’il se trouve dans ce système lorsque sa propre maturité émotionnelle commence à dépasser celle du parent toxique. À ce moment là, il y a souvent un clash, soit l’enfant se soumet au parent toxique parce que c’est ce qui est le plus confortable pour lui, soit il va chercher le moyen de nager en eaux troubles. »
Une situation difficile, que Fanny, 31 ans, a vécu à la sortie de l’adolescence : « Vers mes 18-19 ans, j’ai commencé à réaliser que mon père avait une emprise terrible sur moi, mais je me sentais totalement prisonnière de cette relation. Pendant quelques années j’ai décidé de faire le dos rond pour ne pas le brusquer, mais cela n’a pas duré ».
Parent pervers narcissique: Partir ou rester ?
Vivre avec un parent pervers narcissique est un vrai combat, et s’en défaire est extrêmement compliqué car cela peut rapidement nous faire perdre tous nos repères, toute confiance en soi. À l’âge adulte, il est important de faire un travail de reconstruction comme le conseille Geneviève Schmit : « Un individu qui a une bonne image de soi retrouvée, une stabilité, pourra trouver la bonne position par rapport au parent toxique. »
Pour se défaire de cette relation étouffante il n’existe pas beaucoup de solutions :
Soit on s’éloigne du parent toxique, on met des distances, on coupe les ponts mais sans culpabiliser. Soit on agit avec suffisamment de recul, presque comme si c’était une personne étrangère, comme un infirmier qui gère un malade, mais cela demande beaucoup de stabilité émotionnelle.
En somme, il faut partir ou agir mais surtout parvenir à se défaire de cette emprise, qui parfois relève de la manipulation affective : « Le parent toxique peut se faire passer pour victime, ou se montrer comme s’il avait besoin de l‘autre. L’enfant, même à l’âge adulte, va se sentir responsable du bonheur et du bien-être du parent toxique et va essayer d’aider ses parents qu’il n’arrivera, en réalité, jamais à aider. »
Face à un parent toxique, le réel risque est de passer à côté de sa propre vie pour s’occuper de sa mère ou son père. Un risque que Fanny a décidé de ne pas prendre : « J’ai réussi à m’affirmer vers mes 21 ans. Un jour j’ai dit stop, plus rien ne pouvait m’atteindre venant de lui. Aujourd’hui je me suis libérée, je vois toujours mon père mais j’ai instauré beaucoup de distance. » Et de conclure : « Son mal-être ne me touche plus, je me suis fait ma carapace, mais je n’arrive malgré tout pas encore à lui lâcher entièrement la main ».
Merci à Geneviève Schmit, auteure de Le manipulateur pervers narcissique – Comment s’en libérer – Victimes, prenez le pouvoir sur votre vie ! .
Plus d’informations sur www.soutien-psy-en-
La reproduction intégrale de mon écrit est autorisée. Cependant, mon nom complet ainsi que le lien actif de la page du site internet http://soutien-psy-en-ligne.fr ou/et https://pervers-narcissiques.fr est obligatoire. Vous remerciant de votre compréhension ainsi que de l’intérêt porté à mon travail, Geneviève Schmit. . . © Geneviève Schmit, experte dans l’accompagnement des victimes de manipulateurs pervers narcissiques. J’aurais grand plaisir à lire vos interventions sur le Facebook qui vous est dédié: Facebook pour les victimes de violence psychologique et de manipulation perverse. Soutien.Psy
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@Didou Comment voulez vous attirer l attention sur les pn et leur dangerosité. Cela ne peux être compris -et encore que par certains- que par ceux qui ont approchés un pn. C est d autant plus impossible à expliquer que les pn ont un premier abord « parfaitement normal » et même le plus souvent plus charmants, et attirants que le commun des mortels.
Vous vous imaginez en train de décrire le monstre que vous êtes seul à voir a quelqu un qui le trouve au contraire très sympathique voire « un ange tomber du ciel »
C est vous qui passeriez pour un détraqué !
En fait il faudrait que les juges, magistrats de toutes sortes, policiers, éducateurs etc etc aient rencontrés un pn une fois dans leur vie pour qu ils ne puissent se faire avoir par les pn, les confronter lors des procès, gardes d enfants etc
Mais ça c est purement utopique.
Quand j en vois, et que personne ne s en aperçoit j ai envie de hurler. Mais à quoi servirait de hurler dans le vide? A part « m égosiller » inutilement. La seule chose -the last but not the least- que je puisse faire c est de me protéger en m éloignant. Et ça c est extrêmement salutaire. Je remercie la vie, Dieu, mon ange gardien, moi pour cela.
Le propre des manipulateurs est d’agir de façon dissimulée et de se créer une image valorisante. Ils se méfient de tout et de tout le monde, prévoient, anticipent, hyper vigilant aux moindre changements même en détails. Ne laissent que de rares preuves derrière eux.
Pour les confronter comme vous dites il faudrait une avancée majeure scientifiquement parlant car à ce jour je ne crois pas qu’il y ait de test irréfutable pour diagnostiquer cette « pathologie » (à intensité et géométrie plus que variables). Par les techniques déployées par le MPN (gaslighting (à la mode) dissonance cognitive, triangle de k par ex) il presque impossible d’apporter une preuve recevable en justice. Il faudrait aussi dans ce cas admettre un taux énorme d’erreurs judiciaires (et il y en a déjà beaucoup ) comme dans l’armée ou la recherche un taux de pertes acceptables ! On. Parle de vie humaine pas dun vulgaire objet. Mais Pourquoi pas puisque ça existe déjà! Ça n’est pas souhaitable et ne servira sûrement pas la cause des victimes
Il ne faut pas se tromper sur le rôle de la justice (ne pas mélanger les systèmes judiciaire, socio-éducatif ou de santé. « La justice dit le droit, pas le juste » et j’ai envie d’ajouter « encore heureux ! L’appréciation du « juste » étant personnelle et extrêmement manipulable… Ce serait la porte ouverte à toutes les dérives.
En outre qu’attendez-vous vous de la justice’? La justice peut « reconnaître » le statut de victime de façon implicite, accorder un dédommagement financier à hauteur du préjudice (souvent compris comme le prix de sa souffrance ) pas simple à évaluer, sanctionner de différentes façons (privation de certains droits…) des peines extremement variables laissée à l’appréciation souveraine du juge et en fonction l’infraction PROUVÉE. Le juge doit en outre se fonder sur un texte pour justifier sa décision sinon on n’est plus dans un État de droit.
Enfin comment demander au système judiciaire de reconnaître les pn alors que les psychiatres eux même ne le font pas, le pn n’est pas classifié au dsm V. Je ne m’avancerai pas plus dans ce sujet car contrairement au droit je n’ai pas assez de connaissances en matière psychiatrique pour la ramener. Pour autant je trouve justifié que la justice ne sanctionne pas les gens sur la base d’une pathologie qui n’existe pas en médecine. Comprenez bien mes propos je ne dis pas qu’il ne faut pas sanctionner les personnes malfaisantes dont ceux nommé communément pn ou MPN bien au contraire. Je dis que chacun son rôle et qu’avant de se plaindre de la non prise en compte par le système judiciaire, les psychiatres doivent faire leur boulot et établir l’existence de la pathologie pn et l’inscrire dans leur propre système de classification (au demeurant très contestable selon moi).
Pour finir, en se concentrant sur l’étiquette pn duquel elle a affublé son agresseur la victime dessert sa cause devant la justice. Non seulement elle passe à côté de ce qu’elle pourrait en obtenir, et souvent passe pour une personne obsessionnelle, hystérique ou autre (ne pas négliger l’effet d’entraînement – de groupe ou meute- d’Internet. Pour s’en convaincre il suffit de lire certains témoignages ou répétition de messages caractérisant SON pn avec l’évidente facilite de l’ignorance et l’associe à toutes les injures possibles. En lisant avec attention vous pourrez aussi repérer les fausses victimes ou les pn déguisés – j’en ai repere une qui a laissé pas moins de 69 messages en 6 mois sur la même page! Quelle patience Geneviève! Mais est-ce vraiment productif pour les vraies victimes? Pas sûre parce que ça décrédibilise et ça contribue à alimenter fausses informations faux débats fausses solutions vraies arnaques vrais charlatans ou autre groupes d’influence … Ben oui ça fait marcher le commerce …Non? Je ne vise pas ce site Geneviève qui est sérieux et bien fait et m’a personnellement beaucoup appris. Ni aucun en particulier mais plutôt tous en général car sur internet les conneries et la connerie se reproduisent plus vite les chats! Et contrairement au célèbre adage, plus la connerie va être répétée plus on va la tenir pour vraie! Donc prudence restez objectifs le bon sens sur position ON et le cerveau alerte (non non il ne sert pas qu’à tenir les oreilles ;)!) apprenez et chercher même si la bonne information est rare elle se trouve. Et puis de grâce ne suivez n’importe quel conseil de n’importe quel site sous prétexte que le discours colle à votre ressenti…. Votre ressenti c’est le marketing c’est leur business alors c’est sur que ça va coller! Les conséquences c’est vous qui les subirez par contre et ça c’est une certitude pas du virtuel!
