Témoignage d’un homme victime de père manipulateur pervers : analyse et perspectives

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Témoignage d'un homme victime de père manipulateur pervers : analyse et perspectives

Dans ce récit poignant, un homme victime et courageux brise le silence et partage son expérience douloureuse en tant que fils d’un père manipulateur pervers.
Contrairement à beaucoup qui se contentent de subir en silence, il a choisi d’agir, faisant preuve d’un courage exceptionnel.
Son témoignage est suivi d’une analyse professionnelle approfondie, offrant aux lecteurs des éclairages uniques et des outils pour comprendre et combattre ce type de manipulation.
Ce duo de témoignage et d’expertise offre une ressource inestimable pour quiconque cherche à se libérer de l’emprise d’une relation toxique.

Voix masculine brisée : le récit d'une survie

Ma famille vivait en vase clos. Mes parents fréquentaient un seul couple d’amis qu’on voyait peu. Les frères et sœurs de mon père et ma grand-mère étaient disséminés partout en France. Quand j’ai commencé à penser que ma famille n’était pas comme les autres, je n’ai eu besoin de personne pour croire que c’était normal du fait que c’était une famille pied-noir.

Tout petit, mon père me présentait aux visiteurs comme « l’emmerdeur de service ». Comme tout enfant, j’allais naturellement vers mes parents, et surtout vers mon père. Dès mon arrivée, j’étais de trop, je gênais. Après plusieurs tentatives, je n’y suis plus allé et cela m’a été reproché par ma mère : je « rejetais mon père ».

Yvette avait reçu un magnétophone en cadeau et j’avais reçu un jeu de société. Yvette enregistrait les sons à mon insu. À la fin de la partie, Yvette a rejoué la bande. La seule réflexion émise le fut par Yvette : « Il a de la voix le petit !». Aucun des deux parents ne l’a reprise.

Lorsqu’une sortie à la plage était programmée, mon père m’empêchait de jouer en s’évertuant à m’apprendre à nager. Lors d’une visite de mes cousins, ma tante a réussi à me faire flotter et nager sans aide en une dizaine de minutes. Mon père était extrêmement vexé.

Quand plus tard j’offrais un cadeau à mon père à Noël, ça n’était pas reçu avec joie. On doit se taire et ne surtout pas faire remarquer que ça n’est pas une façon d’accepter un cadeau.

Une fois adolescent, mes amis d’enfance ont grandi normalement et ont donc commencé à sortir et avoir des copains et copines, moi j’étais seul. Mes parents me proposaient de me promener avec eux mais à 13 -14 ans on en a plus envie. Une fois en particulier, j’ai fini par surréagir en criant mon refus. Alors j’ai eu droit à de la rage et à un sermon sur le sacrifice, mon égoïsme et mon manque d’intérêt pour quoi que ce soit.

À mes 15 ans, ma mère a appuyé ma volonté inébranlable de partir aux États-Unis pendant un an. Au bout de trois mois, mon père avait trouvé le moyen de m’appeler au téléphone le samedi matin tous les 15 jours. Quand je raccrochais, je ne savais plus parler anglais.

À mon retour, je n’étais plus le bouc-émissaire du lycée mais j’avais encore beaucoup de problèmes psychologiques. Je n’avais pas pris conscience que je vivais au sein d’une famille dysfonctionnelle dans une ambiance malsaine. »

Raphaël – septembre 2023

Si vous vous reconnaissez dans ce témoignage, sachez que le premier pas vers la liberté est à votre portée.
N’attendez pas que la situation s’aggrave.
Le courage de demander de l’aide et de prendre des mesures concrètes est en vous.
Agissez maintenant, car votre bien-être et votre avenir en dépendent.

Décryptage professionnel : comprendre la manipulation paternelle

Analyse psychologique

Dans ce témoignage, nous sommes confrontés à un cas classique de manipulation perverse narcissique au sein d’une famille. Le narrateur est clairement le bouc-émissaire, un rôle souvent attribué à un membre de la famille qui devient la cible de toutes les frustrations, critiques et abus émotionnels de l’ensemble. Ce rôle est souvent attribué de manière inconsciente, mais il sert un but précis : maintenir l’équilibre dysfonctionnel de la famille en concentrant les problèmes sur une seule personne. Il devient une sorte de fusible familial.

