Origine de la perversion narcissique

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L'origine de la perversion narcissique est multifactorielle.

L’élaboration de cette réflexion provient de mes propres observations de centaines de cas clinique, de la lecture d’un nombre considérable de témoignage, de celle de différentes recherches scientifiques et d’échanges avec mes collègues. Il n’en reste pas moins que c’est mon hypothèse, et que d’autres peuvent exister.

Genèse PN

Génétique

Origine de la perversion narcissique - Geneviève SCHMIT

L’origine de cette psychopathologie peut être une anomalie qui apparaît précocement dans la construction du cerveau de l’enfant, et parmi d’autres paramètres, un déficit dans l’activation de la zone dédiée à l’affect. Pourtant, l’apparition et le développement de cette psychopathologie peuvent également débuter plus tard et être alors liés à son environnement et à la manière dont il y réagit.
Nous savons que le développement du cerveau du fœtus se fait en résonance avec l’environnement qui va accueillir l’enfant. Il s’agit d’une réalité liée à la nécessité de survivre et qui est connue des scientifiques comme du grand public.

Vie intra utérine & construction du cerveau

Le fœtus qui se prépare à vivre dans un monde de douceur, construit son cerveau pour correspondre aux besoins de ce monde-là. Un fœtus qui se prépare à vivre dans un monde de terreur construit son cerveau pour s’adapter au mieux aux violences qui semblent l’attendre. Le fœtus est « informé » de la nature du monde qui l’entoure grâce au lien direct et constant qu’il entretien avec sa mère. Tout ce que sa mère ressent, entend, tout ce qu’elle vit, se répercute en temps réel sur le fœtus et influence son développement.

Petite enfance & lien à la mère

Cette influence directe se prolonge dans les premiers jours, les premiers mois puis les premières années de l’enfance. La croissance du petit, et donc de son cerveau, tient compte des évènements heureux ou traumatiques qui forment son quotidien et celui de sa mère et surtout de la manière dont celle-ci va les gérer. Même si le bébé n’est pas directement visé par les violences, il en ressent toute l’influence au travers du stress, de l’angoisse et de l’agitation de sa mère.

Mécanisme de protection

Instinctivement, le petit enfant met en place des mécanismes de protection, de plus en plus efficace, pour atténuer sa propre souffrance et survivre à l’environnement toxique.
Pourtant, ce n’est pas une fatalité! Si le petit enfant qui a développé en lui une carence émotionnelle et affective se trouve positivement stimulé par la mise en place d’un nouvel environnement protecteur, rassurant et valorisant, le trouble de comportement pathologique sera atténué. Malheureusement, ce qui est vrai dans un sens l’est aussi dans l’autre. Cette carence émotionnelle peut être renforcée par un environnement hostile et pervers.

Imitation

Un autre facteur peut inscrire définitivement ce déficit initial : l’imitation. L’enfant peut maintenir et même renforcer ce déficit émotionnel en imitant le parent pervers narcissique afin, d’une part d’attirer sa protection plutôt que son hostilité, et d’autre part par intérêt propre. En adoptant les codes du pervers narcissique, l’enfant comprendra vite l’intérêt que cela lui procure, d’autant plus que lui aussi aura besoin de se protéger de son vide intérieur.

Pour conclure

Je pense donc qu’il faut un ensemble complexe de situations renforçatrices d’une prédisposition pour produire un nouveau manipulateur pervers narcissique.

Mise en garde

Le parent protecteur projette parfois sur son enfant le comportement toxique du manipulateur pervers. En agissant de cette manière et sans s’en rendre compte, le parent protecteur amène l’enfant à marcher dans le sillage qu’on lui désigne.
C’est ce qu’on appelle l’Effet Pygmalion, également appelé « prophétie auto réalisatrice » et qui démontre que nous agissons inconsciemment de façon à provoquer ce que l’on croit.
Ce réflexe simpliste  peut avoir des effets lourds de conséquences.

Geneviève SCHMIT – juin 2016

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Genevieve Schmit

Spécialiste de l'accompagnement des victimes de manipulation perverse narcissique, j'ai élaboré un protocole thérapeutique adapté et accessible à distance. Les séances sont possibles par téléphone ou visioconsultation, garantissant une flexibilité et une confidentialité optimales. Pour convenir d'un rendez-vous, je vous invite à me joindre au 06 43 43 15 79 et à me laisser un bref texto. Je m'efforcerai de vous recontacter dans les plus brefs délais

30 commentaires :

  1. Mes deux parents sont des pervers narcissiques avec un point commun , l’adoration de la richesse matérielle et de l’argent. C’est un choix personnel basé sur l’orgueil. J’ai subi des traumatismes et je n’ai jamais choisi de faire le mal.