Donc pour ce qui est de la justice tirez en le meilleur parti mais n’attendez pas plus (ce serait illégal qu’elle vous donne plus…)
Et si vous avez besoin d’informations adressez-vous à des professionnels dont vous avez vérifié les qualifications et surtout sur internet (ça ne viendrait pas à l’idée de suivre aveuglément les conseils du cordonnier pour ce qui concerne votre problème de plomberie? J’espère! Ben là c’est pareil et même pire car il y a intérêt financier et anonymat donc non responsabilité!
Pardon Geneviève pour ce long discours vous pouvez supprimer ce qui ne vous semble pas utile dans problème.
Avec toute mon affection et mon soutien aux victimes
Bonjour So,
Je viens de prendre conscience à 36ans que ma mère était PN.
C’ est une souffrance quotidienne. Famille décimée, incapacité de se réaliser, perte totale de confiance en soi….
Je suis désormais dans l’acceptation et commence ma reconstruction.
Je souhaiterai savoir si vous connaissez des groupes de paroles où l’on puisse échanger librement à propos notre expérience vécue.
Merci pour votre retour.
Je souhaite à toutes et tous de prendre conscience de l’emprise, d’accepter la situation actuelle dans laquelle ils se trouvent de façon à pouvoir se reconstruire, et je vous confirme que cela est possible.
Ne perdons jamais espoir.
Bonjour,
Suite aux agissement d’un PNM médecin qui opère depuis de longue année,
peut on distribuer un tract (non ciblé) dans les boites au lettre pour mettre en garde les éventuelles futures victimes sur les PNM en général afin de les sauvés ?
Est ce légal ?
Merci par avance
Anonyme je suppose …
Cela s’appelle de la diffamation, et cela même si c’est réel, ou atteinte à l’image de l’autre.
C’est donc un délit.
Oui anonyme,
ou faut il crée une association pour ce droit ?
Car si personne n est cité ce ne peut pas être de la diffamation juste de l’information, mise en garde que cela existe, non ?
Réveillé l attention des éventuelles victimes seulement pour leurs éviter de souffrir plus tard.
Je ne comprendrais jamais que l’on ne puisse pas avertir les victimes avant qu’elles le deviennent, car rien n’est mis en place avant pour leurs éviter cela !!
Elles sont victimes de leur ignorance face a l’existence de ces personnages toxique.
il y a un manque d’informations certain.
Je crois que je l’ai enfin fait il y a dix minutes, lorsque ma mère est partie. Ce n’est pas elle que je pense être perverse (quoique…) mais mon père et leurs histoires me tuent à petits feux.
Il y a deux ans elle a découvert qu’il la trompait avec la meilleure amie de la famille (à la poubelle tous les souvenirs d’enfance) et ma l’a fait « deviner » si maladroitement (en me demandant ce que voulait dire un échange de texto pourtant salaces et explicites…j’ai mis beaucoup de temps à m’en remettre)que j’ai évidemment explosé. Ma mère n’a jamais osé tenir tête à cet individu très violent verbalement et psychologiquement, rageux, borné et fermé. S’en est suivie une violente engueulade entre lui et ma soeur et moi quand ma mère nous a quasi forcé par les sentiments à venir chez eux pour son anniversaire. Cette année-là, il ne m’a même pas contacté pour mon propre anniversaire, plus tôt. Nous en sommes presque venues aux mains et je vous laisse imaginer la violence impossible à oublier de ce dernier échange avec un père menteur, et tout sauf affectueux mais qui se plait à se projeter à lui-même cette image. Ma mère refuse d’arrêter de m’en parler et me dit que mes messages sur facebook concernant ses confidences(la priant d’arrêter de m’en parler chaque fois que je l’ai au téléphone ou qu’elle vient chez moi, et qui me laissent en larmes et cogitant pendant 24h en général, mais elle ne vient que pour voir le bébé de ma soeur,qu’elle n’ose pas déranger, pas pour me voir j’ai enfin compris…)pourraient être lus par lui. J’ai répondu « et alors? je m’en tape? » et c’est reparti. Je lui ai dit stop, elle a pris la porte et je crois que j’ai peut-être enfin arrêter de culpabiliser. Pensez-vous qu’ils soient aussi pervers l’un que l’autre? Au travail je réagis à la bétise d’une coordinatrice d’équipe qui me rabaisse en permanence et je sais que son attitude m’est connue depuis si longtemps que je parle presque couramment le « pervers » et c’est étouffant, intoxiquant, atroce au quotidien sur le lieux de travail quand on a eu cet « entrainement » dès l’enfance et que l’un de mes ex, qui m’a abusé et a fini, cinq années plus tard par être invité l’été dernier au mariage de mon meilleur ami (qui m’a demandé après ma réaction violente à cette nouvelle de ne plus être son témoin) l’était probablement, je ne sais plus où fuir tous ces connards. Merci pour votre aide.
Bonjour,
J’ai lu dans les grandes lignes les témoignages. Cela me touche profondément, cela fait écho chez moi.
J’ai 28 ans , enfant unique , et voilà maintenant plus de 10 ans que je perçois que mon père à des comportements irrespectueux à mon égard mais aussi envers ma mère.
Avec le recul, je peux dire que j’ai été manipulé par mon père qui est un bon pervers narcissique.
Depuis mon adolescence,je suis passée par plusieurs émotions à son égard :
La colère liée aux injustices quotidiennes, la haine, puis le dégoût jusqu’à souhaiter sa mort pour que tout les problèmes se règlent. Lié à cette envie de mort, je ressentais forcément de la culpabilité à son égard.
A l’époque, j’étais une ado en souffrance qui avait toujours peur de mal faire, d’être abandonnée ( relations sentimentales chaotiques).
Je ressentais en moi une profonde angoisse : LA PEUR QUE TOUT S’EFFONDRE
En effet les comportements de mon père laissaient croire que d’un jours à l’autre il quitterait ma mère et que nous nous retrouverions sans rien : Vous connaissez surement ces montagnes russes : TOUT OU RIEN .
Ma mère est principalement la proie dans la famille » espèce de bonbonne, vieille peau , tu n’es rien sans moi »
brève … sans compter les violences physiques .
et moi ? j’étais ENTRE LES DEUX avec la conviction que j’avais en moi un SUPER POUVOIR . sauver la famille , éviter que cela ne s’effondre.
Du coup je me mêlais à leurs disputes . le Résultat ?
C ÉTAIT MOI LA MÉCHANTE
Ma mère après s’être faite rabaissée, reprenait la défense de mon père : » il ne pense pas ce qu’il dit » , c’est toi qu’il a provoqué … »
Vous connaissiez le schéma du sauveur , de la victime et du méchant ?
ce triangle … et ben j’étais en plein dedans
Quand je me mêlais, le pervers narcissique se retournait contre moi : gestes violents, propos destructeurs et âpres cela quand je recherchais un peu de réconfort auprès de ma mère, elle minimisait les faits.
ce schéma je le connais depuis l’âge de mes 6 ans , j’ai plusieurs flash de violence, de disputes ..
J ai été et suis toujours profondément loyal envers eux , je peux même dire que j’arrive à identifier un sentiment d’amour envers mon père.
AUJOURD’HUI, j’ai fais un gros travail sur moi même, j’ai pu prendre beaucoup de recul en acceptant que je n’ai pas ce pouvoir de sauver ma famille.
Cela m’attriste encore beaucoup quand je vois ma mère en train de se faire détruire par mon père , mais je ne sais rien faire tant qu’elle en prends pas conscience.
Et le plus dure c’est cette loyauté : LA FAÇADE SOCIALE , je suis sûr que personne ne se doute de ce qui se cache derrière le masque de mon père, d’apparence il à l’air » sympa » , ado cela était source de beaucoup de colère …je me sentais incomprise
Je vois toujours mon père, en gardant bien en tête qu’il est et en acceptant surtout ce qu’il nous a fait.
Le jour où j’estimerais qu’il a dépassé les limites, je couperais tout contact.
travaillant en psychiatrie, je peux plus facilement prendre du recul , et jouer en effet à l’infirmière qui a devant elle un patient Borderline pervers narcissique.