Le père, identifié par la victime comme le manipulateur narcissique, utilise diverses tactiques pour maintenir son emprise sur la famille. Il y a une absence totale de validation émotionnelle, ce qui est un terreau fertile pour le développement de troubles de l’estime de soi chez l’enfant. Le père utilise également la technique du « double lien« , où il met l’enfant dans une situation où il est impossible de répondre de manière appropriée. Par exemple, le père critique le fils pour son choix de cadeau, tout en s’attendant à ce que le fils sache intuitivement ce qui lui ferait plaisir.

L’isolement social est une autre stratégie utilisée pour renforcer le contrôle. Le narrateur mentionne que la famille ne fréquente qu’un couple d’amis et que les autres membres de la famille sont éparpillés. Cela crée un environnement clos où le manipulateur peut opérer sans interférence extérieure.

Le témoignage met également en lumière le rôle complémentaire mais complexe de la mère. Elle semble être à la fois victime et complice, et c’est souvent un rôle involontairement adopté par le conjoint du manipulateur. Il est important de noter que la mère est bien souvent elle-même sous l’emprise perverse et dans la terreur des conséquences que pourraient avoir ses actes. Elle est dans le déni et sert d’agent de renforcement des abus du père, même si c’est de manière inconsciente.

L’impact sur la victime est profond. Non seulement il y a une dégradation de l’estime de soi, mais aussi une confusion mentale qui rend difficile pour la victime de discerner la réalité de la manipulation. Le narrateur mentionne des problèmes psychologiques persistants, ce qui n’est pas surprenant étant donné le niveau d’abus émotionnel et psychologique subi.

Ce qui est particulièrement intéressant, c’est la tentative du narrateur de s’échapper de cet environnement toxique en partant aux États-Unis. Cependant, l’emprise du père est si forte qu’elle transcende même les frontières géographiques, illustrant la profondeur de cette emprise psychologique.

En tant qu’experte en relations d’emprise perverse, vous pourriez trouver pertinent d’explorer davantage les mécanismes de défense que la victime pourrait développer pour se protéger, ainsi que les interventions thérapeutiques les plus efficaces dans de tels cas, notamment en ce qui concerne la restauration de l’estime de soi et la rupture du cycle de l’abus.

Mécanismes de défense:

Dans le témoignage, le narrateur semble avoir mis en place plusieurs mécanismes de défense pour faire face à l’environnement toxique dans lequel il a grandi.

Voici quelques-uns de ces mécanismes :

Fuite et Évitement : Le narrateur a cherché à échapper à son environnement familial en partant aux États-Unis pendant un an. Cette fuite physique peut être considérée comme une tentative de mettre de la distance entre lui et les sources de son mal-être.

Déni : Le narrateur a longtemps cru que sa famille était « normale« , notamment en se raccrochant à des explications culturelles (famille pied-noir, par exemple). Ce déni lui a permis de minimiser l’impact des comportements toxiques de sa famille.

Rationalisation : Il semble que le narrateur ait tenté de rationaliser ou de justifier certains comportements de ses parents, notamment en attribuant des intentions positives à sa mère qui l’a fait sauter une classe.

Introjection : Le narrateur a intériorisé les critiques et les jugements de ses parents, ce qui a affecté sa propre estime de soi. Il a cru pendant longtemps qu’il était le problème, ce qui est une forme d’assimilation des valeurs et des croyances des parents.

Dissociation : Le narrateur a développé une certaine capacité à se dissocier de ses émotions, notamment en se retirant émotionnellement lors des moments de crise ou de tension.

Hyper-vigilance : Le narrateur semble avoir développé une forme de vigilance accrue, toujours aux aguets pour anticiper les réactions de ses parents et éviter les conflits.

Répression des Émotions : Le narrateur mentionne qu’il a cessé de hausser la voix et de prendre sa place dans un groupe, ce qui peut être vu comme une forme de répression émotionnelle pour éviter les conflits. C’est une sorte de « démission sociale« .

Ces mécanismes de défense, bien que compréhensibles dans le contexte, ont des conséquences à long terme sur le bien-être psychologique du narrateur. Ils ont entravé son développement émotionnel et social, et ont contribué à perpétuer le cycle de la manipulation et de l’abus.

