Médiation – Amiable – Thérapie

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Médiations et conciliations

Que ce soit pour se donner bonne conscience ou par manque d’information, la justice impose presque systématiquement aux couples en séparation une tentative de conciliation ou de médiation, dans le but de résoudre les conflits qui les opposent.

La médiation familiale est un processus visant à prévenir ou à surmonter les situations conflictuelles, que ce soit lors d’un divorce, d’une séparation, d’une tension familiale, ou même ultérieurement si les liens ont été rompus. L’objectif est de permettre aux pères et aux mères, même après la séparation, de prendre des décisions conjointement, tout en respectant la parole de chacun.

Tout cela est bien beau en théorie, mais l’expérience nous montre qu’il en va tout autrement lorsqu’il s’agit de résoudre les problèmes associés à la séparation d’un manipulateur pervers.

La médiation est désormais une étape incontournable du processus de divorce.

Probablement dans le but de désengorger les tribunaux, la médiation est devenue une étape incontournable du divorce. On demande aux parties de trouver elles-mêmes les accords qui scelleront la fin de leur union. C’est à ce moment que seront discutés les choix relatifs aux enfants, aux biens et aux modalités financières de la séparation.

Le médiateur n’est ni juge, ni avocat ; il constitue un tiers par rapport aux intervenants habituels de la procédure de divorce. Le médiateur familial est tenu de respecter les trois principes déontologiques qui régissent la médiation familiale :

  1. La neutralité : Il s’agit d’un individu indépendant, non affilié à une quelconque institution.
  2. La confidentialité : Le médiateur ne peut témoigner en justice et ne remet aucun rapport au juge, ni à quiconque.
  3. L’impartialité : La mission du médiateur familial consiste à orienter la discussion, à réguler le conflit, ainsi qu’à identifier et clarifier les options. Il n’est pas là pour imposer une solution, mais encourage plutôt une communication directe entre les parties. Il garantit un climat de respect mutuel et de dignité, favorable à la collaboration.

Même si l’intention derrière la médiation est louable et que le processus peut être bénéfique pour de nombreux couples en instance de séparation, en cas de divorce ou de conflit avec un manipulateur pervers narcissique, l’avis est unanime parmi les spécialistes, qu’ils soient issus du domaine de la psychologie ou de la justice : il s’agit là d’une contre-indication totale.

Tout cela est théorique, mais l’expérience nous montre que la réalité est bien différente lorsqu’il s’agit de résoudre les problèmes associés à la séparation d’un manipulateur pervers.

La confrontation avec un pervers narcissique au cours d’une médiation peut aisément se transformer en une épreuve tragique pour la victime.

Dans son domaine de prédilection, celui de la mise en scène et de la rhétorique, le manipulateur pervers saura choisir les mots qui révolteront et déstabiliseront complètement sa proie. Ses paroles agiront comme autant de coups portés au cœur de sa victime.

Le manipulateur pervers narcissique s’emparera de cet espace de dialogue, non seulement pour saper méthodiquement la crédibilité de sa victime, mais aussi pour manipuler subtilement l’auditoire à son avantage.

Le manipulateur pervers narcissique exploitera cet espace confiné, une arène sans issue pour sa proie, pour la pousser jusqu’aux limites de sa résilience.

De plus, en raison de sa nature même, le pervers narcissique accorde zéro crédibilité à ses propres paroles, même devant un médiateur.

 

Victimes et manipulateurs narcissiques sont condamnés à une communication stérile.

 

La victime est enchaînée à la pulsion de contrôle du manipulateur. Il lui est donc absolument impossible de formuler un argumentaire cohérent et constructif. Elle est réduite au silence, incapable de répliquer ou de débattre.

Elle se trouve sous l’emprise de certains des traits fondamentaux qui caractérisent le comportement d’un manipulateur pervers narcissique : impulsivité erratique, mensonges, paranoïa, victimisation, projection, domination totale par la terreur qu’il instille, et indifférence totale aux conséquences de ses actions.

La victime est ainsi piégée dans une impasse communicationnelle, tout en étant parfaitement consciente de l’emprise que l’autre exerce sur elle.

La victime du pervers narcissique, lors d’une confrontation directe, n’a plus l’aptitude intellectuelle et émotionnelle pour répondre car, d’une part elle est dans la victimisation et a l’esprit brouillé par la panique, et d’autre part elle cherche désespérément le moyen d’informer le conciliateur de la personnalité manipulatrice et perverse de l’adversaire, tout en étant dans la peur viscérale et légitime des représailles de celui-ci.