De plus, je dois reconnaître qu’il y a des avantages, notamment l’héritage, je n’ai pas honte à le dire, j’ai appris à accepter ce lien qui nous unis.
Je souhaite à toute les personnes victimes d’un pervers narcissique beaucoup de courage. Apprenez à écouter votre intuition.
Au final l’ acceptation est la clé de la guérison.
Tout mon soutien, ton message fait écho.
A l’âge de presque 40 ans ,j’ai découvert que ma mère était une pervers narcissique. je suis passée (bien évidemment ) par de multiples phases émotionnelles. Moi qui était jusque là restée une enfant (aussi bien dans l’allure , qu’émotionnellement), j’ai changé du tout au tout lorsque j’ai mis un nom sur la pathologie de ma mère et donc mes souffrances.
Ma mère m’avait poussé à un extrême detresse intérieur et je me suis sentie comme libérée . Ma nervosité s’est dissipée, du jour au lendemain je ne me suis plus rongée les ongles , j’ai cessé d’être boulimique.
C’est lors d’un appel involontaire , que j’ai entendu comment ma mère parlait de moi (à une voisine , assez médisante et dont ma mère m’a ailleurs toujours dit le plus grand mal). j’ai pu entendre ce qu’elle racontait sur moi., alors que devant moi , elle me chérissait plus que tout.
Elle me faisait passé pour une fille égoïste , qui ne s’occupait jamais d’elle, alors qu’à 40 ans je vis toujours au-dessus de chez mes parents. Elle me donnait des coups de pouces financièrement et racontait que je lui demandais sans cesse de l’argent. Cette année je me suis mise en arrêt maladie car j’ai rencontré d’autre PN dans mon milieu professionnel et j’ai choisi d’arrêter de subir cette pression au travail afin de prendre soin de mes parents . ma mère a raconté a cette même voisine que j’avais arrêter de travailler pour m’occuper de ma fille (scolarisée).Un jeu de manipulation , tellement bien pensé et orchestré, que je peine à lui trouver des excuses. elle se place toujours en victime et occupe toute la place constamment , mais surtout elle n’éprouve aucune empathie.
Mon père a 90 ans et je l’ai toujours connu , effacé, discret , presque asociale. Ce « trait de caractère » n’a cessé de se renforcer au fil des années.. J’ai compris alors que ma mère l’avait poussé dans ce sens , de manière constante et insidieuse.
Elle provoquait sa jalousie sans cesse, le narguait en toute « fausse « innocence et surtout, elle médisait sur les uns et les autres . Cela avait pour conséquence que mon père prenait partie pour ma mère par amour. l’écoutait, se laissait totalement influencer… Résultat: il rejetait la personne dont maman avait raconté du mal et en parallèle , ma mère entretenait d’excellentes relations avec la dite personne. Elle jouait un double jeux , mais ce qui était ( de mon point de vue tant pernicieux ) , c’était qu’elle disait a cette même personne et à d’autres: » il ne t’aime pas « , « il est acariâtre en parlant de mon père etc;..J’ai été témoin et victime également de cette manipulation. Elle a essayé de me créer un « mauvaise »réputation , et elle m’éloignait de toutes ses connaissances… Passée 30 ans , j’étais boulimique, dépendante d’elle financièrement et déprimée. J’ai fait 3 tentatives de suicide (ce qui a renforcé aux yeux du monde que j’avais un problème ! Je pense que j’ai le même trait de caractère que mon père; Nous sommes des êtres entiers, hypersensibles (profil des proies des pervers narcissiques)…
maman , bien sure , dans ce double jeux a toujours prétendu aux amis proches qu’elle nous aimait , qu’elle s’inquiétait pour nous.
Cet été , mon père allait très mal (suite a une chute , pourtant assez bénigne). Et bien tout le monde ne s’inquiétait que pour ma mère. Le soir de l’ hospitalisation de mon père, elle riait et buvait avec une de ses fans et nous (mon mari et moi), au restaurant. C’est vraiment là que j’ai découvert qui était ma mère. Tout l’été j’ai eu peur …
Au jour d’aujourd’hui, mon père décline et je ne souhaite pas l’abandonné.. Il est « la chose « de ma mère dans une indifférence glaciale … Il n’a que mon mari , notre fille et moi pour lui apporté du réconfort;
Mais ma mère continu a jouer la femme éplorée .
autre particularité (non singulière chez les PN), elle est artiste , admirée par beaucoup de personnes, qui voient en elle, un être merveilleux (qui au fil du temps vieillit et devient un peu pénible ). Moi seule je sais qu’elle a toujours été comme ça (double). De plus sa « notoriété » fait que des personnes extérieurs à la famille s’en mêle .
Je peine a concilier ma vie de maman , épouse et fille et ces gens me téléphone pour me donner des conseils, m’alerter sur l’état critique de ma mère, alors que c’est mon père qui a mal (comme si mon père n’existait pas )… C’est lui qui est au 36 eme dessous , mais même ça , ma mère ne lui concède même pas . C’est elle qui doit souffrir plus que les autres…
Couper , en laissant mon père : hors de question. Certains m’ont dit que c’était une « manière « de rester au centre .. De vouloir contrôler . Pour moi , c’est juste de l’amour , de l »empathie …
Inutile de vous dire qu’elle surdoué le chagrin , passe des larmes à la froideur , en une fraction de seconde…Comment se construire sans figure maternelle « honorable « .. Comment réussir à pardonner…. V
Bonjour, je suis moi même victime d une mère PN et j ai 50 ans. Je pense etre encore sous son emprise et essaie de m en libérer.Serait il possible d échanger nos témoignages? Merci de votre réponse et bon courage pour la suite des évènements.
Rachel
Bonjour Rachel,
Tout commence par l’acceptation, il faut que tu prennes conscience de son trouble, de l’emprise qu’elle a sur toi, que le problème vient d’elle et non de toi, Pour accepter je t’invite à étudier le profil du PN de façon exhaustive, comprendre l’origine du trouble, la colère du PN, savoir pourquoi elle prend plaisir à rabaisser, son ego démesuré, son langage corporel, son immaturité, son manque d’empathie, son intolérance à la frustration, la projection de son impuissance et de ses défauts sur ses victimes, sa sexualité basée sur des pulsions, son sommeil pas très réparateur, son rapport à la nourriture… chose qui m’a beaucoup aidé car ça a répondu à toutes mes interrogations depuis des années, ce qui m’a beaucoup déculpabilisé.
Savoir que faute d’avoir subi d’énormes souffrances ds l’enfance, maltraitance d’un parent PN ou parfois des 2 parents, ta mère n’a pu se construire émotionnellement, âge émotionnel :5-6 ans, elle manque d’intériorité, ne sait pas qui elle est, elle se cherchera toute sa vie,
J’ai conscience que c’est abominable de pouvoir jouir de la souffrance d’autrui, mais je prends aussi en compte que le PN ne peut faire autrement qu’il souffre et qu’il ne changera jamais car aucune remise en question.
J’ai alors compris que ma mère ne m’avait jamais aimé, car elle ne reconnais pas cette émotion, mais juste manipulé depuis x années pour se remplir intérieurement de façon éphémère bien sûr, c’ est d’ailleurs pour cela qu’elle recommence encore et encore,
J’ai 37 ans bientôt, ai connu les dépressions, épisodes psychotiques, somatisations, puis le yoyo émotionnel, le manque de confiance en moi, l’ambivalence…
J’ arrive quand même à éprouver de la peine, et me dis qu’au fond j’ai eu plus de chance, car contrairement à elle j’ai pu acquérir une maturité émotionnelle qui me permettra de me reconstruire et de faire mon deuil.