Bénéfices secondaires dans la dynamique d'emprise

Les « bénéfices secondaires » dans une situation d’emprise peuvent être complexes et ambivalents. Dans le cas du narrateur, il est possible qu’il ait trouvé une certaine « sécurité » dans la prévisibilité de son environnement, même si cet environnement était toxique. En d’autres termes, mieux vaut le diable que l’on connaît que celui que l’on ne connaît pas. Cette familiarité peut créer une illusion de contrôle ou de stabilité, même si elle est malsaine.

De plus, le narrateur pourrait avoir développé des compétences d’adaptation ou de survie qui lui servent dans d’autres domaines de sa vie, comme une grande sensibilité aux besoins et aux humeurs des autres, ou une capacité à désamorcer les conflits. Cependant, ces « compétences » peuvent aussi être des double-tranchants, le rendant hyper-vigilant et anxieux dans ses interactions sociales.

Il est également possible que le narrateur ait tiré un certain « capital sympathie » de son rôle de victime, bien que ce soit un bénéfice très coûteux, tant sur le plan émotionnel que psychologique. Ce capital peut se manifester par une attention ou un soutien accru de la part de personnes extérieures à la dynamique familiale toxique, mais il peut aussi renforcer son identité en tant que victime, ce qui peut être un obstacle à la guérison et à l’autonomie.

Même si ces bénéfices secondaires ne justifient en aucun cas la manipulation ou l’abus subis, ils peuvent contribuer à la complexité de la situation et rendre plus difficile pour la victime de s’en extraire.

Compétences mobilisées pour rompre les liens toxiques

Résilience et prise de conscience : Le narrateur a manifesté une grande résilience en cherchant à s’éloigner de son environnement toxique, notamment en partant aux États-Unis. Cette expérience lui a permis de comparer sa famille à une famille dite « normale« , ce qui a été un élément déclencheur dans sa prise de conscience.

Aptitude à la réflexion critique : Le narrateur a acquis une perspicacité remarquable pour décrypter les dynamiques complexes de son environnement familial, même si la verbalisation de son expérience a nécessité du temps. Cette aptitude à la réflexion critique, couplée à sa capacité à prendre du recul, constitue un avantage crucial pour se libérer des relations toxiques.

Auto-évaluation : Le narrateur a appris à s’auto-évaluer en dehors des jugements et des critiques de ses parents. Cela lui a permis de reconsidérer sa propre valeur et de prendre des mesures pour se distancer de la toxicité familiale.

Recherche de soutien extérieur : Le narrateur a cherché et trouvé du soutien en dehors de sa famille, que ce soit à travers des amis ou des figures parentales de substitution. Ce réseau de soutien a été crucial pour sa capacité à rompre les liens toxiques.

 

Toutes ces compétences, une fois identifiées et mobilisées, ont pu jouer un rôle clé dans la rupture des liens toxiques et dans la reconstruction de sa propre identité.

Agir pour se libérer : la puissance de la résilience:

En somme, la résilience est la compétence ultime à développer pour toute personne cherchant à se libérer d’une emprise toxique. Il ne s’agit pas simplement de survivre à des situations difficiles, mais de les transformer en opportunités de croissance personnelle.

Cette force intérieure ne doit pas être confondue avec une posture victimaire, qui, bien que compréhensible, enferme l’individu dans un état d’impuissance. Au contraire, la résilience s’accompagne d’une volonté farouche de passer à l’action, car rester figé dans une posture victimaire entrave toute initiative positive.

Copyright © 2023 – Geneviève SCHMIT. Tous droits réservés. La reproduction intégrale de cet article est autorisée, à condition que le nom complet de l’auteur ainsi que le lien actif de la page du site internet http://soutien-psy-en-ligne.fr ou/et https://pervers-narcissiques.fr soient clairement indiqués. Merci de votre intérêt pour mon travail.

- FAQ -

Pour agir face à un père manipulateur, il est crucial de comprendre la dynamique de la perversion narcissique et du harcèlement moral qui sont souvent en jeu. La première étape est de prendre conscience que vous êtes une proie manipulée, souvent culpabilisée par le bourreau qui sait manipuler les émotions à sa manière perverse.

