Menace de placement des enfants… Agir pour ne plus subir!

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Prendre ses responsabilités... Il n'est plus temps de se victimiser!

Quand la dépendance affective au manipulateur mène au risque de placement des enfants par décision de justice.

Dans les groupes de victimes de manipulateurs pervers sur Facebook nous pouvons lire des post décrivant différentes situations, souvent dramatiques, parfois victorieuses et relatant toujours de grandes souffrances.

Il est une situation qui me touche particulièrement car elle me met en face de ma propre impuissance…

Il s’agit fréquemment de mères, victimes de violence psychologiques et physiques depuis des années, et qui, n’ayant pas eu la force de réellement déposer plaintes et d’agir à temps, se retrouve aujourd’hui en face du risque imminent de placement de ses enfants par la Justice. Les raisons de l’inaction sont multiples et vont de l’accueil défaillant des organismes censés les protéger à l’épuisement et la terreur de la victime.

Le placement judiciaire des enfants – Une réalité effrayante vécue cruellement et sans préparation aucune par les enfants.

Cette démarche extrême peut paraître monstrueuse, et elle l’est dans la nouvelle réalité vécue cruellement et sans préparation aucune par les petits. Lorsqu’on lit cela dans les échanges sporadiques sur les réseaux sociaux nos sens sont en émois. On parle tellement souvent de « placements abusifs« , et ils existent effectivement. Pourtant, cette décision de justice repose sur l’ultime « solution » qui lui semble possible: retirer les enfants de la responsabilité du père ou de la mère violente ainsi que de la personne qui n’a pas pu ou n’a pas su les protéger. Car oui, le parent se doit d’être « protecteur » sous peine d’être lui aussi condamné. Face aux risques d’actes de violences collatérales ou même directes que les enfants subissent dans un foyer sous haute tension, la justice pare au plus urgent: en retirer les enfants.

C’est pour ne pas en arriver là qu’il est vital d’aider les parents victimes de violence conjugale à prendre conscience de leur « part de responsabilité » dans le fait de laisser cette situation durer parfois des années. Le risque également couru par une mère qui n’arrive pas à s’éloigner du compagnon violent, et je l’ai malheureusement vécu dans ma patientèle, est d’assister impuissante à un xème féminicide.

Mon expérience professionnelle me fait dire aujourd’hui que ce n’est pas en renforçant la victime dans son impuissance qu’elle pourra trouver la force d’entrer dans la puissance de l’action. Personne ne peut agir à sa place si ce n’est la Justice… en plaçant les petits.

Ce n’est pas en renforçant la victime dans son sentiment d’impuissance qu’elle pourra trouver la force d’entrer dans la puissance de l’action salvatrice.

Donc, pour ne pas en arriver au drame irréparable qu’est un placement décidé par la justice, aidons les parents protecteurs, souvent des mères, à réaliser que leur propre comportement a un impact déterminant sur la situation dramatique vécue. Prenons garde de ne pas accompagner le parent protecteur dans l’apitoiement ou la victimisation qui, même si c’est une réaction naturelle face à l’ampleur de la « responsabilité » dans le drame vécu, fait obstacle à une relation d’accompagnement authentique. S’y laisser entrainer par une victime trop en demande de compassion ruinerait toute possibilité de l’aider à en sortir pour le moment. Rappelons-nous que lorsque la violence règne chaque jour est compté!

Se laisser happer par une victime trop en demande de compassion risque de ruiner toute possibilité de l’aider par un accompagnement authentique et utile.

Le grand problème est qu’il est impossible de savoir, et dans des échanges sur les réseaux sociaux encore plus qu’en face à face thérapeutique, quelle est la puissance des tensions intérieures subies par la victime. Il y a donc de grand risque qu’en se sentant injustement accusée, la victime rompe l’échange pour se trouver encore plus seule qu’avant.