Bonsoir,
Je me reconnais dans ce que vous décrivez. J’ai pris conscience à 36 ans que ma mère était PN. Elle est décédée cette année. Comme vous, cela m’a soulagé, déculpabilisé. J’en ai pâtit comme tous les membres de ma famille. Mon père âgé de 80 ans totalement sous emprise et actuellement hospitalisé, est dépressif et encore dans le déni. J’aimerai qu’il prenne conscience et qu’il fasse son deuil, afin de se reconstruire. Mon plus grand souhait est qu’il guérisse afin que je puisse profiter pleinement de lui, le faire voyager, partager de bons moments…Quant à moi, J’ai connu dépression, bouffées délirantes, anxiété, hyperventilation…. Comprendre cette maladie m’ a permis d’ accepter, de faire mon deuil et de commencer ma reconstruction… Je vous souhaite énormément de courage, et suis entièrement d’accord avec vous quant au fait de ne pas vouloir abandonner votre père. Katia.
je suis une fille de perverse narcissique.J’ai mi longtemps avant de pouvoir mettre un nom sur son comportement,d’autant plus que mon père ne m’a jamais défendu et même aujourd’hui il me dit que je cherche la guerre quand j’ose dire non et quand elle devient trop intrusive.Elle juge mon couple seme la zizanie bref..comportement typique de la manipulatrice perverse.Ce qui me trouble c’est que je suis enceinte et depuis le debut de ma grossesse elle dit qu’elle est jalouse..car elle n’a jamais pu avoir d’enfant(j’ai été adoptéé à l’age de 5 ans)du coup elle a voulu s’approprier ma grossesse, n’y arrivant pas elle e fait passer pour une déprimée,elle va chez son medecin et se plaint à tout le monde.Elle ne supporte pas l’idée que je veuille une nounou pour mon bb, s’étant imaginé qu’elle l’aurait tout le temps..j’ai peur de lui confier mon enfant meme 1 heure..mais je sais que je ne peux l’empecher de le voir..vivant dans une des résidences appartenant à mes ^parents..j’ai peur qu’elle fasse du chantage avec ca et que nous nous retrouvions a la rue avec un bb ou au tribunal car elle jugera qu’elle ne le voit pas assez ou que sais-je..
Victime d’un mari pervers narcissique, j’ai vu et je vois encore souffrir mes enfants.
J’ai surtout bcp d’angoisse par rapport à mon plus jeune fils (adulte) qui est très seul, très renfermé et qui nous rejette sa petite soeur et moi.
Sa haine me fait mal et blesse ma fille mais, nous savons toutes les deux que c’est sa souffrance à lui qui est cause de tout ça.
Il vit toujours chez mon ex mari mais ne communique plus avec.
Y a t il un moyen pour que je reprenne contact avec lui ?
Je suis en thérapie afin de m’en sortir mais, j’aimerais tant retrouver un lien avec lui.
Je précise qu’il vient chez moi et m’aide toujours. Je suis dévastée par sa souffrance, la notre et mon impuissance ?
Merci de me lire
Bonjour,
Je pense que vous aider à retisser un nouveau lien, sur de nouvelles bases plus adultes avec votre fils, est tout à fait à la portée de votre thérapeute.
Donnez lui cela comme objectif de travail.
Bon courage, Geneviève Schmit
Merci de m’avoir répondu mais, je n’y crois plus et je pense même arrêter ma thérapie, je souffre sans espoir et je veux passer à autre chose, ne plus attendre après mes deux diables. Je ne crois plus en moi pour redresser quoi que ce soit, je pense que le père manipulateur a gagné et a gâché la vie de mes enfants. Merci de m’avoir lu et de m’avoir fait signe
c’est vraiment triste je suis moi meme enfant de 20 ans victime d’un pere qui est pervers narcissique et je souffre toujours car je suis emprisonner de cette relation toxique
J’ai fait sortir de ma vie ma « génitrice » le 1 janvier 2017 à 10h00 le matin. Elle a été un monstre dans des écrits que j’ai pu lire sur moi le 26 décembre 2016, alors qu’elle avait gâché noël chez moi devant mes enfants elle a insulté toute la table, des mots terriblement grossiers..non vulgaire . Elle le faisait avec tellement de personnes quand j étais une enfant, personne n avait grâce à ses yeux.
Nous elle nous qualifiait de débile, bon à rien, crasseux (si nos chambres n’étais pas rangées…et les Gros Mots…les gifles, bref je pourrais ecrire un livre.)
A 8 ans un instituteur pédophile à profité de moi et d’autres enfants par des attouchements, une maman a appelé chez ma mère pour avertir au bout de quelques mois pour la prévenir..sa fille avait eu le courage de tout dire, je pense qu’elle devait avoir une vraie maman à l’écoute, douce. Réaction de « maman cruella » sur moi : elle m’a hurlé dessus pour savoir si cela était vrai…j avais peur si vous saviez..cette peur d’elle et de me sentir coupable de n’ avoir rien dit. Toute mon enfance je me suis répétée « jamais je ne serais comme elle », bizarre pour une petite fille, mon modèle, une tante qui choyait ses enfants et chez qui je pouvais me réfugier, elle avait 3 garçons (et je voulais des garçons..j’en ai deux à qui je répète sans cesse que je les aime, que je prends encore dans mes bras, nous discutons beaucoup, pour eux c’est inconditionnel mon amour, je l ai protège peut-être trop, 17 ans et 14 ans et pour l instant ils me le rendent bien.
Il m a fallu une thérapie et un traitement médical pour les avoir…et oui inconsciemment j’avais peur qu »un pédophile reproduise sur mes futurs enfants.
J ai 43 ans et à cette époque croire un enfant et bien on nous a aligné (peut être une dizaine de petite fille) dans le bureau de la directrice et une par une il a fallu dire se qu’ il nous faisait…se sentiment d’humiliation et de honte à le faire..devant lui et nos mères présentent, je rougi encore facilement, peut être une cause à effet..j’ai changé d’école, elle n’a même pas porté plainte, rien tout a été caché.
J’ai 2 frères, je suis l aînée, 11 mois d’ecart avec le deuxième et 6 ans avec le dernier: un a sombré, le second ( toute son enfance il a entendu qu’ il n’ était pas désiré et que par tout les moyens elle a essayé de le faire partir et « pas moyen » comme elle disait, l’autre le petit dernier est à son image un monstre avec son ex-femme et ses enfants ( il a dormi avec sa chère mère jusqu’à l âge de 9 ans entre elle et mon père, « mode d emploi pour créer un enfant roi ne supportant aucune frustration, tapant dans les mûrs si elle ne cédait pas aux caprices et en grandissant un PN de haute voltige » je précise que lui a toujours été très gâtés, même si elle l insultait..il y avait toujours des cadeaux, bonbons etc pour compenser), Je ne le vois plus depuis 3 ans.
Quant à moi et mon autre frère, JAMAIS un je t’aime, JAMAIS être pri dans les bras, JAMAIS un geste de tendresse, le seul moment ou elle nous embrassait « la nouvelle année »(et oui en famille, donc elle pouvait sûrement pas faire autrement).
En écrivant je me rend compte en faite que j ai fait mon monologue le 1er de l’AN comme quoi…., elle disait rien, et pourtant je lui ai demandé des explications je ne sais combien de fois en 1/2 heure pas un mot. A la fin je lui ai demandé de s’excuser 3 fois elle a dit « non je ne m’excuserai pas ». J’avais décidé que si elle ne le faisait pas et bien je partirai en coupant les ponts définitivement, c’est fait.
Mon père est décédé il y a 10 ans. Calme, renfermé, gentil, elle a tellement démoli sa personnalité qu’il ne sortait même plus, elle l insultant constamment, des mots si durs, si cruel, il ne pouvait pas prendre position sur notre éducation. Après sa mort elle a juste dit qu’ elle avait été malheureuse pendant 30 ans et que les 5 années passées avec son nouveau compagnon etaient les plus belles, J’ai répondu qu’il était bien dommage de ne pas avoir eu le courage de quitter mon papa pour être heureuse, elle m’a regardé sans un mot. Je l’ai juste renvoyé à ces propos.
J’ai déjà témoigné sur votre site lors de ma rencontre avec un PN, vous m aviez tellement aidé, il est revenu en janvier 2016,J ai failli le revoir et au dernier moment je ne sais même pas pourquoi j ai refusé, peur de cette souffrance de toute cette relation, il y a des périodes de fragilités ou si il se manifestait devant moi physiquement je sais que je pourrais craquer à nouveau, moi qui me croyait guéri après une autre thérapie en travaillant sur l’estime et la confiance en soi juste après lui. Il continue sa vie comme ma mère d’ailleurs, pour eux tout à l’air d aller pour le mieux, j’ai l impression d’être abandonnée, seule, alors que j’ai 2 enfants.
Après le soulagement d avoir fait sortir deux personnes toxiques de ma vie en 2016, J’ai comme un vide en moi, une tristesse actuellement..et un manque.
Je sais qu’il y a pire que moi. J ai l’impression de devoirs toujours me battre pour être heureuse alors que eux non.
Mon texte est long…et c’est pourtant un tout petit petit résumé de ma vie et surtout de cette enfance, j’ai pas vraiment de nostalgie de cette époque, j’aurai tant aimé avoir des socles de bases solides sur lesquels m’appuyer..mais bon je fais avec.
merci si vous avez eu la patience de me lire.
A bientôt,
Amicalement, Alex.
Aujourd’hui est une journée sans…
L impression d être seule.