    • Chère Sandrine,

      Tout d’abord, je tiens à vous assurer que personne ne vous suggère que vous auriez pu choisir de faire le mal. Vos paroles reflètent une conscience de la situation dans laquelle vous avez grandi, marquée par des parents présentant des comportements pervers narcissiques axés sur l’adoration de la richesse matérielle et de l’argent. Il est essentiel de reconnaître que vous avez été une proie de cette dynamique toxique, victime de leurs comportements manipulateurs et du harcèlement moral.

      Les traumatismes que vous avez subis ne sont en aucun cas votre faute, et il est tout à fait normal de ressentir de la culpabilité dans de telles situations, même si elle est injustifiée. La manipulation perverse narcissique peut souvent faire passer les victimes pour des coupables, et inversément, les faisant douter d’elles-mêmes. Vous avez été sous l’emprise de ces comportements pervers, mais cela ne signifie pas que vous avez choisi d’être manipulée. La séduction et la manipulation psychologique utilisées par les manipulateurs narcissiques sont habiles et visent à contrôler leurs proies.

      Il est important de comprendre que les traumatismes peuvent engendrer des failles psychologiques, mais ils ne vous définissent pas. Vous avez le pouvoir de libérer votre esprit de l’emprise et de commencer un processus de guérison. Consulter un psychiatre ou un professionnel de la santé mentale expérimenté dans la gestion des victimes de manipulation perverse narcissique peut être une étape cruciale dans ce processus.

      Vous n’êtes pas seule dans cette situation. Beaucoup d’autres ont vécu des expériences similaires et ont réussi à se reconstruire. Vous avez déjà fait le premier pas en prenant conscience de la situation. Vous pouvez choisir de ne pas être une victime continue, mais plutôt une personne forte qui se libère de ces comportements pervers. N’hésitez pas à chercher du soutien, à partager vos expériences, et à explorer les moyens de reprendre le contrôle de votre vie.

      Restez forte et persévérez dans votre chemin vers la guérison.

      Bon courage, Geneviève SCHMIT

  2. Bonjour,

    Avec tout le respect et la bienveillance que je vous porte, j’aimerais vous apporter une précision.
    D’après mes recherches et expériences personnelles, 100% des femmes pervers narcissiques ont été exposées a des frustrations précoces extrêmes ( pédophilie ) lors de leur enfance.
    Je ne pense pas que ce soit un critère à négliger dans la construction de l’individu vers la perversion narcissique.

    Je souhaiterais également préciser que l’on est loin des 4 ou 5 % avancés par les statistiques que l’on retrouve un peu partout et qui sortent de je ne sais quelle étude.
    Il serait plus réaliste aujourd’hui de rajouter un 0 derrière, a mon plus grand désarroi…
    Bien que je sois incapable de vous donner une statistique précise.

    Merci pour vos recherches, merci d’en parler
    Très cordialement

    • Bonjour,
      Merci pour votre reconnaissance de mon travail.
      Je n’ai pas observé que les femmes PN ont toutes été exposées à ce type de choc traumatique.
      Pourriez-vous m’indiquer vos sources? Si cela s’avère vrais pour les femmes PN, ce devrait également l’être pour les hommes…
      Les 4 ou 5% dont vous faites part sont ils les % des PN dans la population?
      Tout comme vous je ne partage pas cet avis et me demande bien comment un tel calcul peut se faire…
      Encore merci pour votre partage, Geneviève SCHMIT

  3. Bonjour Geneviève,

    Merci pour tous vos commentaires au sujet du pervers narcissique.
    Dans un passé proche, j’ai été victime d’un PN, mais aujourd’hui depuis janvier 2017, j’en suis libérée…
    Pendant sept années, j’ai traversé l’enfer sur la terre avec cet homme malfaisant et méchant.
    Pendant ces années, je regardais vos vidéos pour me remonter le moral, et grâce à vos vidéos, cela m’a aidé à y voir clair sur les méfaits de ces prédateurs.
    Et c’est à travers tout ce parcours, que j’ai compris que ma mère biologique en était une malheureusement, mes deux sœurs ne sont pas au courant de tout cela.
    Ma famille m’a abandonné et mise de côté… Heureusement, que je suis suivie par une psychanalyste qui m’aide à me reconstruire et retrouver confiance en moi.
    A l’heure où je vous écris, je suis des cours par correspondance de secrétaire médicale et aussi de psychologie générale.
    J’essaie dans le présent de me reconstruire un peu tous les jours…
    Je vous adresse toute ma reconnaissance pour cet enseignement apporté. Bien à vous