La victime se sent souvent comme si elle « jouait » sa propre vie, et l’ampleur de l’enjeu anéantit le peu de maîtrise de soi qui lui reste.

Étant donné qu’il n’est pas permis, sous peine d’ingérence, d’informer le conciliateur en amont sur la nature perverse et manipulatrice de l’adversaire, ce dernier sera probablement incapable de saisir la dynamique toxique qui se déroule devant lui. Il risque donc de se laisser tromper, tout comme la plupart des personnes qui croisent la route du manipulateur, experts y compris, et tout comme la victime elle-même au début de la relation.

Le conciliateur devrait être suffisamment perspicace pour détecter la situation en se basant sur les éléments observables qui lui sont présentés.

L’état de confusion et de panique de la victime pourrait servir d’indicateur clé d’une dynamique d’emprise perverse, pour quiconque sait l’observer et l’analyser. Cependant, ce n’est évidemment pas le seul indice.

Il serait crucial pour le conciliateur, et pour quiconque est chargé de donner un avis sur les parties en présence, de disposer d’informations précises sur les ‘symptômes’ observables chez une victime de manipulation perverse, ainsi que sur les tactiques et subterfuges employés par le manipulateur.

Le manipulateur pervers orchestre une mise en scène diabolique, affichant un comportement radicalement opposé à celui de sa victime, dans une stratégie de contraste calculée pour brouiller les pistes et semer le doute.

Sans généraliser, le manipulateur pervers déploiera souvent un calme olympien, tant dans le choix de ses mots que dans sa posture, dans une stratégie soigneusement élaborée pour séduire le conciliateur. Il pourrait même tenter de créer un lien personnel, capturant ainsi sa bienveillance.

Un manipulateur pervers doté d’une intelligence redoutable usera de subterfuges sophistiqués. Avec une habileté machiavélique, il guidera le conciliateur à adopter les conclusions qu’il souhaite imposer sur sa victime. Comme à son habitude, il dissimulera la véritable nature de sa personnalité, tirant les ficelles de ses marionnettes humaines comme un véritable maître de l’illusion.

Il dirigera subtilement l’attention du conciliateur vers les comportements erratiques, voire hystériques, de sa victime, le conduisant à conclure que celle-ci est manifestement incapable de gérer ses propres affaires.

En poussant le conciliateur à se concentrer exclusivement sur les défaillances de la victime, le manipulateur pervers détourne habilement l’attention de sa propre toxicité, prenant ainsi les rênes de cette danse macabre.

Le manipulateur pervers déploie tout un arsenal de tactiques destructrices pour pousser sa victime à bout : mensonges, discours embrouillés, attaques frontales et insidieuses, auto-glorification aux dépens de sa proie, fausses vérités, flatteries, tout en captant la sympathie à son avantage.

 

En redirigeant ainsi le regard du conciliateur vers les failles de la victime, il esquive adroitement tout examen critique de sa propre conduite.

 

À ce stade, l’équilibre est complètement rompu. La victime, déstabilisée par la tournure des événements, est incapable de formuler une argumentation cohérente.

Si le manipulateur pervers est intellectuellement limité, il y a de fortes chances qu’il bascule dans l’agressivité verbale et quitte précipitamment les lieux.

Il est crucial de rappeler que le pervers narcissique n’est pas nécessairement apte à suivre une réflexion élaborée. Son comportement est dominé par l’impulsivité s’il ne peut s’appuyer sur sa puissance intellectuelle.

 

C’est pourquoi une préparation minutieuse de la victime par un spécialiste aguerri est absolument indispensable. Ensemble, ils pourront décortiquer le comportement du manipulateur et élaborer des stratégies pour le démasquer, non seulement devant le conciliateur, mais idéalement devant la justice elle-même.

 

Ils pourront également travailler à mieux gérer les crises de panique, afin de présenter au conciliateur un comportement sain et équilibré.

Comment se préparer à la confrontation?

Il est crucial que la victime se prépare longuement en amont pour ce jour où le niveau de stress atteindra son apogée.

Se préparer signifie également apprendre à gérer ses propres angoisses. La sophrologie, la méditation en pleine conscience, la cohérence cardiaque, l’homéopathie, les Fleurs de Bach et les plantes peuvent toutes être utiles, à condition d’être mises en œuvre suffisamment tôt. De multiples approches existent pour réduire la tension.