Depuis quelque temps je pense à ma génitrice et à se qu elle a fait à mes enfants cet été.
Comme j’ai coupé les ponts avec elle et bien elle n a pas souhaité leur anniversaire, pas un message, un appel. Elle les a croisé mais elle les a ignoré totalement. Dans le bus et dans la rue elle tourne la tête.
Bien sûr que j ai demandé aux enfants le ressenti sur la situation ainsi que sur leurs émotions nous en avons discuté évidement. Je reste très présente pour eux mais j en souffre beaucoup. Elle les abandonne aussi comme elle a fait avec moi. Cela confirme le monstre qun elle est. Aucune empathie. Rien. Elle sort les gens de sa vie comme des objets que l on jette car…inutile.
Parfois j ai l impression de me perdre…
Sur mon Facebook j ai mis un surnom.
Sans prénom et sans nom.
Sur votre site je suis Alex (aucun rapport avec mon vrai prénom et j ai témoigné tant de fois sur votre site sous Alex en parlant de ma rencontré avec PN)
Et depuis peu je parle de P.N sous le surnom qu il m avait donné « belete76 ».
Parfois je voudrais tout dire..à tous, pour repartir à zéro et naître enfin sous une vraie identité et être enfin « MOI » en tant que personne!! Et plus un objet qu on utilise.
Je me doute des conséquences..Suis je prête ? Peut etre.Je ne sais pas. Mais pour grandir et renaître je dois sûrement affronter la réalité !?
J ai affronté ma mère.
Il me reste à affronter P.N. (relation adultère). Sa vie va continuer mais au moins chacun saura de quoi il en retourne.
Pour lui comme pour moi. Plus de dès pipés.
Il devra affronter comme moi.
Alex. Belete76.
Bonjour « Alex »,
Où en es tu depuis ? Je t’ai lue attentivement, tellement d’échos en moi … J’espère que tu as réussi à avancer ..
Bonjour Lou,
J’espère que tes yeux n’ont pas souffert par la longueur et avec les fautes en plus que je constate en souriant.
Je dois toujours faire très vite au vu de ma situation et sans vraiment prendre le temps de me relire. Je me dis avec humour que le coeur parle…oups écrit.
Oui j’ai avancé énormément. Je vais bien..et de plus en plus le très bien s’invite. Calme, sereine, et j’ose dire heureuse.
La méditation que je pratique depuis 2016 et l’hypnothérapie (je suis d’ailleurs passée à l’auto-hypnose) m’ont aidé à couper les liens avec
ma génitrice début 2017 comme tu as pu le lire, en faisant mon monologue..mais sincèrement peu m’importe.
Fin 2017 j’ai fait de même avec cet homme (et oui il n’est plus « Mon P.N » mais « cet homme »..grand pas pour moi) en lui écrivant également se que je pensais. Je me suis arrangées pour qu’il n’y ait aucune prise. A ce sujet je n’avais d’ailleurs rien posté sur lui.
Conclusion :
J’ai aimé 2 personnes sincèrement en toute confiance je voulais à cette époque de ma vie tellement trouver grâce à leurs yeux que je me suis moi même perdue dans cette dépendance.
N’ayant aucune prise sur leur choix de me rejeté et de ne pas savoir aimé. Je pardonne aux deux. Je suis devenue une grande fille…non une Femme.
Je suis si bien actuellement. L’auto-hypnose m’a aidé à bloquer des souvenirs..des bons comme des mauvais. Je suis devenue une adepte .
Avec la lecture je m’évade, un peu de sport, une vie de famille qui me comble, des ami(e)s avec qui je partage des moments plus qu’agréable.
Et la je prépare vacances avec les enfants et voyage qui suivra mais à deux.
Une Vie, une Vraie avec l’essentiel.
Voilà Lou..et en quoi cela fait écho à ton histoire?
Bon courage à toi si tu traverses une mauvaise passe.
Bien à toi,
« Alex »
gageur
Bonjour,
J’ai 17 ans et je pense que mon père est un pervers narcissique. J’ai lut pas mal de témoignages et vu des reportages à ce sujet, tous ce que j’ai vu me fait penser à mon père. Tout d’abord sur ces 3 enfants je suis celle de qui il ne sait pas occupé, peut être que je n’étais pas assez sportive pour lui je ne sais pas.
Quand mes parents ont divorcé j’avais 12 ans et mon petit frère 6 ans. Quand ils ont divorcé ma soeur c’est disputé avec lui et ils ont coupé les ponts. C’est à ce moment là que pour la première fois de ma vie il c’est confié à moi et m’a porté de l’intérêt. C’est également à ce moment qu’il m’a monté la tête contre ma mère, j’ai été en conflit avec elle pendant presque 1 an après le divorce. Durant cette période il n’a jamais rien fait pour que ça s’arrange. Puis quand les conflits avec ma mère ont cessé, je commençais à la défendre, ce qui ne lui plaisait pas, et les conflits avec lui ont commencé. Quand j’ai commencé à me « rebeller » il ne m’a jamais aussi mal parler jusqu’à même m’insulter. Il me faisait peur quand il se mettait à crier donc je me taisais. Mais vers 15 ans j’ai commencé à voir sa vraie personnalité, son double jeux. Devant les invités il faisait le père protecteur et toujours là pour ses enfants alors que c’était tout le contraire. Je ne le trouve pas protecteur quand il me dénigre. Quand je me rebellais devant d’autres personnes il ne me criait pas dessus mais me rabaissait en faisant passer cela pour de l’humour. Il ne supportait pas que je ne me sente pas inférieur à lui. Il voulaitque ces enfants soit ses esclaves. Toutes ses critiques me faisaient beaucoup de mal jusqu’à cet été quand je lui ai annoncé que je voulais devenir infirmière. Il a rigolé et m’a dit que je n’y arriverait jamais, que les études étaient trop dures pour moi sans même savoir de quoi il parlait, il ne connaissait pas ces études. Forcément une dispute a éclaté et il m’a encore rabaissait. J’ai beaucoup pleuré après cette dispute mais je ne me suis jamais senti aussi forte. Je me suis dis que c’était la dernière fois que je pleurerais pour cette personne. Je me suis rendu compte que je me rattachais trop aux bons souvenirs, sauf qu’il n’y en a pas beaucoup et qu’ils sont très vieux.
Je suis passée par le stade de la colère jusqu’au jour où j’ai vu un reportage à ce sujet qui expliquait comment on devenait pervers narcissique et j’ai compris qu’il en était un et pourquoi. Quand il était jeune sa mère était envahissante et pour moi elle le battait, même si il refuse de l’avouer. Et je me dis que même si il essai de détruire son entourage, avec moi ça ne marche plus, et je pense qu’il ne sera jamais heureux car c’est un éternel insatisfait.
Aujourd’hui je vais deux week-ends par mois chez lui. Je sais ce que je vaut et je sais surtout que je ne suis pas inférieure à lui et il ne le supporte pas. Il ne me parle quasiment pas, est le trois-quart du temps il est d’une grande froideur avec moi. Les conflits ont cessé car il n’y a quasiment plus de dialogue entre nous.
Cependant je ne supporte plus ses excès de colère, son égocentricité et cette manipulation qu’il essai d’exercer sur mon petit frère qui a maintenant 11 ans, même si il n’y arrive pas car j’arrive à « contrer » ses manipulation sur mon frère, il arrive tout de même à lui faire du mal et je n’en peux plus.
Aujourd’hui je souhaiterais couper les ponts avec lui mais je ne sais pas comment faire, parce qu’il arrive toujours à minimiser les choses et ne me laisse pas partir.
Voilà pourquoi j’écris aujourd’hui, parce que je ne sais pas comment partir et je n’ai pas d’argent pour aller voir un psy qui pourrait m’aider. Je ne veut plus être sous son « emprise ».
Bonjour,
J’aimerai comprendre cela; ma belle fille a 12 ans,vit avec sa mère et sa compagne depuis qu’elle a 3 ans. Il n’y a pas d’autre enfant chez elle,et j’ai l’impression que par conséquent,la mère à du mal à se séparer de la fille.
Elle lui a donné un téléphone portable dès ses 8 ans pour pouvoir la joindre à son gré et à n’importe quelle heure quand elle est chez son père. (1 week-end sur deux)
Mais quand sa fille ne lui répond pas,c’est la crise: menaces,pleurs,reproches.
