En préambule, j’aimerais dire qu’il convient de définir le mot « vivre« … Car il y a « vivre » sa vie, et « survivre » à une vie. Ce sont deux choses totalement différentes. L’une est dans l’action, la prise de décisions, l’expérience personnelle bonne ou mauvaise, en bref, le pouvoir et l’autre est dans la soumission, la contrainte, le silence mortel.
Mes propos ici seront plutôt axés sur l’objectif temporaire, de « survivre » auprès d’une ou d’un pervers narcissique.
Cette demande est formulée lorsque la situation concrète ne permet pas de « fuir » comme il est communément recommandé de faire. Ce peut être parce que cette action brutale mettrait la victime, homme ou femme, en danger de mort, parce que celle-ci est totalement dépendante financièrement et sans soutien, parce que l’emprise est encore bien trop forte, à cause d’une maladie ou d’enfants en situations difficiles… De nombreuses raisons justifient ce choix temporaire et il ne faudrait pas incriminer ceux et celles qui le font.
Une fois cet état de fait clair dans l’esprit de la victime qui souhaite s’en sortir, claire aussi dans l’esprit de la personne qui l’accompagne dans sa libération, une analyse différente de la situation doit être faite. Il ne s’agit pas alors de provoquer l’autre mais bien au contraire, de marcher sur des œufs afin de ne pas générer de situations encore plus critiques. La victime apprend par-là d’ailleurs qu’elle n’est pas si impuissante que cela et qu’elle peut, par son comportement, générer un résultat prévisible.
En parallèle de cette attitude qui tend à maintenir un certain calme, il faudra alors œuvrer sans attendre à mettre en place tout ce qui sera nécessaire pour une fuite dans de meilleures conditions. Cet objectif sera aussi bien dans le domaine personnel de la gestion des angoisses paniques et des peurs profondes, que dans des stratégies plus concrètes, financières et autres.
Toutefois, le risque en « calmant le jeu » est que la victime s’endorme dans son état d’emprise… Toujours dans le respect des choix, je reste malgré tout là pour veiller à ce que la proie n’y disparaisse pas.
Geneviève SCHMIT
29 mars 2022
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Geneviève Schmit.
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Bonjour Myriam, Je tiens tout d'abord à vous remercier chaleureusement pour votre partage et pour la confiance que vous m'accordez…