Vidéo 5 : PN ressent il/elle du plaisir à faire souffrir l’autre ?

2 commentaires :

1. 

   Gasselin

   16 août 2024 à 13 h 51 min

   Le parallèle avec le « plaisir pulsionnel » d’arracher les ailes d’une mouche renvoi directement à ce que presque tout enfant a pratiqué.
   C’est pour moi l’explication de l’origine du comportement pervers chez le PN: sa non construction et sa grande immaturité psychique.
   Il y a chez le PN comme chez l’enfant la nécessité d’intérioriser son pouvoir dans ce qu’il inflige de souffrance à l’autre.
   Je suis persuadé que ce qui se joue là c’est avant toutes choses le sentiment de pouvoir diriger (contrôler) sa propre existence dont on l’a si sévèrement privé. (du fait du désintérêt affectif dont il a été victime dans les premiers instants de son existence).
   Je crois que cela rejoint les motivations criminelles des psychopathes, qui ont un irrépressible besoin de détruire sans savoir pourquoi il le font !
   A la question: « pourquoi faites vous cela? » Guy Georges a répondu: « si je le savais, je ne le ferais pas ».

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   • 

     Genevieve Schmit

     16 août 2024 à 14 h 44 min

     Bonjour et merci pour votre commentaire et votre analyse extrêmement intéressante.

     Vous soulignez un point crucial : le parallèle entre le plaisir pulsionnel d’un enfant et celui d’un pervers narcissique, qui révèle effectivement une immaturité émotionnelle profonde, souvent comparable à celle d’un enfant de 6 ans. Je partage votre point de vue sur le besoin du PN de jauger son pouvoir en infligeant de la souffrance, un mécanisme qui semble apaiser son psychisme immature toujours en quête de toute-puissance.
     Cependant, je ne suis pas totalement d’accord sur l’idée que cette immaturité découle uniquement d’un désintérêt affectif précoce. Bien que cela puisse renforcer l’anomalie, je pense qu’il y a des facteurs plus complexes en jeu, notamment héréditaires.
     En ce qui concerne les psychopathes, je crois que leur comportement destructeur ne résulte pas nécessairement d’une absence totale de raison, mais plutôt d’une indifférence à l’égard des conséquences, un manque de conscience plutôt qu’une absence de motivation.

     Quant à Guy Georges, il est possible que sa réponse ait été donnée pour manipuler son interlocuteur, créant ainsi un questionnement sans fin qui, en effet, pourrait être source de jouissance pour lui…

     Merci encore pour cette réflexion enrichissante qui contribue à approfondir notre compréhension de ces comportements complexes.

     Prenez soin de vous, Geneviève Schmit

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