Victimes diabolisées : Analyse des comportements délirants des groupies de Stéphane Plaza
L’affaire Stéphane Plaza, qui secoue actuellement les médias, révèle bien plus que les accusations de violences conjugales portées contre lui. Elle met en lumière un phénomène tout aussi inquiétant : le comportement délirant et irrationnel de ses groupies. Ces dernières, semblables à des chiennes de garde, ne tolèrent aucun avis critique, aussi minime soit-il.
Ce qui, au départ, pouvait sembler être une simple admiration, a évolué en une véritable croisade contre toute réflexion divergente, où tout signe d’opposition est immédiatement réprimé par un harcèlement féroce et une exclusion sans appel.
Venant d’un milieu très modeste, Stéphane Plaza n’a pas acquis la maturité nécessaire pour gérer la fortune que son émission télévisée lui a apportée, ce qui le pousse aujourd’hui à se sentir au-dessus des lois.
Cet article a été rédigé après plusieurs mois d’immersion et d’observation des comportements au sein du groupe de fans « Fanclub de Stéphane Plaza » sur Facebook : .
La description fournie par l’administratrice du groupe ne laisse aucun doute sur la nature délirante de cette communauté, où nous sommes face à un fanatisme totalement débridé. Stéphane Plaza y est décrit non seulement comme un « super-héros » capable de résoudre la crise du logement, mais aussi comme un être quasi-divin, aimé de tous, de tous âges et de tous sexes. Il n’est plus seulement un animateur de télévision ; il est devenu un messie moderne, un « Stephi » omnipotent qui, d’un coup de pinceau ou d’un sourire, transforme le désespoir en bonheur contagieux. Cette idolâtrie démesurée, où l’on suggère même sa nomination comme Ministre du Logement, montre à quel point la manipulation affective de Plaza a su activer le syndrome du sauveur chez ses fans. Ici, la réalité est totalement distordue par une adoration immature et aveugle, transformant l’admiration légitime en une vénération inquiétante, où toute critique est sévèrement bannie et où la raison a été sacrifiée sur l’autel de la dévotion.
L'idolâtrie aveugle : quand l'adoration éclipse la réalité
Ce qui choque le plus dans les propos de ces fanatiques est la déconnexion totale avec la gravité des accusations portées contre Stéphane Plaza et le refus de considérer la possibilité qu’il puisse avoir eu des comportements répréhensibles. Les fans non seulement minimisent ces accusations, mais ils vont jusqu’à transformer Plaza en une figure quasi-messianique, dotée de qualités héroïques et sacrées, telles que « essuyer les larmes des orphelins » ou être « un remède rarissime » pour les malades et les personnes âgées. Les messages les plus troublants sont ceux qui évoquent la « grâce de Dieu » ou le « cierge, une bougie, une prière » pour Plaza, comme s’il était une figure religieuse ou spirituelle, et non un individu faisant face à des accusations graves. Cette adulation aveugle est dangereuse, car elle nie la réalité des faits et place la personnalité publique sur un piédestal intouchable, au-dessus des lois et de toute critique. Le fait que certaines personnes rejettent les accusations comme de simples vengeances ou dérapages mineurs, tout en insistant sur sa « gentillesse » ou sa « maladresse« , démontre un aveuglement volontaire qui empêche toute forme de justice ou de responsabilité.
"Ressaisis-toi, tu as bâti un empire à la force de tes neurones, tu as géré un empire grâce à ta sagesse et ta clairvoyance, å prėsent tu vas pouvoir te relever et tout affronter et leur montrer qu un empereur sait gagner toutes les guerres !" (5 septembre 2024)
Quelques exemples pris au vol...
Pour cette analyse, voici les posts publiés ces derniers jours que je retiens, car ils illustrent le mieux le déni, l’idéalisation excessive et le fanatisme aveugle des groupies :
- « Tu es indispensable à ceux pour qui bien des portes se sont refermées, indispensable aux malades, aux vielles personnes, aux orphelins, aux jeunes. Ton sourire est un reméde rarissime, reviens leur et le bien que tu leur as apporté et que tu leur apporteras, celui là seul est capable de panser tes douleurs. »
- Ce post montre l’idéalisation quasi mystique de Stéphane Plaza, le présentant comme une figure salvatrice pour les plus vulnérables. Cette vision déconnecte totalement Plaza de la réalité des graves accusations portées contre lui.
- « Tiens bon stephane mon petit clown…. Et je espère que la justice sera clémente avec toi… Tu es un chouette homme, élégant, et drôle, humble… Tes pathologies font de toi pas un mauvais garçon mais maladroit…. Et dissipé mais on aime te voir faire le pitre… Te déguisé, la c’est un fou rire pas possible, à m’en étouffé… »
- Ici, la gravité des accusations est minimisée en les qualifiant de « maladresse » due à des « pathologies« , ce qui tend à excuser et justifier ses actions sans aucune considération pour les victimes.
