Cette réflexion fait suite à ma lecture du commentaire d’un homme victime sur l’un de mes sites.
Geneviève SCHMIT
J’en profite pour répondre à sa question.
Les hommes se sentent parfois lésé dans la représentation victime / femme et pervers narcissique / homme. Ils ont raison.
Cela vient peut être en partie du fait que le terme victime est féminin et le terme pervers narcissique est masculin. Malgré la meilleure volonté du monde il est très difficile, à toutes les phrases, faire valoir le fait que les positions sont interchangeables. En ce qui me concerne, je marque au début et à la fin de mes articles que les rôles sont interchangeables.
Malheureusement, très peu d’hommes osent témoigner, parler de leur souffrance, des violences subies et parfois des violences rendues.
Une victime homme m’écrit dans l’un de mes sites qu’il s’étonne que les bourreaux semblent mieux vivre l’après de la relation que la victime elle-même. « On parle peut du fait qu’il ou elle fasse du mal aux autres dit-il, et il semble traverser le temps si calmement en final… Pourquoi poursuit-il sa vie paisiblement après avoir broyé, laminé la vie de sa proie
Comment alors « gagner » PASSIFIQUEMENT contre le PN?«
Le pervers narcissique peut donc paraître tout à fait heureux après la séparation parce qu’il aura trouvé une autre personne qui le nourrira. C’est très bien pour lui, il a sa dose de narcissisme, de complaisance. Il donne donc cette impression d’être heureux. Cette situation laisse souvent les victimes abandonnées sur le bord de la route dans le plus grand désarroi et même parfois jalouse.
Et bien non.
Lorsque le pervers narcissique n’aura plus ce dont il a besoin avec la personne suivante il y aura une crise reproduisant ainsi l’histoire avec l’autre personne. Ce sera bien évidemment un autre jeu puisque nous participons dans ce « jeu » de la rupture et de la dynamique relationnelle. Nos tempéraments vont avoir une influence sur les évènements. Mais de toute manière, à un moment ou un autre, cette relation qui semble idyllique va se briser. A un moment ou une autre, la victime suivante va ouvrir les yeux, ou vivre la chose en trop. De plus, on parle de plus en plus de ce phénomène, ce qui peut contribuer à ouvrir les yeux et lui faire poser un stop qui déclenchera immanquablement le mécanisme qui fait que la fracture va se mettre en place.
Gagner pacifiquement, j’appelle cela la résilience. Il y a aussi la notion de pardon qui est très mal comprise et qui entre en ligne de compte. La pardon n’implique pas de dire à l’autre que ce qu’il a fait est très bien et qu’il peut continuer, mais cela veut plutôt dire, pour moi, je lâche prise, je le laisse partir avec son tempérament, son système, je n’en veux plus. Et je me pardonne d’avoir accueilli cela en moi, et je lui pardonne et le laisse partir.
Geneviève SCHMIT 25 septembre 2020
Parlons en !
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Geneviève Schmit.
Facebook pour les victimes de violence psychologique et de manipulation perverse. Soutien.Psy
Bonjour,
Je viens de voir votre vidéo, qui l’heure ou je la visionne date surement un peu. Je suis homme victime d’une personne toxique avec laquelle je suis resté 6 ans et dont je suis séparé depuis maintenant 6 ans. Bref 12 ans de vie « commune » avec ce dysfonctionnement. Cela a été une immense surprise (sidérement) de m’entendre dire par des psychiatres, qui suivait mes enfants, que ma femme était « pervers narcissique ». Je ne savais pas de quoi il s’agissait.
Comme pour me convaincre la thérapeute m’avait fait répondre à 32 questions dont 29 étaient positives. Mais j’étais surtout persuadé que c’était mon portrait. La thérapeute m’a expliqué que justement ce sentiment de ma part était la preuve qu’il ne s’agissait pas de mon portrait, mais bien de celui de ma femme, dont elle avait déjà perçu les comportements à travers les entretiens en consultation avec mes filles ainées.
