Victime, Bourreau, Sauveur …
Triangle de Karpman
Triangle Dramatique
Un piège relationnel dont il faut sorti pour créer des relations saines !
Victime, bourreau ou sauveur : comment sortir du piège ?
Christel Petitcollin
édition Jouvence éditions
Chaque fois que nous vivons une relation négative, décourageante et frustrante, nous sommes la victime innocente et impuissante, le bourreau cruel et dévalorisant, ou le sauveur protecteur et généreux…
En s’appuyant sur les « jeux psychologiques » de l’Analyse transactionnelle, la psychothérapeute Christelle Petitcollin nous propose un petit guide pratique pour apprendre à déjouer les pièges des relations insatisfaisantes.
Comment sortir du piège ?
À chaque fois que vous vivez une relation négative, décourageante et frustrante, il y a fort à parier que vous vous êtes fait entraîner dans un jeu de triangle. Même s’il n’y a rien de drôle, le terme de jeu est adéquat car ces situations négatives sont étrangement standard et obéissent à des règles quasiment immuables. Vous retrouverez dans les protagonistes de vos difficultés, un des profils suivants :
Une victime : elle est pure et innocente, passive et impuissante, plaintive et pitoyable, mais étrangement gaffeuse et parfois exaspérante. Un bourreau : critique et dévalorisant, blessant et cruel, menaçant voire violent, et surtout en overdose d’une frustration qu’il cherche à évacuer sur… une victime innocente, bien sûr. Un sauveteur : bon et généreux, fort et altruiste, protecteur et infantilisant, mais surtout très culpabilisant. «Avec tout ce que j’ai fait pour toi !» est son leitmotiv.
Une bonne nouvelle : les solutions existent pour en sortir.
Vous en saurez plus en ouvrant ce livre !
Christel Petitcollin est conseil et formatrice en communication, psychothérapeute et conférencière. Elle intervient très souvent dans les médias : presse et radios. Elle est l’auteur à succès de nombreux livres : S’affirmer et oser dire non, Bien communiquer avec son enfant, Scénario de vie gagnant, Émotions, mode d’emploi, Les clés de l’harmonie familiale, Réussir son couple, Du divorce à la famille recomposée et Apprendre à écouter (Éd.Jouvence).
Extrait du livre:
Il a été prouvé à maintes reprises que lorsqu’on prive un être humain de stimulations sensorielles, il devient fou, cherche à se tuer ou se laisse mourir. C’est même un procédé de torture maintenant bien connu. Il suffit de laisser une personne seule dans une pièce vide, silencieuse, avec une lumière artificielle et constante, pour la faire craquer. Sans aller jusqu’à ces extrêmes, pensez simplement à cette situation banale où il vous est arrivé de saluer quelqu’un qui ne vous a pas répondu. Le léger malaise que procure ce genre d’incident est un avant-goût du néant dans lequel on peut basculer en cas de privation plus sévère. Le mécanisme est le suivant : je ne peux me maintenir en vie que si j’ai régulièrement des preuves de mon existence.
Ces signes de reconnaissance dont nous avons un besoin vital peuvent être positifs ou négatifs, verbaux ou non verbaux. Coups ou caresses, critiques ou compliments, sourires ou grimaces, quelque part, peu nous importe leur nature, du moment qu’ils nous apportent la preuve que nous sommes visibles et consistants. On dit des enfants qu’ils préfèrent être grondés qu’ignorés. Cela est vrai aussi pour les adultes qui préféreront créer une dispute et échanger des cris plutôt que se sentir négligés. Rares sont les familles où les signes de reconnaissance positifs s’échangent librement et en abondance. En général, il y a une pudeur, une timidité absurde à dire aux autres qu’on les aime et qu’on les trouve formidables. Les critiques et les reproches sortent bien plus spontanément de nos bouches ! Alors, puisqu’il est si difficile d’obtenir des caresses verbales et non verbales, on va apprendre à se contenter du négatif. Les jeux psychologiques obligent les autres à nous accorder de l’attention et sont très «nourrissants» en signes de reconnaissance négatifs.
rendre à déjouer les pièges des relations insatisfaisantes.