Quand doit-on cesser de conforter la victime dans sa situation douloureuse et jusqu’où peut-on aller dans la stimulation visant à la pousser à faire face? C’est une question qui ne possède pas de réponse car trop de paramètres sont inaccessibles. Faut-il alors ne pas offrir cette aide ? Je ne le pense pas. Par contre, je crois qu’il ne faut pas en attendre trop non plus. Nous ne pouvons « sauver » l’autre malgré lui, cette réalité semble acquise. Je pense donc qu’il faut faire au mieux de notre conscience et être capable de s’excuser personnellement si la réaction de la victime est de s’enfuir en claquant la porte de l’échange.

Agir en conscience et avec un recul bienveillant, se dire que les pistes de réflexions ou d’aide qu’on aura apportées feront sans doute leur chemin lorsque la victime sera prête, est sans doute la meilleure attitude à garder chez l’aidant.

Faire ce que notre conscience nous pousse à faire pour aider l’autre, sans attendre un résultat immédiat.

Malheureusement, le plus facile pour le lecteur non professionnel et hyper empathique, est de chercher à adoucir la peine du parent protecteur en trouvant pour lui de fausses « solutions » tout en le confortant dans la position unique de victime. C’est une manière comme une autre pour ce lecteur bouleversé par le témoignage de gérer son propre sentiment d’impuissance.

Entendre que l’autre, le père souvent mais pas toujours, est la source du problème est nécessaire. Mais en rester à ce stade de la réflexion amène immanquablement à une complaisance victimaire qui nuit considérablement à la mise en place de solution.

Rester bloqué(e) dans l’attitude victimaire empêche toute résolution de la situation.

Ce que la victime doit entendre:

C’est POUR les enfants qu’il faut fuir un conjoint violent! En aucun cas il ne faut rester pour eux.

Rester revient à laisser les enfants en danger permanant et à leur donner comme référence parentale des comportements que vous ne souhaitez pas pour eux. Se sacrifier en restant est donc une aberration conduite par la peur légitime et par la dépendance affective.

Se « sacrifier » en restant pour les enfants est une aberration conduite par une terreur légitime et par la dépendance affective.

Vouloir rester « pour » les enfants est une manœuvre de l’inconscient du parent piégé dans la dépendance affective (addiction) qui ne trouve pas encore la force de s’éloigner. J’invite donc les parents en souffrances à s’appuyer sur leurs instincts protecteurs parentaux pour trouver la force de fuir la situation et ainsi protéger au mieux leurs enfants.

S’appuyer sur un instinct parental fort active la force de fuir la situation dangereuse.
Laisser l’instinct, brouillé par l’addiction à l’être toxique, prendre les commandes amène à prendre les enfants comme « prétexte » afin de tenter de justifier de rester dans l’inertie.

La loi

Le placement judiciaire d’un enfant peut être décidé dans deux cas :

  1. Lorsque l’environnement familial ne préserve pas son santé, sécurité ou moralité (= bonnes mœurs, bonne conduite, sécurité). C’est le cas, par exemple, lorsque les parents de l’enfant consomment des drogues ou ont des problèmes liés à l’alcool… bref lorsque les parents souffrent de dépendances qui affectent l’éducation de leur enfant. Les comportements découlant de la dépendance affective d’un parent qui se veut protecteur envers le parent violent est un facteur pouvant amener à un placement des enfants. C’est également le cas lorsque la violence dans le foyer fait courir des risques pour l’intégrité physique et morale des enfants.
  2. Lorsque les conditions de l’éducation de l’enfant ou son développement physique, intellectuel, émotionnel et social sont gravement compromises.

Cela peut être le cas lorsque l’enfant vit dans un environnement malsain à quelque niveau que ce soit et que ses parents ne se soucient pas de lui. Ce peut être également le cas dans un foyer violent où aucun des deux parents ne peuvent assurer la sécurité des enfants.

En cas d’urgence, le juge des mineurs peut prendre une mesure conservatoire provisoire sans attendre la fin de la procédure. Il peut s’agir de confier l’enfant à un centre d’accueil, à un autre parent, à un autre membre de la famille, à un département, à un établissement d’enseignement ou à un service du Ministère de la protection de l’enfance.