  4. Bonsoir Geneviève,
    Je viens de mettre fin à une relation avec un homme, directeur dans le vie mais maltraité depuis 7 ans par une PN. J’ai bien senti que je ne peux pas l’aider et me poser la question suivante : comment un homme peut-il se laisser piéger dans une telle relation de maltraitance ( cet homme m’a répondu 70% de bonheur et 30% de malheur)?
    Merci pour votre éclairage

    • Bonjour,
      Comme une femme, un homme peut se laisser séduire, happer par une personnalité pervere.
      Le statut d’homme, et surtout ce que la société attend de lui rend les choses encore plus difficile.
      Vous avez fait le bon choix pour vous-même.
      Bon courage, Geneviève SCHMIT

  5. bonsoir
    Je suis en couple depuis 23 ans et deux enfants adolescents à ce jour. J’ai vécu beaucoup de souffrances et d’humiliations dans ce couple. Cependant je n’ecrit pas pour me plaindre car j’ai reçu beaucoup d’amour aussi. Après une grosse crise, mon conjoint commence a conscientiser son comportement.
    Les éléments qui me donne me font penser soit au borderline ou au pervers.
    Ma question est : peut on accompagner un PN et est ce qu’il peut s’en sortir ?
    Merci

  6. Ma psychologue refuse catégoriquement de poser le diagnostic de « manipulatrice perverse narcissique » au sujet d’une ancienne pseudo amie (oui, pseudo car les mpn ne recherchent pas d’amis). TOUS les éléments y sont : double langage, menaces déguisées, piques lancées, intolérance à la frustration, passe ses messages par une tierce personne, se vante de son manque d’empathie et de ses exploits de bourreau…et j’en passe.

    Cette psychologue sait très bien que je ne parle pas de ce que je ne connais pas. Là, en refusant de mettre un nom sur cette ordure c’est comme si elle refusait de voir a qui j’ai eu affaire. C’est très violent pour moi.
    C’est aussi une des raisons pour lesquelles j’hésite à continuer avec elle.

    Merci d’avance

    • Bonjour,
      La chose principale est de vous sortir de l’emprise perverse… Le reste n’est que cerise sur le gâteau 😉
      Courage! Geneviève SCHMIT

      • Merci pour votre réponse attentionnée 😉
        J’ai précisé qu’il s’agissait d’une ancienne « amie » (il est vrai qu’on parle beaucoup des mpn dans le cadre du couple mais il ou elle peut être l’ami(e) ).

        C’est une personne que j’ai côtoyée un an, un an de trop. J’ai mis des mois à la démasquer et c’est à ce moment là que j’ai pris ma décision la plus importante : FUIR, ne plus donner de nouvelles.
        Évidemment, j’al été à nouveau relancé…puisque ce genre de personne ne supporte pas de « perdre ».
        Puis la non-relation a repris…puisqu’il fallait que ce soit elle qui écrive le mot fin. Et cela n’est pas à prendre au sens figuré. C’est bien là qu’on s’apercoit de l’immaturité de ces personnes… Recevoir un mail où tous les plus gros défauts m’etaient attribués m’a fait rire…

        Quatre ans déjà que je me suis défaite de cela. Je connais mes fragilités et en cela je me sens plus forte. J’ai aussi une sorte d’instinct me permettant de percevoir les prédateurs au travail. Là encore, une seule solution : prendre mes distances.

        Cordialement

  7. Je suis un pervers narcissique et cet article reflette la verite dans son ensemble.
    J’aurai souhaite l’avoir compris plus tot pour me corriger.
    J’ai impose beaucoup de douleur emotionelle aux autres ainsi qu’a moi meme.

  8. Bonjour Geneviève
    Je viens seulement de prendre conscience que depuis mon enfance, j’ai eu dans mon entourage des pervers narcissiques et de ce fait ne connaissant rien d’autre je l’ai attirée dans la relation maritale. Après vingt année de veuvage avec un face à face avec moi-même dans une solitude profonde et en faisant un travail sur moi, je commence à y voir plus claire sans pour autant en être guéri, je réalise maintenant que j’ai un de mes fils qui est un pervers narcissique. C’est vraiment le cercle vicieux…
    Comment aider un pervers quand soi-même on en est encore la victime.
    Merci de votre réponse