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Sortir du triangle dramatique : Ni persécuteur ni victime ni sauveteur
Bernard Raquin
Ce petit livre est une mise en bouche qui traiter d’un sujet essentiel: celui des « jeux de rôles » auxquels nous participons dans nos relations aux autres et à soi-même. Tout à tour, nous sommes persécuteur, victime, sauveur… Ce Petit bouquin nous aide déjà à nous situer nous même et à définir ainsi notre « rôle » préférentiel.Avis personnel:
Connu aussi sous le nom de « Triangle de Karpman », le « Triangle dramatique » fait la plupart du temps partie de notre vie inconsciente… Nous sommes dans de la manipulation.
Ce petit livre nous offre des pistes de réflexion pour tenter de sortir de ce triangle vicieux …
Pour une prise de conscience, ce petit livre est parfait et peut être le début d’autres lectures plus ciblées sur la communication verbale et non verbale à laquelle on se livre bien souvent.
A vous, à nous de choisir d’aller plus loin dans cette réflexion par d’autres ouvrages plus complets.
Résumé :
Quand vous croisez une personne en difficulté, volez-vous à son secours ? Quand elle a tort ou se comporte mal, cherchez-vous à le lui faire savoir ? Vous-même, vous sentez-vous accablé par le poids de la vie ?
La plupart du temps, nous jouons notre rôle habituel dans le triangle dramatique en tant que Sauveteur, Persécuteur ou Victime et appelons inconsciemment un partenaire de ce jeu psychologique. Mais, parfois, notre entourage nous amène à changer de rôle… et nous voilà en train de nous débattre dans cette cage invisible jusqu’à un prochain scénario !
Enrichi d’exemples concrets, ce livre vous révèle les subtilités du concept du triangle dramatique et vous permettra de maîtriser vos automatismes, opportuns ou nuisibles, afin d’augmenter votre liberté de choix tout en réduisant les conflits inutiles ou les risques d’être manipulé.
Pour toutes consultations à distance, laissez-moi un texto au 06.43.43.15.79
Geneviève Schmit.
Facebook pour les victimes de violence psychologique et de manipulation perverse. Soutien.Psy
Merci de votre article tout d’abord; je connais l’analyse transactionnelle mais je découvre le triangle de Karpman.
Je suis « à bout », mariée depuis 2010 à un homme de 29 ans; j’en ai 47 ! j’étais paumée quand je l’ai rencontré, sortant de 7 ans de mariage avec un manipulateur d’origine albanaise.
Ibrahim, mon mari actuel est turc (d’origine kurde). J’ai cru renouer avec mes lointaines racines turques en le rencontrant; j’ai appris à parler le turc, je suis allée au kurdistan et en Turquie. Bien sûr, je me suis battue pour qu’il obtienne ses papiers (pensant qu’il en serait reconnaissant); il peut être tendre et au début notre vie sexuelle était explosive. Mais rapidement, j’ai su que je ne pourrais pas avoir d’enfant ni de FIV (je suis SEROPOSITIVE depuis l’âge de 22 ans); je pense que c’est mieux mais j’ai mal vécu ce verdict. Après la phase « découverte » de l’autre, bataille juridique, je trouve que nous n’avons plus rien à nous dire. J’ai entendu trop de reproches sur ma « vie dissolue d’avant », mes ex, ma sexualité trop extravertie, mon caractère trop ouvert (dire à une dame que son chien est mignon dans la rue, ce n’est pas normal). Mon mari a fait venir son frère avec mon argent; il a voulu ouvrir un restaurant et s’est planté et, surtout, il y a eu des violences conjugales(que j’ai subies) dont j’ai honte . Je ne me remets pas de cette situation et je n’ai plus envie de faire l’amour (ni avec lui, ni avec personne). Je voudrais le quitter si je trouve le courage de me retrouver seule et j’ai mal de « l’abandonner ». Que dire de plus… Voilà. J’ai mal
merci pour vos enseignements
bonjour,
j’ai vécu 23 ans avec un pervers narcissique qui m’a quitté il y a 2 ans mais continue son travail de sape en refusant de divorcer alors qu’il en a fait la demande. Je suis détruite, en ruine bien qu’étant suivie par une psy qui m’aide bien (je n’ai plus peur de lui et c’est déjà un progrès) mais je n’arrive pas à me reconstruire, je me considère toujours comme une entité minable ce qui m’empêche de trouver du travail car je n’arrive pas à me valoriser. Je suis très seule car il m’a coupé de tous mes amis et j’ai du mal à m’en faire de nouveaux, je ne sors pas, je ne me sens en sécurité que chez moi. Heureusement mes enfants m’aident à tenir le coup,je résiste et j’existe pour eux.