Il est fréquent que le manipulateur fasse passer pour une victime, renforçant ainsi son emprise pathologique. Dans ce contexte, il est essentiel de consulter un psychiatre ou un psychanalyste spécialisé pour vous aider à défaire de l’emprise et à développer des stratégies de contre-manipulation. L’empathie, bien que souvent exploitée par le parent toxique, peut être un outil puissant lorsqu’elle est dirigée vers soi-même et vers d’autres victimes potentielles.

Le narcissisme du manipulateur peut être séduisant, mais il est vital de reconnaître les signes avant de tomber sous l’emprise. Les femmes manipulatrices, bien que moins fréquemment discutées, présentent des comportements pervers similaires et peuvent également avoir une emprise de la colère sur leurs victimes.

Il est important de ne pas porter la faute sur les autres ou de passer pour folle, ce qui est une tactique courante du manipulateur pour détourner l’attention de son propre comportement. Une fois que vous êtes libéré de l’emprise, il est crucial de maintenir des limites strictes pour éviter de devenir victime à nouveau.

En résumé, le chemin vers la liberté passe par la reconnaissance de l’emprise, la consultation de professionnels et l’application de techniques de contre-manipulation. Cela vous permettra non seulement d’échapper à son emprise mais aussi de vous protéger contre d’éventuelles futures manipulations.

Un manipulateur avec ses enfants utilise souvent des mécanismes pervers pour maintenir une emprise affective. Le comportement manipulateur peut se manifester par la culpabilisation, où l’enfant est manipulé pour se sentir responsable des failles narcissiques du parent. Ce grand manipulateur sait exploiter les émotions de ses enfants, les faisant passer pour des victimes afin de justifier son propre comportement pervers.

La séduction est un autre mécanisme pervers couramment utilisé. Que ce soit un homme manipulateur ou une femme manipulatrice, le parent toxique utilise la séduction pour créer une dépendance affective, rendant l’enfant victime d’une manipulation affective. Ce côté pervers peut être difficile à démasquer, surtout si le manipulateur est habile à retourner la situation pour faire croire que l’enfant est le problème.

Les conséquences perverses de cette dynamique peuvent être durables. L’enfant devient victime, souvent piégé dans un cycle de mensonges et de manipulations qui peut persister à l’âge adulte. Il est fréquent que l’enfant, une fois adulte, se retrouve dans des relations où il est à nouveau manipulé, que ce soit par un homme pervers ou une personne toxique, reproduisant ainsi les schémas appris.

Il est crucial pour l’enfant, une fois adulte, de prendre conscience qu’il a été sous l’emprise d’une personne manipulatrice et de chercher de l’aide professionnelle pour être libéré de l’emprise. Que ce soit un ex-partenaire ou un parent, le chemin vers la liberté commence par la reconnaissance des signes de manipulation et la prise de mesures pour mettre fin au cycle.

En somme, un manipulateur avec ses enfants est un expert dans l’art de la manipulation affective, utilisant une gamme de tactiques perverses pour maintenir une emprise sur eux. Reconnaître ces signes est la première étape pour briser le cycle et se libérer de l’emprise du manipulateur.

Le pervers narcissique (PN) fait des enfants souvent pour des raisons égoïstes et manipulatrices, plutôt que pour l’amour ou le désir de parenté. Dans l’esprit pervers du PN, les enfants sont vus comme des extensions de lui-même, des outils pour exercer une emprise sur autrui, notamment le partenaire. Ce jeu pervers permet au PN de manipuler émotionnellement son entourage, en utilisant les enfants comme leviers pour culpabiliser, exercer son emprise, ou même faire passer quelqu’un d’autre pour une victime.

Les enfants deviennent ainsi des proies dans ce travail de manipulation mentale. Le PN exploite leurs failles psychologiques pour les maintenir sous son emprise, renforçant son ego et comblant ses propres failles narcissiques. Ce caractère pervers est souvent masqué derrière une façade de normalité ou même de charme, ce qui rend la manipulation d’autant plus insidieuse.

Dans cette logique perverse, l’enfant est réduit à un objet destiné à servir les besoins narcissiques du parent. Il est crucial pour les victimes de cette manipulation, y compris les enfants une fois adultes, de reconnaître ces signes et de fuir au plus vite cette emprise toxique. Le premier pas vers la liberté est souvent de consulter un professionnel pour se libérer de l’emprise et déjouer les manipulations psychologiques du PN.