    • Bonjour,
      Vous vous doutez bien qu’il n’y a pas de « recettes » ….
      Si vous souhaitez que nous abordions ce problème, je vous invite à lire mon protocole d’accompagnement sur mon site.
      Si cela vous convient, revenez vers moi par texto sur le 06.43.43.15.79 afin que nous puissions convenir d’un premier rendez-vous pour une consultation à distance.
      Merci pour votre confiance, Geneviève Schmit

  9. Cet article est pour moi terrifiant.
    J’ai quitté mon conjoint MPN mais je suis inquiète pour mon fils de 5 ans.
    En effet, ma grossesse a été catastrophique dès que j’ai atteint les 4 mois de grossesse à cause de la transformation du jour au lendemain de mon conjoint. Je pleurais tout le temps et j’ai accouché à 6 mois de grossesse.
    Nous n’avons donc pas eu mon fils et moi, ni une grossesse normale, ni à la naissance car il était en réa et je n’avais pas « le droit » d’y aller sans mon conjoint , ni à ses 2 ans ou j’ai quitté la maison d’un coup et sans lui car j’étais terrorisée par le père qui ne me laissait pas m’en occuper.
    J’ai tellement peur qu’il devienne comme lui, ça me hante même si entre temps j’essaie de rattraper le temps perdu, mon enfant se comporte comme son bourreau tellement il a été soumis lui aussi…

  10. guihard francoise

    votre article est très intéressant…mais je ne suis pas tout à fait d’accord quand vous parlez du PARENT PROTECTEUR qui projette inconsciemment la toxicité sur ses enfants…au contraire le parent protecteur essaie de faire comprendre à ses enfants les dangers encourus par un comportement toxique à travers des messages explicites..et les enfants encouragent souvent le parent protecteur à divorcer..ce fut mon cas personnel…ma fille m’a dit textuellement  » maman je ne comprends pas ce que tu fais avec un mec pareil » en parlant de son père..et elle avait 12 ans..

    • Bonjour,
      Vous venez de poser exactement ce même commentaire sur mon Facebook Soutien.psy dans lequel je présente l’article.
      Je vais donc vous copier ma réponse:

      merci pour votre avis. Je ne vois pas où je peux laisser penser que le rôle du parent protecteur n’est pas important ??
      Pouvez-vous me l’indiquer car c’est très très loin d’être mon avis. Je pense que le rôle du parent protecteur est essentielle !!

      Bien cordialement, Geneviève Schmit

  11. Madame, je suis impressionnée par la simplicité et la perspicacité de vos explications concernant le développement de la personnalité perverse narcissique..

    Que penser d’un « enfant » encore dans le ventre de sa mère et qui doit développer la partie du cerveau qui régit ses émotions alors que le père nie en etre le géniteur et que la mère se retrouve seule durant toute sa grossesse à trembler d’etre abandonnée avec son petit qui ne sera pas reconnu?

    Heureusement que la nature permet a ce pauvre petit de se développer correctement meme s’i hérite d’un trouble de cerveau consécutif à cette situation.

    Et que dire de cette « super » famille (si après une situation aussi humiliante, dégradante pour la mère et injuste pour l’enfant,) venait à vivre sous un meme toit?

    Aie aie aie. En tant que conjointe de cet enfant plus tard, j’en ai payé les frais.

  12. Bonjour,
    Et oui. Mon mari (MPN) a vécu dans un milieu hostile, il a été pris des bras de sa mère à l’âge de 2 ans. Il croit qu’elle est la cause réelle de son handicap parce qu’elle a consommé des herbes toxiques pendant la grossesse pour faire un avortement naturel. Elle ne voulait pas de lui, car ils étaient très pauvre. Je crois qu’il se venge de sa mère en me punissant. C’est ça?

  13. Bonjour Geneviève,

    Merci pour tes pistes de réflexions constructives qui complètent celles que je me suis fait il y a quelques années en me posant la même question.
    Avec cet espoir de se dire, si nous connaissons l’origine du mal, peut-être pouvons-nous l’atténuer à défaut de le guérir puisque les P.N ne se considèrent pas comme malades psychologiquement.
    Il est ressorti de mes réflexions et observations, ces pistes:

    – La séparation symbiotique avec la mère ou l’objet mère mal vécue et non assumée. De ce fait, ils souffrent d’une carence narcissique (ils ne s’aiment pas) et adoptent une attitude contraire de ce qu’ils sont pour être aimés et admirés et par voie de conséquence, s’aimer à travers l’autre.
    – La peur archaïque du sentiment d’abandon. « Sans toi, je ne suis rien  » reformulé « Sans moi, tu n’es rien  »
    – Une «mère» trop fusionnelle ou symbiotique empêchant le développement psychique de l’enfant dans une bulle hyper-protectrice et dévalorisante.
    – Un père absent ou violent. Reproduction du schéma familial ou enfant thérapeute devenant le Père tout puissant au secours de la mère.
    – L’enfant «Roi» qui devient l’enfant «Tyran» (cf Didier Pleux )
    – L’héritage social et trans-générationnel: les croyances sur les rapports hommes-femmes et leur rôle dans la société et cercle familial et reproduit dans l’éducation de l’enfant.
    – La société de consommation: Quand nous achetons des choses, c’est bien notre «enfant intérieur» qui est stimulé et satisfait dans son besoin d’avoir, de posséder pour être accepté, reconnu, ne pas être exclu. Obtenir, posséder des choses permet de montrer aux autres non seulement son appartenance au groupe mais aussi son statut social et sa puissance. La femme est encore trop souvent montrée comme un «objet» sexuel et de pure consommation.
    Dans un esprit «enfantin», pour exister et être reconnu, s’aimer et être aimé; l’attraction pour les choses, le paraître, le pouvoir, l’argent, la femme objet et le sexe sont grandes. Ils vivent en pleine illusion ou fantasmes.

    Je reste intimement persuadé que c’est avant tout un phénomène de société car il me semble qu’ils sont de plus en plus nombreux même si la violence conjugale malheureusement a toujours existé à travers les âges. Notre société se construit dés l’enfance et son éducation sur la valeur des choses et non humaine, l’image de « soi » à travers les autres, le paraître, la compétition,la célébrité et le fric facile, le sexe et le pouvoir sur l’autre.
    Quand vous interrogez les enfants sur ce qu’ils veulent devenir plus tard… en grande majorité, c’est affligeant de croyances. L’humilité, le respect de soi et de l’autre, le goût de l’effort ne font pas partie de leur vocabulaire.

    Amicalement
    Christophe

    • Merci Christophe pour ton intervention qui montre une fois de plus la maîtrise de tes réflexions et expériences !
      Toutes ces pistes que tu mets en avant sont des avis que je partage avec toi, sans restriction et je pense aussi que mieux comprendre permet de mieux gérer. C’est d’ailleurs le fil conducteur de mon livre aux éditions Grancher.
      Amitiés, Geneviève

  14. Bonjour Geneviève!
    Merci infiniment pour tout ce que vous nous apportez. Sans vous, jamais je n’aurais pu mettre des mots sur le comportement toxique du père de mes enfants et jamais je n’aurais pu lutter aussi efficacement et aussi rapidement contre cet engrenage.
    Et là, un article de plus qui me conforte dans ma ligne de conduite pour mes enfants : ne pas avoir peur qu’ils deviennent comme leur père mais avoir pleinement et totalement confiance en eux pour qu’ils puissent épanouir une personnalité positive pour eux et pour les autres.
    MERCI! Que la Vie vous bénisse.

    • Merci infiniment Virginie !
      Votre témoignage me touche bien plus que vous ne pouvez l’imaginer.
      Cet article fait partie d’un gros travail de préparation pour un second livre qui apportera le moyen de « décoder » et donc de mieux agir face à ces individus.
      Affectueusement, Geneviève

  15. Bonjour,
    Vous offrez un catalogue de poncifs qui ne renseignent guère sur l’origine de la perversion narcissique.
    C’est fort dommage !
    D’autant qu’un important travail de vulgarisation de cette théorie (Paul-Claude Racamier) reste encore à fournir, car les découvertes de ce chercheur, avec ceux de Claude Balier, ont largement contribué à la compréhension de la criminalité et notamment de la criminalité en col blanc (imposteurs, escrocs, mythomanes et autres manipulateurs caméléons) dans laquelle cet auteur situe la perversion narcissique.
    A une époque où l’instabilité du climat ambiant gagne toutes les classes sociales, nous aurions tout intérêt à prendre connaissance de cette théorie dans son application macro-sociale qui vaut tout autant qu’au niveau micro-social.
    Cela ne m’empêchera nullement de lire votre ouvrage, car j’ai toujours été curieux de prendre connaissance de pensée éclectique sur un tel sujet d’une importance capitale pour l’avenir de nos sociétés.
    Cependant, à la lecture de cet article, je crains de ne pas y trouver les « origines de la perversion narcissique ». C’est un peu embarrassant.

    • Impressionnant de mettre qu’il n’y a aucune explication sur les causes alors que l’article n’est constitué que … d’explications des causes, que l’auteur se garde bien d’ailleurs de considérer comme les seules 🙂

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