Le juge doit alors décider de la mesure finale de placement dans un délai minimum de six mois après l’ordonnance de la mesure provisoire.

La mesure de placement est plus généralement englobée dans ce que l’on appelle l’assistance éducative.

 

Pour conclure rien de mieux qu'un témoignage

Témoignage éminemment positif d'Amandine

J’ai rencontré monsieur en 2009. J’avais 18 ans et lui 24. J’ai très vite réalisé qu’il était ce qu’on appelle communément un « manipulateur pervers narcissique« . J’ai eu le droit à de la violence physique, psychologique et même sexuelle. Je suis pourtant restée avec lui durant 7 ans. J’avais énormément maigrit jusqu’à mettre ma santé en danger. J’ai tentée 3 fois de partir mais à chaque fois il revenait en pleurant, en me suppliant … jusqu’à ce que je retomber dans ces filets. Je me suis rendue deux fois dans des foyers de femmes battues. Heureusement, la 4 ème fois fût la bonne!

Ce soir-là, alors même que j’étais sous antidépresseur qu’il me cachait soigneusement tout en m’interdisant de m’occuper de notre fils, je suis rentré du travail. Il calculait le temps qu’il me fallait entre la sortie de mon boulot et mon arrivée, soit  6 minutes. Malheureusement, je suis rentré 5 min plus tard que prévu car je suis restée fumer avec mes collègues. Ces quelques minutes ont déclenché un drame! Il s’est mis à me frapper, m’insulter et m’interdire de m’approcher de mon fils.

Ce fût pour moi le déclic: C’est lui ou moi!

Je me suis donc couchée et lorsqu’il est parti travailler j’ai emmené mon fils à l’école, comme d’habitude, et j’ai ensuite remplis la voiture de toutes les affaires nécessaires qui pouvaient y entrer. J’ai récupéré le petit à midi et je suis partie définitivement!

J’ai prévenu mon travail que j’ai d’ailleurs perdu par la suite. J’ai également perdu mon appartement, tous mes meubles et même ma voiture rachetée à ma belle-mère mais qui était malheureusement encore à son nom…

J’avais tout perdu, mais j’avais gagné ma liberté !

Par contre j’étais terrorisée par ses réactions possibles lorsqu’il trouverait l’appartement vide en rentrant du boulot… Mais je suis restée forte!

J’ai repris ma vie en main, j’ai tout recommencé à zéro. Cela n’a pas été tous les jours facile. J’ai eu droit à deux ans de harcèlements, de coups bas mais je suis en vie et libre avec mon fils !

Bon courage à tous et à toute !!
N’oubliez pas que vous êtes cru(e)s et je reste là pour vous aider !

 

Geneviève SCHMIT – avril 2022

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© Geneviève Schmit, experte dans l’accompagnement des victimes de manipulateurs pervers narcissiques depuis 2012.

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La reproduction intégrale de mon écrit est autorisée. Cependant, mon nom complet ainsi que le lien actif de la page du site internet https://soutien-psy-en-ligne.fr ou/et https://pervers-narcissiques.fr est obligatoire. Vous remerciant de votre compréhension ainsi que de l’intérêt porté à mon travail.

Geneviève Schmit.
J'aurais grand plaisir à lire vos interventions sur le Facebook qui vous est dédié :
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Genevieve Schmit

Spécialiste de l'accompagnement des victimes de manipulation perverse narcissique, j'ai élaboré un protocole thérapeutique adapté et accessible à distance. Les séances sont possibles par téléphone ou visioconsultation, garantissant une flexibilité et une confidentialité optimales. Pour convenir d'un rendez-vous, je vous invite à me joindre au 06 43 43 15 79 et à me laisser un bref texto. Je m'efforcerai de vous recontacter dans les plus brefs délais

11 commentaires :