Tout y passe. « Je fais tout pour toi! » « Il n’y en a que pour ton père » « je te confisque tout »
Elle exige que sa fille la contacte dès qu’elle est réveillée,lui dire ce qu’elle faut,ce qu’elle mange,la réprimande à distance quand elle est chez nous,elle lui envoie même des messages pour lui dire qu’elle pleure et qu’elle est déprimée sans elle(elle vient à la maison au plus 7 jours!)…elle decredibilise le papa en répétant sans cesse que c’est elle qui fait tout pour elle et n’hésite pas à lui dire qu’elle lui fait mal en ne lui montrant pas plus d’affection quand elle lui dit au revoir devant son père.
Il faut savoir que cette personne a déjà fait 2 tentatives de suicides quand sa fille était petite.
Ma belle fille ne veut pas en parler à son père.
Qui est ce genre de personne qui dit tout faire pour sa fille mais la culpabilise au point d’empoisonner ses week-ends chez son papa?
Je ne sais pas quoi faire…
Bonjour,
Il n’est pas possible de poser une étiquette sur une personne avec qui on a pas d’échanges et dont on ne sait que ce que vous pensez savoir.
Vous parlez là d’une personne sans doute angoissée et en hyper attachement… mais c’est juste au travers des quelques lignes que vous nous donnez à lire.
Geneviève Schmit
Bonjour,
Mon témoignage pourrait rejoindre tous les autres témoignages ….. Lorsque l’on vit dans un climat de perversion narcissique, on ne le sait pas, ce n’est qu’au fil du temps qu’on se rend compte que l’on est « mal traité » …. que la situation est anormale, que l’on n’est qu’un OBJET et pas un être humain…. que l’on n’est pas aimé, mais manipulé …..
J’ai 63 ans maintenant, ma mère 81 ans, c’est une génitrice qui a divisé pour mieux régner (famille de 4 enfants) et qui a distribué de la culpabilité à tour de bras …. c’est une véritable méchante. Une destructrice en puissance !
Ainée de 4 enfants, j’ai dû, toute ma vie, réparer le fait que ces parents se soient mariés « par obligation » à cause de moi, à l’époque ….
j’étais la bonne, celle qui était dévalorisée devant tout le monde, mais qui encaissait, faisait les corvées, s’occupait de ses frères et soeur et ne réclamait rien ….. (attention, pas de victimisation de ma part …. c’est la réalité)
Mon père -ce « HEROS »- a toujours admiré cette femme qui a tout détruit (patrimoine familial car dépensière ++++, enfants, famille, réputation…. )
Atteint du syndrome de Stockholm, il a toujours été dans la soumission et l’admiration de sa femme …. il savait juste dire : « ne dites rien pour ne pas faire crier la Maman … » ((j’ai longtemps tout gardé, tout encaissé et à un moment de ma vie, j’ai eu d’énormes crises d’attaques de panique… Après avoir erré de médecins, en thérapeutes, etc ..j’ai compris que j’étais envahie de tout ce vécu destructeur … mon corps n’en pouvait plus ….
Mon Père, cet homme, n’a jamais protégé, ni défendu ses enfants, même quand elle se servait d’eux, comme défouloir…. (elle avait la main très leste) Son principal soucis était de répondre à tous ses caprices, et d’être à sa disposition quand elle le souhaitait…. …. bref…. avec son comportement, il était aussi toxique qu’elle ….
Au bout du compte, leurs 4 enfants sont détruits, n’ont pas construit leur vie affective et sentimentale …. de manière équilibrée.
Moi même, je me suis mariée avec un homme égoïste, immature, qui a procèdé à des chantages affectifs …
Tout en voyant et sachant ce que j’ai vécu depuis l’enfance, il a continué dans le même sens ….. Cet homme avait senti qu’il pouvait agir ainsi avec moi….
Je me suis fait aider, je me fais encore aider parfois (mes géniteurs sont en maison de retraite et j’ai pris la décision de ne plus aller les voir, suite à une cascade de problèmes de santé importants ….. détruite complètement…..
les personnes « normales » me disent : pense à toi, fais ci, fais çà, mais les personnes n’ayant pas vécu dans un climat toxique avec des personnes destructrices sont loin d’imaginer que le poison coule encore et toujours dans les veines de ceux qui ont été intoxiqués …. ce serait si facile de passer un coup d’éponge…. un lavage de cerveau …
Maintenant, il me reste quelques années avant le grand départ, je fais tout pour trouver le soleil chaque jour….
Je vous en souhaite autant….
Merci de permettre la libre expression … çà permet d’être compris et moins seule ….
Merci pour ce témoignage !
Geneviève Schmit
Bonjour, mon histoire semble ressembler à la votre. Serait il possible de communiquer?
Merci de votre réponse
Rachel
Bonjour,
Comme plein d’autres personnes je vais apporter mon témoignage ainsi qu’une question qui me tient beaucoup à cœur. Premièrement je suis une enfant d’une mère PN. Je me souviens avoir couper le cordon dès l’âge de 6ans envers elle car ma petite sœur était née et à ce moment là les préférence entre ma sœur ainée la dernière et moi s’est vite fait sentir dans la famille. Rejetée, humiliée et j’en passe. Nous étions avec ma grande sœur ses boniches! Je n’ai aucun souvenirs d’enfance heureux avec ma mère, par contre j’en ai plein avec mon père : une grande complicité, pas besoin de se parler pour se comprendre. Malheureusement au fur et à mesure des années mon père s’est noyé dans l’alcool, ce qui fut une excuse pour ma mère à se plaindre et à utiliser cette situation comme excuses sur ses divers comportements : crises de nerf, insultes, caprices…Alors qu’il boit à cause d’elle. « Diviser pour mieux régner » tel est le credo de ma mère, toutes ces années à créer des mensonges afin qu’il y ai des engueulades entre sœurs et avec mon père aussi. Chaque engueulades ou baffes étaient donnés par mon père à cause des mensonges de ma mère : ta fille a fait ça, elle m’a dit ça… alors que c’était faux! Je la revoie sur le canapé en train de faire semblant d’être énervée ou triste pendant qu’on se faisait engueuler par mon père et ensuite il fallait lui faire un câlin! Chaque choses offertes ou aides de sa part n’était qu’en fait une technique de soumission : attends nan mais j’ai quand même fait ça pour toi! Après tout ce que j’ai fait pour toi! Vous êtes malade? Ma mère tombera malade 5 minutes ensuite et ce sera toujours pire que vous! Vous n’allez pas bien? Ma mère a pire que vous!
A 18 ans je suis parti de chez mes parents pour faire mes études que mon père était fier de me payer, sachant que je travaillait les week-ends afin de me payer mon loyer, dès mes 18ans j’ai mis une limite de kilométrage envers eux. déjà a ce moment là, ma mère ne travaillait plus et se faisait faire des arrêts maladie non stop afin d’avoir une excuse pour ne pas travailler et rester à ne rien faire à la maison (elle adore simuler pour qu’on la plaigne et elle a toujours quelque chose qui ne va pas! et si on ne s’interresse qu’à moitié a ce qu’elle dit = apocalypse) . Mon père qui fait déjà les 3/8, avait en plus des gardes de pompiers a faire afin de faire rentrer plus d’argent mais ma mère est extrèmement dépensière : jeux facebook qui se montent à 3000euros, dernier Iphone… Si bien qu’a cette période j’ai donné plusieurs fois de l’argent et mon père n’est pas au courant de certains virements qui ont été fait. Une fois il s’est mis a pleuré car revenue encore une fois afin de les aider (paiements de deux caddies de courses et plein d’essence des deux voitures) pour lui c’était un échec de sa part « merde, ce n’est pas aux enfants de faire ça ». Ma mère disait à mes sœurs qu’ils étaient dans un gouffre financiers a cause de mon école mais elle ne disait pas tous les virements que je faisait si bien que l’écart avec mes sœurs s’est creusés ayant ral bol de leur réflexion « tu es contente de foutre les parents dans la merde? ». Puis les années ont passée et je n’en pouvait plus de jouer la maman envers eux sans construire ma propre vie, de plus ma soeur ainée était revenu chez eux suite à une séparation (elle devait payer sa chambre 500euros par mois! sans compter les courses etc… ma mère se fait une paye sur le dos de ses enfants) et l’ambiance était exécrable chez eux. Je suis parti en voyage, est rencontré l’homme de ma vie et dès lors le lien s’est cassé avec mon père, en un an de voyage je ne le connaissais plus, il avait changer dans sa manière de penser, n’avait plus les mêmes idées, les mêmes valeurs, il était totalement perdu, ma mère l’a totalement lobotomisé! De plus les réfléxions de ma mère était de savoir combien j’avais sur mon compte bancaire « tu avais dit que tu reviendrai riche! » Merci maman de cette réflexion vénale, toi qui n’attache aucune importance aux richesses humaines! Ensuite, avec mon compagnon nous nous sommes installés en Grande Bretagne et à 27ans j’ai donné naissance à ma fille, le plus beau jour de ma vie, et pendant ma grossesse et encore maintenant, pas mal de souvenirs douloureux de mon enfance me sont revenus en pleine figure. Et avec ça des problèmes financiers sont arrivés en renforts, donc ma mère nous a proposés de nous aidés en nous prêtant leur maison de vacances afin que nous puissions travailler, et mettre de coté assez vite pour pour partir vers notre prochaine destination. Avec mon compagnon nous sommes très économes et pas très dépensiers donc nous savons être assez rapide pour palier aux problèmes de finances. Pour cette aide de mes parents j’ai dit au moins 5 fois à ma mère que nous ne paierions que ce que l’on consommait : eau et électricité. Après 2 mois dans la maison, sans compter les demandes à répétition à savoir si on avait reçu la caf ou non, elle nous impose un paiement par échéance pour les charges comme ça le surplus ils nous le rendrons une fois qu’ils recevrons la facture! je refuse d’abord et ensuite lui demande a combien s’élèverait les frais précisant « ne me fais pas croire que vous payer 500 euros de charges par mois dans cette vieille baraque situé dans le trou du cul du monde! » Au final ce fut 300 euros par mois. Arrive la date fatale de la facture d’électricité qui est de 1400 euros pour toute l’année, cela faisait 6 mois que nous y étions et là ma mère paniquée me demande de l’argent, je lui demande ou sont passée les 300 euros donnés tous les mois? j’attends encore la réponse! Donc j’ai du filer toute ma paye du Mois d’aout en une semaine! j’ai fait la gueule, mon compagnon s’est engueuler avec mon père au téléphone. L’anniversaire de ma mère tombe, elle a l’air jouasse et montre des photos des cadeaux offerts en précisant qu’ils viennent de mes sœurs et de mon père. Moi je lui souhaite uniquement par sms, de toute façon même si je l’appel il y aura quand même quelque chose a reprocher comme d’habitude. 2 semaines plus tard mon père déboule et nous pose l’ultimatum : si tu n’appel pas ta mère afin de t’excuser j’arrive dans les trois jours qui suivent et je vous fout dehors manu militari et tes meubles tu viendras les rechercher plus tard!