En résumé, le PN fait des enfants non pas pour les élever dans un environnement aimant, mais pour étendre son champ de manipulation et renforcer son emprise sur les autres. C’est une dynamique complexe qui nécessite une prise de conscience et une action ciblée pour protéger les victimes et les aider à se libérer de cette emprise toxique.

Un manipulateur déteste tout ce qui menace son contrôle et son image de soi. Voici quelques éléments clés :

  1. Être Démasqué: Le manipulateur redoute que ses techniques de manipulation soient découvertes. La dévalorisation et la manipulation émotionnelle sont ses outils, et il ne veut pas que quelqu’un les comprenne.

  2. Perte de Contrôle: Ce qui effraie le plus un manipulateur, c’est de perdre son emprise sur sa proie. Être sous l’emprise d’un autre est inacceptable pour lui.

  3. Échec de la Manipulation: Si quelqu’un agit de manière à déjouer ses plans, cela le met en colère et en position de vulnérabilité.

  4. Exposition Publique: Les manipulateurs sont parmi nous, souvent cachés derrière une façade sociale acceptable. Ils détestent l’idée que leur véritable nature puisse être révélée.

  5. Empathie et Compréhension: Le manipulateur déteste les personnes capables de comprendre les mécanismes de la manipulation et de la perversité du système dans lequel il opère.

  6. Indépendance de la Proie: Rien n’irrite plus un manipulateur que sa proie prenant conscience de la situation et cherchant à sortir d’une relation toxique.

  7. Échec à Faire Porter la Culpabilité: Les manipulateurs utilisent souvent la culpabilité pour contrôler les autres. Si cette technique échoue, ils se sentent impuissants.

  8. Intervention d’un Tiers: Que ce soit un ami, un membre de la famille, ou un professionnel comme un psychiatre ou un psychanalyste, l’intervention d’un tiers peut sérieusement compromettre ses plans.

  9. Échec à Retourner la Situation: Les manipulateurs sont experts pour faire passer les autres pour des victimes et eux-mêmes pour les persécutés. L’échec de cette inversion les déstabilise.

  10. Échec à Exercer une Emprise Psychologique: Les manipulateurs veulent vous faire croire que vous êtes la personne toxique, la personne narcissique, ou même le manipulateur. Si vous ne tombez pas dans ce piège, leur stratégie s’effondre.

En somme, le manipulateur déteste tout ce qui peut entraver sa quête de pouvoir et de contrôle. Il est essentiel de reconnaître ces signaux pour se protéger et éventuellement se libérer de l’emprise d’une telle personnalité.

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© Geneviève Schmit, experte dans l’accompagnement des victimes de manipulateurs pervers narcissiques depuis 2012.

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Geneviève Schmit.
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Genevieve Schmit

Spécialiste de l'accompagnement des victimes de manipulation perverse narcissique, j'ai élaboré un protocole thérapeutique adapté et accessible à distance. Les séances sont possibles par téléphone ou visioconsultation, garantissant une flexibilité et une confidentialité optimales. Pour convenir d'un rendez-vous, je vous invite à me joindre au 06 43 43 15 79 et à me laisser un bref texto. Je m'efforcerai de vous recontacter dans les plus brefs délais

2 commentaires :

  1. Bonjour Madame Schmitt,

    Merci pour ce thème du parent manipulateur pervers et le décryptage que vous y associez.