- « A celui qui a rendu le sourire aux personnes en dėtresse, à celui qui a essuyė les larmes des orphelins, á celui qui nous a fait pleurè de rires et d’èmotions , à celui qui nous a enseignė la subtilitė de L’ART et le rafinement, je dirai: tes fans t’ont rendu un vibrant hommage en te soutenant par leurs messages poignants et èmouvants. Nous te disons: BON COURAGE A TOI, NOUS SOMMES TOUS A TES COTES! »
- Ce post renforce l’idée de Plaza comme un bienfaiteur quasi-divin, intouchable, et ignore complètement les accusations, en centrant le discours uniquement sur son image publique et positive.
- « UN CIERGE, UNE BOUGIE, UNE PRIÈRE, POUR STÉPHANE«
- Ce post montre une adulation quasi-religieuse, où Stéphane Plaza est placé sur un piédestal spirituel, ce qui est extrêmement déconnecté des réalités judiciaires et des faits reprochés.
- « Pardonnes à ceux qui t’ont fait du mal. On t’aime et on attend tes émissions avec joie.«
- Ce post illustre un déni total des faits et une inversion des rôles, où Plaza est vu comme la victime plutôt que comme un accusé, sans considération pour les véritables victimes.
- « Jamais une affaire n’a fait couler autant d’encre, jamais on ne s’est acharnè autant sur un homme. jamais le journalisme n’a tèmoignè autant de bassesse et de cruautè. DIEU EST GRAND ! » Dalila
- Ce post démontre une vision totalement déformée de la réalité, où le rôle des médias est perçu non pas comme un relais d’information sur des accusations graves, mais comme un outil de persécution. Il souligne également une tendance à mythifier Stéphane Plaza en l’associant à une justice divine, ignorant totalement la gravité des faits et plaçant l’idole au-dessus des critiques et des lois humaines.
Ces posts, d’un français approximatif, sont particulièrement révélateurs du fanatisme aveugle, du rejet des accusations de violence conjugale, et de l’idolâtrie extrême qui entourent Stéphane Plaza.
"Les redoutables ennemis ne te font jamais face, ils se tiennent derriére les fantassins qui te ciblent avec leurs fléches poisonneuses. TOUS AVEC STEPHANE " (20 janvier 2024)
La dévotion aveugle et la répression des dissidents
Ces groupies, fascinées par le sourire charmeur et les blagues maladroites de Plaza, semblent totalement incapables de percevoir les autres facettes de sa personnalité. Quiconque ose émettre la moindre réserve, ou pire, une critique, est instantanément désigné comme un ennemi à abattre et comme la cause du malheur de l’idole. Dans ce microcosme fanatique, l’adulation et la loyauté aveugle sont les seules règles. Toute forme de dissidence est impitoyablement réprimée, et les voix discordantes sont étouffées sans pitié.
Le problème dépasse de loin le comportement de Stéphane Plaza lui-même, bien qu’il soit au cœur des accusations. Ce dernier, qui devra bien un jour répondre de ses actes devant un tribunal, fait tout pour retarder l’échéance. Peureusement, il invoque des « angoisses » et des « insomnies » de dernière minute pour reporter son jugement et échapper, pour un temps, à ses responsabilités. Ce comportement d’évitement est loin d’être un bon calcul, puisqu’il se condamne lui-même à prolonger l’angoisse liée à l’attente du verdict. De plus, il a considérablement agacé le juge, ce qui n’est jamais une stratégie judicieuse. Et pendant ce temps, ses avocats s’acharnent à chercher des vices de forme dans la procédure, espérant obtenir une nullité qui, pour l’instant, leur échappe malgré le refus du juge.
La manipulation affective : une arme redoutable
Plaza n’est pas seulement un animateur populaire ; il est un manipulateur habile qui use et abuse de la manipulation affective. Tel un Caliméro des temps modernes, il n’hésite pas à jouer la carte de la victime pour attendrir son auditoire. L’évocation récurrente de son « papa décédé » est l’une de ses armes favorites, un levier émotionnel qu’il active chaque fois qu’il se trouve dans une situation délicate. Cette stratégie, bien rodée, vise à toucher le cœur de ses fans, activant chez eux le syndrome du sauveur, un mécanisme souvent retrouvé chez les victimes de manipulation perverse, tout en détournant l’attention des accusations graves qui pèsent sur lui.
Ce jeu d’émotions, savamment orchestré, nourrit l’adoration aveugle de ses groupies, qui voient en lui un être vulnérable, presque saint, qu’il faut protéger coûte que coûte de ces « jalouses » qui se disent ses victimes et qui, selon elles, en voudraient uniquement à son argent. Cette adoration frôle le fanatisme religieux, où toute critique devient une hérésie, et où la défense de l’idole se transforme en une mission sacrée. La bannière du groupe, le représentant très jeune avec un rayonnement autour de son visage et l’inscription « Votre sauveur » pointant vers lui, illustre parfaitement cette dérive, montrant à quel point Plaza est érigé en figure quasi-messianique, intouchable et vénérée.
