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ToggleLa "magie de Noël" ... Violence conjugale
Ce ne sera pas la fête pour tout le monde.
Chaque année, dans les journaux, nous pouvons compter les drames conjugaux perpétrés durant les fêtes de fin d’année…
Sauf rares exceptions, toutes les victimes sont des femmes et ont, en moyenne, une quarantaine d’années, comme le constate la police nationale du Calvados en 2021.
Il est notoire que la plupart des affaires conjugales le sont sur fond d’alcool/drogues, même en dehors de fêtes.
Noël, Nouvel an, riment avec violence conjugale ...
La surconsommation d’alcool et de drogues
sont, les causes principales des
violences intrafamiliales.
Voici quelques raisons qui provoquent une augmentation de la violence intrafamiliale, et dont les enfants ne sont pas épargnés, durant les fêtes de Noël et du Nouvel An:
La consommation d’alcool et de drogues : Pour certaines personnes, boire de l’alcool et/ou consommer des drogues fait partie intégrante des fêtes de fin d’année. Ils peuvent considérer cela comme une façon de célébrer et de se détendre. Certaines personnes peuvent se sentir obligées de suivre le mouvement pour ne pas être exclues ou jugées.
L’excitation : Les fêtes de Noël et du Nouvel An sont souvent perçues comme un temps de célébration et d’excitation. Certaines personnes peuvent être tentées de consommer de l’alcool et/ou des drogues pour augmenter leur niveau d’excitation et s’amuser davantage.
Les attentes élevées : Les fêtes de Noël et du Nouvel An peuvent être synonymes de tradition, de rassemblements familiaux et de cadeaux, ce qui peut créer des attentes élevées et de la pression pour que tout soit parfait. Cela peut entraîner de la frustration et de l’anxiété, qui peuvent conduire à des tensions et à la violence conjugale.
La fatigue : Les fêtes de fin d’année peuvent être très occupées et épuisantes, avec de nombreuses obligations et responsabilités. La fatigue et le manque de sommeil peuvent contribuer à l’irritation et à la frustration, ce qui peut augmenter le risque de violence conjugale.
La pression financière : Les dépenses liées aux fêtes de Noël et du Nouvel An, telles que les cadeaux, les vêtements de fête et les frais de voyage, peuvent être coûteuses et mettre une pression financière supplémentaire sur les couples. Cela peut entraîner des tensions et des disputes, qui peuvent dégénérer en violence conjugale.
Les tensions familiales : Les fêtes de Noël et du Nouvel An peuvent être un moment de rassemblement familial, mais elles peuvent également mettre en lumière les différences et les tensions au sein de la famille. Cela peut entraîner des disputes et de la tension, qui peuvent augmenter le risque de violence conjugale.
La solitude et l’isolement social : La solitude suppose moins de soutien social et émotionnel pour faire face à la violence conjugale et trouver de l’aide. Les victimes, la plupart du temps des femmes, peuvent également être moins enclines à parler de leur situation et à chercher de l’aide. La solitude et l’isolement social entraînent de l’anxiété et augmentent la dépression, ce qui peut générer des tensions dans une relation et conduire à des disputes et à de la violence conjugale.
Comment vous protéger au mieux?
Je crois que la réponse à cette question va de soi: Pour minimiser les risques de violences conjugales durant les fêtes de fin d’année, éviter de boire le verre de trop !
Force est de constater que dans la majorité des cas, et toujours durant les fêtes, agresseurs comme agressés sont largement « imbibés« …
La femme qui sait courir des risques de violence par son conjoint, devrait s’abstenir de boire, et surtout si elle prend des médicaments pour gérer l’angoisse et/ou la dépression. Ces médicaments en particuliers, ne font pas bon ménage avec l’alcool…
Il est primordial de garder la conscience totalement en éveil afin d’éviter de provoquer, ou même de surenchérir les violences. La Police rapporte que trop souvent, les deux partenaires font preuve d’actes de violence. Et même si la compagne « ne fait que répondre« , ou se défendre, cela vient accentuer la rage de l’agresseur.
Que faire donc pour se protéger ?
Préparez un plan d’urgence. Si vous avez peur pour votre sécurité, il peut être utile de préparer un plan d’urgence qui vous permettra de vous mettre en sécurité rapidement et de vous assurer que vous avez accès à de l’argent, des documents importants et un endroit où vous pourrez aller.
Invitez une amie, un membre de votre famille, qui veillera sur vous et sera capable d’apaiser au besoin.
Votre comportement est primordial. Ne pas boire – tenter de quitter les lieux – tenter de désamorcer le conflit (ce n’est pas dans ces conditions que l’on résout des problèmes graves) – tenter de limiter l’alcool à disposition – chercher à apaiser, coûte que coûte, quitte à dire des choses que l’on ne pense pas, contre-manipuler en douceur. La priorité est votre sécurité et celles de vos enfants.
Ce n’est pas dans ces périodes que l’on pose sur le tapis les problèmes qui vous opposent… jamais! Remettez ces « discussions » pour plus tard. Veillez à ne pas entrer dans le piège de ces comportements qui ne peuvent qu’être explosifs.
Et s'il y a violence ?
Fuyez et parlez de ce qui se passe !
Si vous êtes victime de violences conjugales, il peut être difficile d’en parler, mais cela peut vous aider à vous sentir mieux et à trouver de l’aide. Parlez à un ami ou à un membre de la famille de confiance ou contactez un service d’aide pour en parler.
Si vous êtes victime ou témoin de violences conjugales : composé le 17 ou le 114 par SMS (en cas d’urgence). Pour un conseil, une orientation ou signaler un fait de violences, composé le 39 19 (numéro gratuit et anonyme ; du lundi au vendredi de 9 h à 22 h, ainsi que les samedis, dimanches et jours fériés de 9 h à 18 h.
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Geneviève SCHMIT - Décembre 2022
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Geneviève Schmit.
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