Avant la séance, identifiez les deux ou trois points que vous souhaitez aborder et notez-les de manière claire et espacée sur une feuille que vous emporterez avec vous le jour J. Lorsque vous vous trouverez devant le médiateur, probablement à côté du manipulateur pervers, qu’il soit homme ou femme, vous risquez de perdre votre sang-froid et votre esprit pourrait se troubler. Comme en pleine crise de panique, vous pourriez vous sentir désorientée et oublier ce que vous vouliez dire. D’où l’importance de cette feuille, qui vous ramènera à votre cadre de réalité.

Restez focalisée sur ces deux ou trois points. Ils constituent vos repères auxquels il vous faudra vous tenir. Cependant, soyez vigilante : le pervers narcissique tentera de vous désorienter et de vous entraîner là où vous ne souhaitez pas aller. Revenez systématiquement à vos deux ou trois points.

Notez en quelques mots essentiels les réponses que votre interlocuteur consentira à donner. Cela vous conférera non seulement une meilleure contenance, mais comblera également les pertes de mémoire liées à l’état de panique ressenti.

Adoptez une position d’observatrice de la situation. Imaginez-vous assise en hauteur sur une étagère, observant et analysant ce qui se déroule devant vous.

Faites également attention à votre position dans le siège : éloignez-le un peu du bureau, installez-vous confortablement au fond, croisez les jambes, etc.

Veillez aussi à ne pas vous laisser déstabiliser par le regard du manipulateur pervers. Évitez-le si nécessaire.

Bien préparée, une séance de conciliation peut vous permettre de mieux cerner l’autre.

Accord  "amiable"

Parlons clair : l’idée d’un ‘accord à l’amiable’ est une chimère lorsqu’on a affaire à un manipulateur pervers narcissique avéré. Ce genre d’accord implique des concessions mutuelles, des sacrifices pour le bien commun. Or, les mots ‘concession’ et, pire encore, ‘renoncement’ sont tout simplement absents du lexique du pervers narcissique. Renoncer à quoi que ce soit est inconcevable pour lui, car cela contreviendrait à son propre système de valeurs déformé.

Si jamais il semble faire une concession, c’est uniquement parce qu’il y voit une opportunité plus grande, une revanche à long terme sur sa victime.

 

Le pervers narcissique est un calculateur né, à la fois consciemment et inconsciemment.

 

À ce stade critique de la relation, il cherche à maintenir un contrôle absolu. L’enjeu est colossal : d’une part, il s’agit de préserver son image soigneusement construite, et d’autre part, de minimiser ses pertes financières, ou mieux encore, de saigner sa proie à blanc. Son ego surdimensionné ne tolérera rien d’autre qu’un accord dicté selon ses propres termes.

Pour le pervers narcissique, tout accord n’est envisageable que dans une dynamique de gagnant/perdant, où il est l’unique gagnant.

Il est crucial de ne jamais oublier que pour le pervers narcissique, toute tentative d’évasion de la part de sa victime est un crime de lèse-majesté qui mérite une punition éternelle.

« Je t’ai tout donné, tu partiras sans rien ! »
« Tu pensais profiter de ma réussite ? Tu finiras sous les ponts ! »

Alors, que faut-il penser du pervers narcissique qui propose lui-même un accord ou un divorce à l’amiable ?

C’est une manœuvre stratégique, ni plus ni moins. Elle a deux objectifs :

  1. Endormir la vigilance de sa proie en lui offrant l’illusion de paix qu’elle désire tant.
  2. Gagner du temps pour consolider ses positions et assurer ses arrières.
    Suite à cette proposition, la victime se replie dans sa zone de confort, bercée par des fantasmes apaisants. Dans ce moment de répit, elle baisse sa garde, car elle veut croire à cette illusion.

Perdue dans cette rêverie, la victime imagine un futur plus serein, un futur qui n’est que le fruit de son imagination débridée et qui ignore totalement la réalité du manipulateur et sa propre vulnérabilité.

La victime gaspille un temps précieux, tandis que le manipulateur pervers le capitalise !

Pour le pervers narcissique, tout accord n’est envisageable que dans une dynamique de gagnant/perdant, où il est l’unique gagnant.

Le temps joue contre la victime,
Le temps joue pour le pervers narcissique.

Lorsque la victime ouvrira une nouvelle fois les yeux, il sera trop tard.