Voilà encore une fois je dois baisser mon froc afin de satisfaire les caprices de ma mère! Je précise que cela ne lui fait ni chaud ni froid de nous foutre dehors alors que ma fille fait ses premiers pas et que nous n’avions nul part ou aller elle le savait et son but était d’avoir gain de cause par tous les moyens! mais j’ai refuser de plier!De plus une nouvelle fois, elle a envoyé quelqu’un au casse pipe!Comme ça elle peut dire « ah mais non moi je n’ai rien fait, je n’était pas là! Nous nous sommes organisés de manière rapide avec mon compagnon et nous sommes partis sans rien leur dire avant la date butoir! Je préférais cela au lieu de devoir encore baisser mon froc comme elle m’avait obliger à le faire par le passé. J’ai vraiment vu rouge car cela impliquait ma puce et aussi mon compagnon!Donc coupage de ponts et grand nettoyage dans la famille car la version de ma mère envers tous le monde : on les a mis dans la merde et on a fui! ouah formidable de retourner la situation! Il n’y a qu’elle qui compte, il faut être clair. Je la hait depuis des années cette femme! et je dirais que cette haine s’est accentuée avec ces derniers évènements! Cela va faire un an que je ne donne plus de signe de vie, j’ai suivi une thérapie qui m’a beaucoup aidée et j’ai quand même reçu un mail de la part de ma mère bourré de reproches allant de ma naissance à aujourd’hui en gros je suis une fille ingrate qui ne lui a créer que des problèmes! Je fais encore quelque crises d’angoisse et j’ai des périodes avec un total manque de confiance que je soigne avec de l’auto-hypnose. Je suis soulagé de ne plus avoir à faire à ses jeux, réflexions et mensonges pervers et je me dit que ma fille est en sécurité loin d’elle.
Par contre et là est ma question, pensez-vous qu’un jour je retrouverais mon père? Certes il nous a posé l’ultimatum pour nous foutre dehors, nous a menacés mais il est sous son emprise depuis tellement d’années! Elle a réussi à l’isoler, il ne sourit plus ne rigole plus depuis très longtemps, continu a boire… Je sais que ce n’est pas correct de lui trouvé des excuses mais il me manque beaucoup et je voudrais qu’il réalise quel genre de monstre est sa femme. C’est choquant pour vous de lire les termes employés pour ma mère mais je peux vous garantir qu’avec tous ce que j’ai vécu à ses cotés je suis très polie.
Merci de m’avoir lue
Bonjour Marian
Votre message date de 2016 mais si vous repasser par ici j’aimerais beaucoup avoir de vos nouvelles.
L’expérience que vous décrivez est quasi la mienne sauf que le MPN etait ma grande Soeur (+10ans/moi) et son bras armé comme j’aime à dire etait ma mère. Autre différence je suis la petite dernière et arrivée bien après les 3 autres (2freres 1soeur).
J’ai vécu les même choses et bien d’autres comme vous sûrement. Tout en ayant d’abord connu un débordement d’amour extrême « fusionnel » ultra hyper affection hyper attachement de la part de ma mère, d’un coup (vécu comme ça mais sûrement installé lentement) elle m’a rejeté. Sa seule préoccupation était de satisfaire ma Soeur. J’ai eu tous les stigmates des victimes et j’ai subi la majorité des situations qu’on peut lire dans les témoignages ici et ailleurs. C’est pour ça que je ne post jamais de message sinon ça se résumerait à : »Bonjour moi aussi j’ai vécu ça je vous comprends ». Ça ne me semble pas d’un grand intérêt pour les autres (je me trompe peut-être ) car je n’ai rien à ajouter et je n’ai pas légitimité à donner des conseils à la volée quels qu’ils soient.
Votre témoignage pose une question qui n’est pas soulevé ou tres peu ici ou ailleurs : quid du bras armé, comment agir réagir face à cette personne qui vous nuit sous l’impulsion du MPN est-ce qu’il en a conscience, peut-on lui pardonner encore plus quand il s’agit d’un de ses parents (personne qui par nature doivent protéger son enfant)? Quid de la relation avec ce troisième homme?
Je n’ai pas de réponse.
J’ai bien compris aujourd’hui les mécanismes et schémas mis en place et je les connais par coeur vu que j’ai été élevé à ça à partir de mes 8 ans je dirais environ. Je pouvais dire ce qu’elle allait faire (ma Soeur) avant même qu’elle n’entre dans la pièce où si j’avais le dos tourné. Mais j’étais impuissante à face à elle et. E qu’elle faisait. J’ai donc adopté ma solution de survie et des que j’ai pu, hop hop hop me suis barré.
Bref aujourd’hui d’elle je n’en ai plus rien à faire ou juste pour les contremesures a mettre en place. Eh oui! Parce que ça non plus on n’en parle pas beaucoup sur les sites et les blogs, quand on est de la même famille, leurs pouvoirs de nuisance ou destruction perdurent même après rupture. Eh oui! Ça c’est un autre sujet qui mériterait aussi d’être développé.
Pour en revenir à votre question j’aimerai beaucoup que Geneviève nous donne son point de vue. Pour ma part je n’ai que mon expérience et si je sais gérer mon problème avec la MPN je n’en suis pas encore là avec ma mère qui m’a tant fait souffrir même petite. Encore il y a peu m’a tellement fait de mal (parce que je refuse de voir ma Soeur) que j’ai fini aux urgences. J’ai donc applique le même traitement à ma mère qu’à ma Soeur. Est-ce la solution. C’est la seule que j’ai trouvé après des années de maltraitances psychologique
Toutes ces questions sont importantes
Merci
Bonjour Madame,
J’ai besoin d’aide pour gérer les menaces et les méchancetés de ma mère. J’ai 45 ans et elle , 73. Je n’en peux plus moralement.
J’ai mis les pieds dans le plat en la logeant, nous avons acheter une maison dont elle est locataire, et depuis , alors qu’elle semblait s’être « améliorée », pacifiée, c’est catastrophique. Elle va de plainte en menace, menace de plainte d’ailleurs, de me nuire, en disant qu’elle est désolée de nuire aussi à mon mari et à nos enfants, mais que je ne lui ai pas laissé le choix.
Je ne sais pas comment me faire aider, car nous sommes sur un fil financièrement et c’est aussi par là que ma mère veut m’atteindre.
Elle n’est pas claire, mais elle a émit plusieurs fois qu’elle allait porter plainte contre moi pour abus de confiance ou de faiblesse, et même si ce n’est pas fondé, rien qu’un procès peut nous entraîner au fond.