Le rejet des victimes : un comportement diabolique
Le comportement des groupies de Stéphane Plaza envers ses victimes révèle une dynamique profondément troublante et perverse. Majoritairement des femmes, animées par une adoration fanatique et irrationnelle, ces fans ont choisi de déshumaniser et de diaboliser celles qui osent dénoncer les abus présumés de leur idole. Plutôt que de reconnaître la souffrance des victimes, elles les dépeignent comme des ennemies, des opportunistes ou des manipulatrices, cherchant à nuire à un homme qu’elles ont élevé au rang de saint.
Cette inversion des rôles, où la victime devient l’agresseur et l’accusé est sanctifié, n’est rien de moins qu’une manifestation diabolique d’un fanatisme qui a perdu tout contact avec la réalité et la moralité. Ces femmes, en refusant de voir la vérité en face, deviennent des complices actives dans la perpétuation du mal, prêtant leur soutien inconditionnel à des actes potentiellement criminels. Leur comportement dépasse la simple loyauté aveugle ; il devient une force destructrice, écrasant toute forme de justice sous le poids d’une vénération aveugle. Ce fanatisme n’est pas seulement irrationnel, il est fondamentalement corrosif pour les principes mêmes de l’humanité et de la dignité, transformant une quête de justice en une bataille impitoyable pour protéger l’image d’un homme qu’elles refusent de voir comme faillible.
Les expressions d'amour fanatique : un miroir de la déraison
Les expressions d’amour fanatique qui entourent Stéphane Plaza révèlent une dévotion totalement irrationnelle, où l’idolâtrie aveugle éclipse toute forme de discernement. Ces fans, profondément investis émotionnellement, vont jusqu’à ignorer les accusations graves qui pèsent sur lui, préférant s’accrocher à une image mythifiée de leur idole. Leur soutien inconditionnel se manifeste par des déclarations exagérément passionnées, telles que : « Tu es un chouette homme, élégant, et drôle… on t’aime fort fort, reviens vite car je m’ennuie et je souffre« , ou encore « A celui qui a rendu le sourire aux personnes en détresse, je dis : bon courage, nous sommes tous à tes côtés ! » Stéphane Plaza est érigé en divinité, avec des messages proclamant « Tu restes le meilleur, plus brillant de notre époque« . Ce phénomène met en lumière une forme de fanatisme inquiétante, où l’affect prend le pas sur la raison, rendant impossible toute critique ou remise en question. Ceux qui osent exprimer un avis contraire sont immédiatement ciblés par des phrases telles que « Si t’es pas fan, tu n’as rien à faire ici« , illustrant la persécution active des dissidents au sein de cette communauté de soutien.
Un miroir de nos dérives sociétales
L’affaire Plaza est finalement un miroir inquiétant de certaines dérives sociétales. Elle montre à quel point l’adoration d’une personnalité publique peut dégénérer en un fanatisme où la raison et le discernement sont sacrifiés sur l’autel de la dévotion. Ce phénomène, qui dépasse largement le cas de Plaza, questionne notre capacité collective à maintenir un esprit critique face aux figures médiatiques et à résister aux manipulations émotionnelles.
Il est temps de reconnaître que le véritable problème ne réside pas uniquement dans le comportement de Stéphane Plaza et de ses semblables, mais aussi dans celui de ses fans les plus dévoués, qui, par leur soutien inconditionnel, cautionnent et amplifient des attitudes inacceptables, devenant ainsi complices de ces crimes. Ces groupies, en refusant toute remise en question, participent activement à la construction d’une image faussée, dangereuse et totalement déconnectée de la réalité.
Alors que la justice devra, tôt ou tard, se prononcer sur les actes de Plaza, il est crucial de prendre conscience de l’influence néfaste de ce fanatisme délirant. Si nous n’y prenons garde, ces comportements irrationnels pourraient bien devenir la norme, avec toutes les conséquences désastreuses que cela implique pour notre société.
Conclusion :
En fin de compte, ces groupies, dans leur adulation aveugle, ne font qu’encourager un comportement destructeur, criminel et irresponsable. En refusant de voir la réalité en face, elles deviennent les complices d’une mascarade qui tourne au mépris de la justice et de la vérité. Leur dévotion irrationnelle, où l’idole est intouchable et toute critique est une trahison, ne fait que renforcer l’idée que certaines personnes peuvent se croire au-dessus des lois. Cette attitude, non seulement dangereuse, mais aussi moralement faillible, montre à quel point le fanatisme peut déformer la perception de la réalité, transformant des faits graves en simples anecdotes à balayer sous le tapis.
Ces groupies, majoritairement des femmes, ne sont pas seulement les témoins passifs d’une dérive ; elles en sont les ferventes architectes, prêtes à sacrifier toute notion de justice sur l’autel de leur idole.
Références :
BFM TV : https://fr.news.yahoo.com/proc%C3%A8s-st%C3%A9phane-plaza-renvoy%C3%A9-%C3%A0-161831464.html
Public : https://www.public.fr/stephane-plaza-une-strategie-risquee
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Geneviève Schmit.
Facebook pour les victimes de violence psychologique et de manipulation perverse. Soutien.Psy
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