Tandis que la victime se perd dans une illusion émotionnelle, le manipulateur pervers utilise ce temps à son avantage. Il compile des dossiers pour discréditer sa proie, sécurise ses biens et ses finances, et orchestre une mise en scène pour se peindre en individu irréprochable, en parent exemplaire… lui.

Thérapie de couple.

En tant que thérapeutes, nous accueillons parfois des couples cherchant dans notre espace neutre des réponses et une amélioration de leur relation. Si un travail constructif est possible avec des couples prêts à l’introspection et à l’écoute mutuelle, il devient une mission impossible lorsque l’un des partenaires est un manipulateur pervers.

Lorsque la victime sollicite la thérapie de couple:

Lorsque la victime consulte un thérapeute, elle vient souvent avec l’espoir que ce professionnel crédible puisse éclairer son persécuteur sur la souffrance qu’il lui inflige. Elle cherche à mettre des mots sur son calvaire, espérant que le coupable soit publiquement identifié et modifie son comportement.

 

La victime cherche chez le thérapeute ce qu’elle espère obtenir ensuite de la justice :

la reconnaissance de son statut de victime.

 

Qu’elle en soit consciente ou non, elle sollicite du thérapeute un soutien, une validation et le vocabulaire qui lui fait défaut pour décrire les comportements excessifs des deux parties. Animée par un désir profond de « sauver l’autre » et de se sauver elle-même en sauvant la relation, elle aspire à ce que le professionnel délimite clairement les rôles de bourreau et de victime. Parfois, elle cherche même à obtenir une attestation à présenter en justice.

Pour le pervers narcissique, le thérapeute n’est rien d’autre qu’un allié à manipuler ou un ennemi à discréditer.

 

Geneviève SCHMIT - 2015 - révision 2023

Copyright © 2023 – Geneviève SCHMIT. Tous droits réservés. La reproduction intégrale de cet article est autorisée, à condition que le nom complet de l’auteur ainsi que le lien actif de la page du site internet http://soutien-psy-en-ligne.fr ou/et https://pervers-narcissiques.fr soient clairement indiqués. Merci de votre intérêt pour mon travail.

Témoignages
En effet "Les enjeux sont complexes et les risques pour la victime sont élevés" .. Toute tentative de communication avec un PN est impossible. Que ce soit via une conciliation, médiation, thérapie de couple et/ou familiale, surtout si le PN recherche un accord "amiable", que ce soit une demande de notre part ou de la sienne, toute démarche est vouée à l'échec. Ne perdez pas votre temps et votre argent. Seul un thérapeute et un juriste avérés (stratégie commune) seront à même de vous accompagner. Ne minimisez pas les efforts et les sacrifices auxquels vous devrez faire face. Tout le monde n'est pas armé pour ce genre de guerre à laquelle nous contraint le(la) PN. Parfois, il faut savoir dire, au prix de sa propre survie : "ok, fais ce que tu veux, mais ne compte plus sur moi pour pallier à tes lacunes" car oui, il existe des situations où il n'est pas possible de partir sauf à accepter de mourir peu à peu pour enfin devenir libre... sans bruit ! Le(la) PN n'attends qu'une chose de vous : votre disparition, il ne souhaite qu'une chose : votre mort. Et... il (elle) est très patient (e) !!!
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Chantal
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Genevieve Schmit

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14 commentaires :

  1. PEUT ON METTRE FIN POUR SA SANTE 0 UNE MEDIATION SANS QUE LE JUGE NOUS DONNE LES TORTS APRES ,

    • Bonjour,

      Il est effectivement délicat de décider soi-même de mettre fin à une médiation ordonnée par le juge, surtout lorsque vos nerfs et votre estime de soi sont mis à rude épreuve par le harcèlement moral de la partie adverse. Il devient alors facile pour cette personne toxique de faire passer pour une victime et de vous culpabiliser, montrant ainsi que vous ne mettez aucune bonne volonté pour rétablir la communication.

      Nous savons tous que dans une relation toxique avec un pervers narcissique, la médiation est non seulement inutile mais également toxique pour la véritable victime. Le narcissisme et la perversion narcissique de l’individu en question rendent toute forme d’empathie impossible de sa part. Vous êtes alors manipulé et sous l’emprise de cette manière perverse.