J’aurais bien besoin de votre aide, mais je me sens coincée de toute part.
Dans tout les cas , je ferai peser dans cette période difficile des charges à ma famille, à cause de ma mère ou pour me faire aider.
Merci de m’avoir lue.
Bonjour,
Je vous invite à lire mon protocole d’accompagnement et à me contacter directement sans attendre afin de convenir d’un premier rendez-vous?
Tenez bon! Geneviève Schmit
Bonjour,
J’ai eu une enfance que l’on peu appeler » difficile ». Nous n’avions pas le droit de sortir de la maison. Pour mon pere je n’ai pas mi les pieds dehors ( ou presque) avant l’âge de 15 ou 16 ans et encore jusqu’ à mes 17 ans ou j’ai vécu en internat et donc hors de son contrôle c’était très compliqué et conflictuel. Heureusement qu’il travaillait beaucoup et qu’il voyageait car ma maman nous permettait plus de liberté à ces moments là (mais sous condition que nous mentions à notre Pere sous peine de représailles )il surveillait aussi les kilométrages des voitures pour surveiller ma mere et avoir des raisons de s’acharner sur nous pour se soulager d’une journee difficile.Pour gagner sa bonne humeur nous devions être dès prolongation de lui meme et etre d’accord avec lui èn tous points (tout ce qu’on exprimait, une simple envie par exemple pouvait se terminer en veritable drame, soit contre nous meme, soit contre les autres, ce qui développait une culpabilité permanente) . Nous étions également ses petits esclaves ( surtout mon frere que j’entendais se faire martyrisé régulièrement le soir et les week end dans le garage à bricoler et nettoyer les outils ou les voitures et motos de mon pere qu’il achetait sans limites de prix alors qu’il nous privait de friandises voir meme de toute nourriture qu’il considérait comme dispensable ou à pas son propre goût ( nous n’avions pas le droit de toucher a certaine de ses réserves d’ailleurs …) sous prétexte d’économie. toutes contrariétés pouvaient se transformer en rage folle et engendrer des violences et des harcèlements psychologiques sans fin. Je me rend compte aujourd hui l’enfer que j’ai traversé. Je suis dépressive pourtant j’ai fais de bons choix dans ma vie et sur le papier tout va bien …) boulimique, j’ai des Problémes de concentration et d’organisation et des tocs d’écriture qui m’ont freinées dans ma scolarité. J’ai eu mes diplômes a l’aide d’antidépresseurs qui ont fait disparaitre les tocs et mon mal-être le temps de mes études. J ai aujourd hui 35 ans je vis en couple sans ènfants ( et n’en veux pas) ma maman vit toujours avec lui. Il y a quelque temps il est comme « passe de l’autre côté » il est entré dans une phase psychotique et à fait un séjour à l’hôpital psy. Les médecins malgres nos témoignages parlent de dépression. Ma maman est venu à la maison mais malgres notre soutien est retournée vivre avec lui quand il est sorti. Elle a frôlé la crise cardiaque ( d’après son neurologue) apres une migraine du à un harcèlement de toute une nuit . Personne autour de moi ne semble réaliser sauf parfoi ma mere ( elle fait girouette ainsi que mon plus jeune frere) l’un de mes frere et Mon amie d’enfance et cela même si j’en parle. Je me sens terriblement seule. Je vois un psychiatre depuis peu qui je l’espère pourra m’aider à me construire car j’ai comme l’impression de m’être construite sur du « mensonge et des illusions » .Malgres tout cela (et je vous passe de nombreuses choses et les détails)… J’ai des doutes sur le fait de devoir mettre des gens dans des cases … Je crois, pour l’avoir vécu, que tout est bien plus compliqué … Peut être plus grave que ce que j’ai pu lire dans les témoignages (soit parce que mal exprimé soit parce que le contenu est insuffisant pour justifier une pathologie ) mais aussi et bizarrement … Plus humain …. Mon père nous a fait beaucoup de mal mais ce n’est pas un diable froid et sans souffrance. Il souffre comme tout être vivant , différemment certes et sa souffrance ne vient pas de l’empathie mais de lui meme… Il est agité, vide, frustré, comme coincé dans un monde noir et plein de négativité. J’éprouve plus de pitié pour lui que de haine et croyez moi je n’aimerais pas être à sa place. Les nombreux témoignages que je lis sur le sujet relèvent plus de la dépendance affective que d’une domination extrême de la part d’un malade psychiatrique. Cela me fait beaucoup de mal de voir à quel point ces situations sont incomprises et à quel point les gens sont tournés vers eux meme. Nous somme dans une société qui prône ce genre de déviance narcissique et nous somme tous concernés par ces mécanismes dangereux mais pas ( et heureusement ) de manière systématiquement pathologique. Faites la différence entre un collègue caractériel, un amant qui vous fait du mal Parce qu’il ne vous aime pas vraiment et qui développeront ce genres de mécanismes dans une situation isolée mais pas dans tous les aspects de leur vie et avec toutes les personnes qu’ils rencontrent ( même si evidemment quoiqu’il en soit il faut prendre ses distances face à ce genre de comportements!). Sachez que ces personnes sont au bord de la folie car en souffrances permanentes face à la réalité de leur vide qui les rattrapent toujours malgré leur apparente suprématie. Ne voyez pas les choses de manière binaire et simpliste car chaque individu est different. La meilleure façon de combattre ces mécanismes ( pathologique ou non) c’est de se remettre en question soit meme à chaque moment de notre vie. De ne pas se laisser emporter par la facilité de dominer l’autre et de respecter son intégrité. Mais aussi de respecter soi meme, de se valoriser à travers l’art ou une activité qui mettra à contribution vos compétences.
Christelle
Je souhaitais simplement apporter mon témoignage. Je suis fille de mère perverse narcissique et d’un père alcoolique soumis, fuyant et absent. J’ai un frère âgé de 42 ans (idôlatré) sous emprise absolue et malheureusement sans espoir de prise de conscience !! car chaque individu de la famille est soigneusement isolé et cela perdure depuis quelques décennies. J’ai 46 ans aujourd’hui, mère de 3 enfants (20, 18 et 10 ans) et j’ai fait un très long travail sur moi-même pour me permettre d’avancer avec l’aide d’une psychothérapeute et surtout je me suis éloignée géographiquement (500 km). Je me suis protégée avant tout et j’ai protégé mes enfants de leurs grands-parents trop néfastes en limitant les contacts à deux visites par an en ma présence et celle de mon mari. Pour la petite histoire, ma génitrice m’a jetée à la rue à 16 ans (en espérant que je revienne car pas d’argent, pas de toit, pas de nourriture), m’a interdit les études (comme cela pas de travail donc dépendante de sa toute-puissance), m’a incestée lorsque j’étais enfant pour que je sois bien traumatisée et que je comprenne bien que je lui appartiens, m’enfermait dans le placard dès que je n’obéissais pas (tu vois bien ce qui arrive quand on obéit pas), m’enfermait dans ma chambre tout l’été pendant les vacances scolaires (le monde extérieur est bien trop mauvais), m’a poussé par deux fois au suicide, lavage de cerveau+++… je suis passée près de la mort physiquement et j’ai été tuée psychiquement (j’ai développé dépression, suis devenue « autiste », maladies physiques…) et… je suis toujours là plus vivante que jamais. PERSONNE autour de moi n’a jamais réagi car trop peur des représailles (c’est plus facile de voir le PN s’acharner sur son souffre- douleur que de réagir), même pas les services sociaux ! Pourtant c’est ma grand-mère paternelle qui m’a élevée de 0 à 3 ans car ma génitrice était d’une folie extrême et mon père le savait mais il est dans un déni effrayant (l’alcool lui permet de tenir). Tout cela pour vous dire que les parents pervers narcissiques peuvent être extrêmement dangereux. Fuyez-les ! et surtout protégez vos enfants SVP ! Les dégâts dans la vie adulte sont colossaux (dépression, stress post-traumatique, état de sidération,…). A ce jour, ma génitrice âgée de 69 ans est en train de pourrir dans son vomi. Je n’ai jamais cherché à me venger…je suis impuissante et je vis simplement ma vie. J’ai aussi la chance d’être d’une femme forte et indépendante, lucide et avertie. Je précise que je n’ai jamais oublié et encore moins pardonné. Même si j’ai compris qu’elle-même avait été brisée dans son enfance, son comportement est inexcusable.
Merci pour ce témoignage, que je trouve précieux. Il est vrai qu’on parle rarement des enfants qui vivent avec un PN. Mais je voudrais en savoir davantage.