  1. Bonjour Geneviève, je sors d une 1ere audience au tribunal où le père de mon enfant m à assigné de manière violente, tt ça pour avoir l autorité parentale et 1 we sur 2 plus les mercredis plus les vacances. C était comme.un procès d une sorcière brûlée sur le bûcher. J ai eubl umpessionnd être passée à tabac. Il mnaipule totalement mon fils qui se sent mal là n’bas. Ns étions déjà séparés, je l avais quittée définitivement qd j ai appris 15j plus tard que j étais enceinte. J aimerais savoir comment procéder pour protéger mon fils qui a eu de multiples accidents avec lui, et pour vivre ma vie librement et pouvoir partir si je le souhaite. Il a essayé de me.pousser aux.suicide

    • Chère Colette;

      Il est essentiel de reconnaître et de nommer la violence coercitive que vous décrivez, qui semble clairement viser à vous soumettre et à vous isoler, un phénomène malheureusement fréquent dans les cas de manipulation et de violences au sein du couple. Ces agissements ont pour but non seulement de contrôler mais aussi d’infliger une souffrance psychologique profonde, ce qui peut être extrêmement déstabilisant et traumatisant.

      Premièrement, je vous conseillerais d’organiser un rendez-vous pour aborder de manière complète et structurée la situation que vous vivez. Ce premier contact permettrait de mettre à plat tous les éléments de votre situation et de préparer une stratégie d’intervention qui serait adaptée à vos besoins spécifiques et à ceux de votre enfant. Il est crucial de documenter minutieusement tous les incidents que vous évoquez, y compris les accidents de votre enfant lorsqu’il est en présence de son père, ainsi que toute forme de manipulation ou d’abus psychologique que vous subissez.

      Il serait également judicieux d’explorer la possibilité de demander une expertise psychologique de votre enfant, pour évaluer l’impact de ces situations sur son bien-être psychologique et physique. Parallèlement, une protection juridique peut être envisagée par le dépôt de plainte pour violence psychologique et, si pertinent, physique. Cela pourrait également impliquer la mise en place d’une mesure d’éloignement, si la sécurité immédiate de vous et de votre enfant est en jeu.

      La collaboration avec des professionnels spécialisés en violences familiales et conjugales est essentielle. Ils pourront vous fournir un soutien psychologique et juridique adapté. Des associations spécialisées dans l’aide aux victimes de violences conjugales pourraient également vous apporter un soutien précieux, tant sur le plan émotionnel que pour la navigation dans les méandres administratifs et légaux de telles situations.

      Ensemble, nous pourrons travailler sur un plan d’action qui non seulement protège vos droits et ceux de votre enfant, mais vous aide également à reconstruire un environnement stable et sûr. Vous n’êtes pas seule dans cette épreuve, et des ressources sont à votre disposition pour vous accompagner vers une sortie de cette violence et une reprise de votre autonomie.

      Bon courage, Geneviève

  2. Bonjour,
    pour ma part je ne sais plus qui je suis, je me demande si je deviens pas pn aussi.
    Plus d ‘envie, pensées suicidaires culpabilité et honte, dépression. Mon travail me tient, dessin, sport , peinture, je devrais déménager mais je n’y arrive pas….plus de force et d’élan vital

    • Bonjour,

      Je comprends vos préoccupations et les sentiments que vous exprimez. Il est important de reconnaître que l’état dépressif et les pensées que vous décrivez ne sont pas nécessairement le reflet de devenir une personne narcissique perverse (PN), mais plutôt le résultat d’un épuisement profond. Ce dernier peut survenir après s’être battu contre une machine juridique complexe et avoir affronté une personne qui est devenue un adversaire, capable de réserver bien des surprises.

      Dans le contexte conjugal, être victime de violence, qu’elle soit physique, psychologique, ou sexuelle, peut mener à un état où l’on se sent vidé de toute énergie et de tout élan vital. Les femmes victimes de violence, qu’elles subissent des violences au sein du couple, des agressions sexuelles, ou même des viols, se retrouvent souvent dans une situation où elles doivent lutter non seulement contre leur agresseur mais aussi contre un système qui ne leur offre pas toujours le soutien nécessaire. L’ordonnance de protection, bien qu’essentielle, n’est qu’une étape dans le long processus visant à faire cesser la violence.

