Pour vos enfants
Pour éviter le pire
Pour arrêter d avoir peur , de souffrir et pour arrêter de vous perdre avec des malades qui ne guériront jamais ..
Pour vivre tout simplement.
La photo que je partage est celle de la radio de mon doigt cassé par mon pn
Mais ce n est rien en comparaison du désordre psychologique que nous avons vécu ma fille et moi
Alors courage : fuyez !
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Frédérique
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Je suis atterrée de lire la mort de Rachel et en même temps plus motivée que jamais à parler des comportements inexplicables et intolérables de ces PN
Le mien était un vrai prince charmant je n’aurai pas rêvé d’autre homme – vraiment ….!!
Mais quand il partait en vrille, il devenait un monstre verbalement, dans son attitude et dans l' »après crise« , il était totalement dans le déni…. de quoi que ce soit.
J’ai longtemps cru qu’il s’énervait pour rien mais en fait, j’ai compris que c’est parce qu’il était en crise, qu’une broutille prenait des proportions hallucinantes.
Ensuite , il pouvait pousser, menacer, m’insulter etc…
La première fois il m’a décollé de terre et m’a jeté par terre.
Il m’a fait très mal au dos, je suis resté sur le sol .
Il est parti en disant à mes enfants « si ça ne va pas : appeler les pompiers » ; il n’est revenu que trois jours plus tard la bouche en cœur, comme si rien ne s’était passé.
J’ai pardonné l’impardonnable, je me suis culpabilisée : c’était sûrement de ma faute !
Cela faisait 4 mois que nous vivions avec lui, chez lui et j’avais quitté mon travail.
Je me « pouvais » pas abandonner si tôt.
Il fallait s’apprivoiser…..
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Il parvenait parfois à se contrôler et partait en courant pour ne pas être violent (sur les conseils d’une psy que nous avions consultés) …
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Et Puis il y en a eu beaucoup d’autres, des « poussages » « des tirages« , jusqu’à ce qu’il me casse un doigt en me tordant le bras.
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Alors oui j’aurai du partir et ne pas attendre deux ans.
Comment j’ai pu croire en lui , à ses belles paroles, à ses projets.
Il me manquait la sécurité et l’amour dans ma vie et il me les a tellement promis.
En fait, personne ne m’a jamais mise dans une telle insécurité et ne m’a jamais aussi peu aimée.
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Il semblait être un autre durant ces moments là, je pense que c’est des crises psychotiques et sachez que l’on est pas RESPONSABLE dans ces moments là.
C’est eux avec eux.
Ces hommes sont dangereux et je pense qu’ils le savent.
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Je suis partie il y a 6 mois et je n’ai toujours pas retrouvée de travail mais JE SUIS PARTIE.
Ce n’est pas de l’amour, surtout pas ça…
Ce poison toxique qu’ils représentent nous manque pourtant lorsqu’on nous partons et il faut du temps pour reprendre confiance en nous, pour se détacher, pour pouvoir passer à autre chose.
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Je remonte d’une longue dépression et je crois en demain.
Je crois et j’espère revivre un amour avec quelqu’un de sain.
Je crois en moi et il n’y a que ça en quoi il faut croire.
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Il faut s’armer de courage car c’est possible de partir.
C’est possible de revivre.
Il faut aussi et surtout comprendre qui on est nous mêmes, pour tomber dans les griffes de ces PN.
Eux ils ne changeront pas.
Ils trouveront d’autres proies .
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Frédérique
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Merci beaucoup pour votre retour touchant. C'est un plaisir de constater que mon travail vous apporte un sentiment de comprendre…