Bref la découverte d’un monde dont j’ignorais totalement l’existence.
Accusation de viol ( de sa personne) classée
Accusation de violence son encontre (classée)
Accusation de violence psychologique (classée)
Comme la JAF m’avait donné la garde exclusive des enfants (pas à ma demande), en mesure de rétorsion, 15 jours plus tard, j’étais victime par la maman d’un signalement au 119 pour violence sur les enfants.
fait non avérés.
Elle a donc appelé la DASS pour dire que j’avais manipulé les services sociaux et que je faisais des attouchements sur la fille la plus jeune de 3 ans l’époque.
Une MJIE (mesure judiciaire investigation éducative) a démontré que c’était faux.
5 ans plus tard rien n’a changé, elle s’est constituée partie civile il y a quelques mois pour réactivité ses plaintes initiales (viol, violence phy, violence psy). Après instruction, un non-lieu est tombé.
En mesure de rétorsion a ce non-lieu, 6 ans après le premier, elle vient à nouveau de faire un signalement au 119 en juin dernier. (fait non avéré, donc retransmission au juge des enfants pour protéger les enfants du contexte accusatoire)
bref un jour sans fin.
150 000 euros de frais d’avocat en 6 ans pour suivre la procédure.
Mais surtout des enfants qui vivent depuis 6 ans au milieu de ce champ de bataille avec tous les dégâts que l’on peut imaginer sur eux dans un contexte de garde partagée.
Que faire de tout cela ??? Surement le partager pour exposer la valeur de cette expérience.
Je suis donc volontaire pour livrer mon témoignage si cela peut venir illustrer votre livre ou servir à quelque chose.
Respectueusement
Marcel.
Parlons en.
Bon courage, Geneviève
Bonjour
Après avoir été débouté 3 fois au JAF pour la garde alternée. Et une demande a la cour d appel
Il recommence une 4eme demande .
Il tente la méditation familiale pour arriver à ses fins
Et continuer pour ne plus payer de pension alimentaire.
Ma fille en pleine adolescence comment savoir ce qu elle vit.
Comment tenir encore et encore sur la durée face a ce fou
Bonjour, je doute fortement aussi de la tranquilité mimé du PN, c’est une personnalité en souffrance, en ce qui concerne la paix avec lui, elle n’est jamais mutuelle de toutes façons, c’est plus une acceptation de la proie qui est le chemin, enfin pour la part, a côté il y de belles personnes, après cela j’ai laissé le temps a les enfants de eux mêmes se confronté a une réalité d’accepter et de choix de faire de cette relation particulière d’une mère on ce qu’ils souhaitent. Je l’ai laissée tout simplement employés les moyens habituels pour m’atteindre, se servir des enfants, j’ai arrêté de vouloir les protéger, faire cela a permis à les enfants d’assumer seul face a leur mère ce fonctionnement, l’un après l’autre ils ont décidé la distance, n’ayant toutes façons que des signes en public d’affection, jamais la porte fermée, très peu de temps après ce processus perceptible, leur mère s’est mise en relation…
Gagnage ou pas, je doute…mais je respire.
Maintenir un mur est toujours une constante, ne jamais permettre une brèche dorénavant, j’imagine que mes enfants retournerons, je regarderai avec patience et phylosophie se prendre encore de faux espoirs d’une relation saine.
D’accord avec votre notion de résilience, de pardon. Mais que faire lorsque le PN continue malgré tout, au bout de 10 ans de séparation, à s’acharner sur sa victime, à épier ses moindres faits et gestes, à l’humilier en public, à la harceler (mais pas trop pour ne pas risquer une peine de justice), à la menacer ? Comment faire pour vaincre ?
le mien m insulte et je fait celle qui n a rien compris
cordialement
Comment sauver sa peau quand le PN est notre enfant mineur qui vit encore à la maison?