      Les termes tels que « violence domestique », « cycle de la violence », et « violence familiale » ne sont pas que des mots ; ils représentent une réalité dévastatrice pour de nombreuses personnes. Les cas de violence, notamment la violence conjugale, impliquent souvent un partenaire intime qui fait preuve de violence, mettant l’autre partenaire dans un risque constant de violence. Cela peut mener à un sentiment de culpabilité, de honte, et à des pensées suicidaires, comme vous l’avez mentionné.

      Il est crucial de reconnaître que ces sentiments ne sont pas le signe que vous êtes devenu violent ou que vous avez « tomber dans la violence », mais plutôt que vous êtes une victime de circonstances extrêmement difficiles. La dépression, le manque d’envie, et le sentiment de ne plus savoir qui on est sont des réactions humaines normales à des situations anormales et extrêmement stressantes.

      Je vous encourage à chercher du soutien auprès de professionnels spécialisés dans la gestion des victimes de violences conjugales et familiales. Il existe des ressources et des personnes prêtes à vous aider à naviguer dans ces eaux troubles, à retrouver votre force et votre élan vital, et à commencer le processus de guérison. Les droits des femmes, et en particulier le droit à une vie sans violence, sont fondamentaux. Il est essentiel de se rappeler que vous n’êtes pas seul(e) et que l’aide est disponible.

      Prenez soin de vous. Geneviève SCHMIT

  3. Bonjour,
    dans le témoignage d’Amandine il n’est pas dit si le papa n’a pas ensuite réclamé un droit de garde (garde alternée) ou de visite et d’hébergement (un week end sur 2 et la moitié des vacances) concernant l enfant car il est rare que le PN se laisse faire comme ça , sans agir en justice pour tenter de « récupérer » son ou ses enfants qu’il perçoit comme ses choses et qu’il utilise comme un moyen de continuer à avoir de l’emprise sur son ex – conjoint.
    La justice peut de plus ne pas comprendre la situation (les victimes ont peu de preuves des agissements du PN) et sanctionner les mamans qui veulent juste protéger leur enfant en disant qu’elles ont voulu le priver de son père / qu’elles sont trop fusionnelles / qu’elles projettent leurs angoisses sur leurs enfants…
    Pouvez vous nous indiquer comment cela s’est passé pour Amandine car son départ en une matinée est bien orchestré mais que s’est il passé après concernant la garde de l’enfant mineur ?
    Merci

    • Chère Emma,

      Je vous remercie pour votre question pertinente concernant le témoignage d’Amandine. Il est vrai que les situations impliquant un parent manipulateur pervers narcissique (PN) sont complexes et souvent douloureuses, surtout lorsqu’il s’agit de la garde des enfants. Ces situations peuvent impliquer diverses formes de violence, allant de la maltraitance psychologique à la violence physique, et peuvent avoir un impact profond sur les victimes de violence au sein du couple.

      Dans le cas d’Amandine, il est important de souligner que, face à un agresseur usant de domination et de harcèlement moral, la priorité est la sécurité et le bien-être de l’enfant. Les femmes victimes de violences conjugales, qu’elles soient physiques, verbales, ou psychologiques, se retrouvent souvent isolées et sous l’emprise de leur agresseur, ce qui rend la prise de décision d’autant plus difficile.

      Je ne suis pas habilitée à parler de la suite des procédures d’Amandine, sauf si elle en fait la demande. Cependant, il est crucial de reconnaître la violence et de prendre des mesures pour protéger les enfants de l’impact de ces violences faites aux femmes. La dépendance affective au manipulateur peut mener au risque de placement des enfants par décision de justice, ce qui souligne l’importance de l’aide aux victimes et de l’action contre les violences familiales.