    Pour ma part, ce n’est qu’au mitant de ma vie que j’ai douloureusement pris conscience que ma Mère n’était pas la pauvre victime qu’elle s’efforçait chaque jour de paraître.
    Pour l’anecdote, je suis il y a peu tombée entre les mains d’un homme PN (de ceux que l’on appelle « vulnérables ») et ai compris en quelques jours que quelque chose n’allait pas. Sidérée qu’une personne qui m’apparaissait attentionnée et extrêmement empathique ne le soit pas du tout en réalité et cherche à me faire peur ou à me déstabiliser (tout en soufflant le chaud). J’ai cherché à comprendre, trouvé des ressources sur le net, qui parlaient de ce type de PN-là et, de fil en aiguille, ai commencé à m’interroger sur ma propre mère.
    Passées les violences psychiques enfant (par exemple elle faisait tout pour régulièrement sortir mon père de ses gonds puis lorsqu’il passait ses nerfs en fracassant beaucoup d’objets et en criant, elle nous prenait dans ses bras face à lui, en nous murmurant de ne rien faire, car il était « fou et capable de tout », selon elle), j’ai fait le tampon entre mes parents à l’adolescence (seule puisque mon frère a pris la poudre d’escampette aussi tôt que possible). Une fois adulte, j’ai tenté de vivre ma vie, tant bien que mal. Surtout mal – je me suis beaucoup sabotée, sur tous les plans.
    Des évènements difficiles m’ont conduite à commencer une analyse à la trentaine et je percevais enfin certaines choses. Avoir grandi avec le sentiment de ne pas pouvoir pleinement compter sur elle, d’être habitée par la culpabilité (et quoi que je fasse, les problèmes de mes proches finissaient toujours par me retomber dessus), d’être systématiquement infériorisée par rapport à mon frère, d’être largement critiquée par ma Mère quant à mes choix de vie (derrière des mots de soutien de façade, ou en plaçant ses critiques dans la bouche de tiers « untel a dit ceci, te concernant ») et d’avoir des peurs d’être utilisée ou abandonnée, aux couches les plus profondes de mon inconscient, qui me mettaient en difficulté dans mes relations amicales ou amoureuses. Je maintenais tout de même des relations très fortes et protectrices avec mes proches, d’autant que depuis toujours, ma Mère appelle à elle « avec son corps », par une succession de maladies.
    Un grave accident a alors fait perdre à mon Père toute son autonomie , il y a quelques années. Comme il s’occupait de ma Mère jusqu’alors, j’ai volé à leur secours, mettant totalement ma vie entre parenthèses. Laminée à tous points de vue à présent, je lutte pour trouver des solutions qui me permettent de continuer à aider mon Père tout en me permettant de retrouver des revenus (pendant que ce dernier point fait l’objet de railleries de la part de ma Mère, qui n’a aucun scrupule à me culpabiliser ou faire pression pour que je leur dédie toute mon énergie).
    D’une certaine façon, je remercie le Hasard de m’avoir fait rencontrer ce PN qui m’a permis d’ouvrir les yeux, même si je les ouvre sur un triste champ de ruines.

    Pourriez-vous peut-être faire une intervention sur votre fil, pour donner des pistes aux adultes qui découvrent leur dépendance affective, vis à vis d’un parent manipulateur de ce type ?

    Cordialement

    • Bonjour Myriam,

      Je tiens tout d’abord à vous remercier chaleureusement pour votre partage et pour la confiance que vous m’accordez en évoquant cette partie de votre histoire. Ce que vous traversez est empreint de courage, et je sens toute la complexité et la profondeur de votre parcours à travers vos mots.

      Il semble que l’équilibre des énergies toxiques entre vos parents ait effectivement façonné votre personnalité.
      Si l’on observe votre histoire, le choix de venir en aide à votre père a, sans aucun doute, des conséquences considérables sur votre propre vie. Ce type d’engagement peut parfois nous pousser à adopter, presque malgré nous, une posture de « sauveur« .
      Votre frère, en choisissant de s’éloigner tôt, a, dans une certaine mesure, adopté une réponse différente, surement plus protectrice pour lui-même.
      Il reste pourtant important d’aborder cette observation sans jugement et avec beaucoup de douceur, car chaque situation et chaque parcours sont uniques.

      Comme vous le soulignez, de nombreuses personnes éprouvent une forme de dépendance affective envers un parent manipulateur, et chacune de ces histoires est unique dans sa dynamique et ses impacts. Votre suggestion de donner des pistes sur ce sujet est précieux, et je vais tâcher d’y répondre dans une prochaine publication pour offrir des éléments de réflexion et d’accompagnement à ceux qui, comme vous, se réservent dans cette relation complexe.

      Encore merci pour la profondeur de votre témoignage, et je vous souhaite de tout cœur de trouver la paix et l’équilibre dans cette démarche d’ouverture et de reconstruction.

      Bien à vous, Geneviève Schmit

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