      Alors, que faire pour échapper à son emprise ? Il n’y a qu’une solution : se préparer à cette épreuve avec un professionnel, qu’il soit psychiatre, psychanalyste, ou psychopraticien, qui connaît parfaitement bien ces personnalités toxiques. Et, si vous en avez la force, aller plus loin en utilisant à votre profit cette expérience en contre-manipulation. Oui, c’est possible, et c’est même souvent utile pour se libérer de l’emprise et défaire de l’emprise de l’autre.

      Bon courage,

      Geneviève Schmit

  2. Merci de votre article !!
    je vais me préparer d’avantage au prochaine séance de médiation.

    J’ai survécu 28 ans dans ce camp de concentration d’une PN. Maintenant il faut nettoyer …

    Beaucoup de courage pour tout les victimes, il faut se défendre contre ses prédateurs !!!

  3. Bonjour, je dois faire une médiation durant 6 mois avec mon ex qui est pervers narcissique. J’ai peur il veut une garde alternée pour mon bébé de 15mois. Je dois le protéger. Il me l’a dit et je le crois il fera tout pour me l’enlever

  4. Article très juste merci. Un grand merci !

  5. Je retrouve malheureusement m’a situation dans votre article sur la mediation. Aujourd’hui j’ai eu un rdv de médiation familiale imposée par le jaf. J’étais pleine d’espoir parce qu’au rdv individuel la mediatrice finissait mes phrases et anticipait m’a narration, me faisant penser qu’elle était peut être averti et que j’allais enfin avoir quelqu’un pour aider mes enfants.
    C’était encore un espoir de plus qui tombait aux oubliettes !
    Je suis sortie de là désespérée parce qu’elle disait tout ce que mon ex lui avait soumis et allait sans cesse dans son sens, malgré certains propos agressifs et incorrectes!
    Elle a insisté plusieurs fois sur le fait que la garde alternée serait la solution idéale, contrairement à la garde élargie retenue, alors que la seule communication qu’on ait soit des insultes et dénigrement devant nos enfants, qu’ils n’ont pas le droit de parler ni de penser à moi quand ils sont cher leur père ! Et même après lui avoir dit que mon ainé de 5 ans somatise par des maux de ventre et que son frère de 3 ans est exclu de l’école à cause de son incapacité à être propre.
    J’ai rdv début décembre pour un autre rdv, si je n’avais pas peur que cela me porte préjudice j’annulerai le rendez-vous.

  6. 14 ans avec un PN et tout ce que l’on peut endurer avec ce type de profil … 4 ans depuis sa fuite (avec tous nos meubles!) et son refus de m’aider par le versement d’une pension pour les enfants….Procédure après procédure, il est débouté mais ne paye pas plus (ou au lance-pierre) …. et voilà qu’il demande une médiation! J’ai rdv vendredi prochain (il ne sera pas présent à ce 1er rdv) et je ne sais pas comment me positionner? Le décrire d’ambler? Annoncer la couleur? Venir avec un petit échantillon de ses mails? Faire un historique de tous les coups tordus qu’il me fait depuis sa fuite? J’ai peur, en disant que c’est un manipulateur de passer, de fait, pour la manipulatrice.

  7. Merci merci et merci! pour la petite histoire nous en sommes à 3 ordonnances de medation par un jaf auxquelles mon ex pn ne s’est jamais presente sous pretexte d’avoir « oublié » il est en train d’en demander une que je vais refuser bien sur…. lire ces quelques lignes sont une bonne piqure de rappel. meme si je vais bien aujourd hui grace à la distance je ne sais pas comment je me retrouverai face à lui… merci

  8. Et que se passe t’il pour les victimes qui n’entrent pas dans le cas de figure d’une emprise et d’un harcèlement par son conjoint ou dans le cadre du travail ?
    On en parle jamais et aucune loi prévue dans ces cas, pourtant certains sont dramatiques .
    Dommage !
    l’emprise des pervers narcissiques est partout et pas seulement au sein des couples et au travail !
    qui osera enfin se pencher sur les cas de ces personnes laissées pour compte au bord de la route ?

    • Bonjour Sylvie,
      Comme je te comprends …
      Ta situation est particulière puisqu’elle n’entre pas dans le cadre d’une emprise perverse dont tu serais la victime directe… puisque malheureusement, c’est celle qui a emporté ta fille.
      Aujourd’hui tu vis la rage obsessionnelle de celui qui a tué ton enfant et qui veut sans doute te faire disparaître pour pouvoir évacuer l’horreur de son comportement ….
      Affectueusement, Geneviève

  9. C’est tellement ça !!! Merci !

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