      Les victimes de violence conjugale doivent faire preuve de courage pour briser le cycle de la culpabilité et du chantage. Il est essentiel de se libérer de l’isolement et de chercher du soutien, que ce soit par le biais d’associations dédiées à la lutte contre les violences faites aux femmes, ou par des professionnels spécialisés dans la gestion des victimes de manipulation perverse narcissique et des relations toxiques intrafamiliales.

      En conclusion, il n’est plus temps de se victimiser, mais de prendre ses responsabilités pour sortir de cette situation de délit et de mauvais traitements. La reconnaissance des signes de violence et l’accès à des ressources adéquates sont des étapes cruciales pour les victimes de violence conjugale et leurs enfants.

      Bon courage, Geneviève SCHMIT

  4. Combien je sursois à cet écrit !!! Je suis tellement d’accord. Pour avoir vécu de dedans (en tant qu’enfant victime puis de maman en souffrance suite à un travail psychologique non terminé…). J’ai du reprendre mon parcours de travail sur moi même pour réaliser combien l’enfer en soi est pavé de bonnes intentions…
    30 ans après, je suis enfin guérie de les blessures d’enfante maltraitée.
    Mes filles ont subi malgré moi les conséquences de mes maux. Aujourd’hui nous devons nous faire soigner chacune de notre côté afin de stopper la spirale trans générationnelle. Je pensais faire du mieux possible avec elles jusqu’à ce qu’elles me renvoient (une fois maman à leurs tours) que malheureusement, je fus loin, très loin d’être la maman aimante et parfaite que je pensais avoir été avec elles…
    Aujourd’hui, chacune de nous tente de se reconstruire de son côté. J’ai cru mourir lorsque j’ai compris que seule la séparation et le soin nous sauveraient chacune…
    Je suis tombée malade, j’ai fait une sacrée déprime, me suis déclenchée un diabète…mais je savais que si je voulais sauver mes filles et leurs enfants, je devais sortir de leurs vies …aussi longtemps que nécessaire pour laisser le temps au temps de nous soigner…cela fait un an que je ne vois plus mes filles et leurs enfants.
    Durant 25 ans je me suis faite suivre en psychothérapie. Quand mes filles sont devenues maman, les clashs entre nous sont devenus plus violents, plus destructifs… Puis j’ai repris des études universitaires à 58 ans. J’ai préparé un DU Interaction Art et Psychothérapie. Là j’ai commencé une analyse et j’ai pu faire des relations entre théorie et expériences personnelles…et j’ai compris que je devais les laisser vivre leur vie pour les sauver.
    La violence intra familiale que j’avais connu enfant puis adulte (avec leur père) a faussé ma notion d’amour…et j’ai surprotégé mes filles en établissant une relation fusionnelle avec elles dans laquelle je projetais mes propres peurs, mes phobies, mes terreurs, mon angoisse chronique…
    Heureusement que mes filles ont réussis à me contrer et que j’étais toujours en analyse… c’est ce qui m’a sauvé d’un geste de désespoir fatal. J’ai rebondi et maintenant j’ai des projets de vie, alors que lorsque j’étais en fusion avec elles, je ne vivais qu’à travers elles…
    J’étais toxique pour elles.
    Je suis fière d’elles car elles se sont sauvé, sauvent leurs enfants et me sauvent aussi…

  5. Bonjour, je dirais que l’on repart souvent non de zéro mais en dessous de zéro avec le pn mais avec le temps on voit, il faut du temps, qu’on serait morte sinon!

  6. Bonjour je suis resté 2 ans avec un pervers narcissique en essayant plusieurs fois de la quitter
    Je suis tombé enceinte j ai réussi a le quitter quelque mois après la naissance de notre fils avec des difficultés énormes harcèlement menaces
    Cela fait 5 ans aujourd’hui je lutte pour protéger mon fils car il y a quelques mois il s en est prit à lui physiquement mentalement et sexuellement
    Les rdv s enchaînent et je n arrive pas a protéger mon fils au contraire je passe pour la méchante
    J’ai besoin d aide !

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